Création de l'Univers
Trouve-t-on dans les débuts de l’Univers (sa création) une preuve de l’existence de Dieu ?
La réponse des religions est naturellement : Oui ! Cela ne surprendra personne.
Nous avons donc choisi de donner d’abord la parole (et la plus grande place) aux scientifiques, véritablement engagés dans l’étude des origines de l’Univers : physiciens, astronomes, astrophysiciens, mathématiciens..
Le « monde scientifique » a longtemps pensé que la science ne pourra jamais prouver l'existence ou la non-existence d'un principe créateur. La donne a changé depuis les découvertes scientifiques du 20ième siècle, et beaucoup de scientifiques, notamment parmi les physiciens et astrophysiciens, n'hésitent plus à s’exprimer ouvertement en faveur de l’existence d’un créateur.
La parole aux scientifiques
Dès 1929, Hubble constate que les galaxies sont en fuite les unes par rapport aux autres.
Cela donna un socle expérimental (observationnel) à quelque chose qui a été vu dans les équations quelques années auparavant (en 1922) par Alexander Friedmann (mathématicien, physicien et météorologue Russe (qui a prouvé l’expansion de l’Univers).
Alexander Friedmann s’est opposé à Einstein qui pensait que l’univers était fixe.
Einstein pensait que l’univers était fixe car il le voyait totalement instable dans ses équations et qu’il a dû ajouter un terme qu’il a appelé la « constante cosmologique » et qui a fixé l’univers dans ses équations !
Tout ceci vole en éclat en 1929 : les scientifiques constatent que l’univers n’est pas fixe, que ça bouge et à partir de là les idées vont s’accélérer.
En 1948, Gamow (physicien théoricien, astronome, cosmologiste et élève de Friedmann) découvre la synthèse des éléments légers (notamment le fonctionnement du noyau d’atome d’hydrogène) : c’est la découverte du Big-Bang chaud.
Puis en 1964, deux jeunes gens qui sont Penzias et Wilson (physiciens américains) observent un bruit (entendent) dans le ciel: C’est l’écho du Big-Bang ! Ils obtiennent le prix Nobel en 1978 grâce à cette découverte extraordinaire.
Et enfin, les satellites astronomiques, à partir de 1989 vont observer cette lumière (cette première lumière) qu’on appelle le rayonnement cosmologique qui témoigne de ce qu’était l’univers à ses débuts (juste 380 000 ans après sa naissance explosive).
Le premier qui a observé cette première lumière (John C. Mather) est devenu prix Nobel en 2006. Son collègue n’hésita pas à dire en observant cette première lumière « pour moi c’est comme voir le visage de Dieu ! »
Le Big-Bang :
C’est un moment explosif qui s’est déroulé il y a 13 820 000 000 d’années à partir d’une particule élémentaire qui est 1 milliard de milliard de fois plus petite que le noyau de l’atome d’hydrogène !
Cette explosion se produit donc à partir d’un vide primordial (à peine imaginable !).
Cette explosion engendre en 3 minutes la formation de tous les noyaux des atomes d’hydrogène de tout l’univers (c-à-d que 98% de la masse de l’univers ont été fabriqués dans les 3 premières minutes de vie de l’univers ; et plus jamais par la suite car la température est tombée « trop bas » -en dessous d’un milliard de degrés-, alors que 3 minutes avant elle était de cent mille milliard de milliard de milliard de degrés : c’est la température qu’il faut pour fabriquer des noyaux d’atome d’hydrogène !).
Tout part donc d’une explosion..
L’Univers a bien eu un début !
Cette énergie se propage dans le vide.
La grande question qui se pose aux scientifiques : Mais d’où vient cette énergie ? Qu’est-ce qu’il y avait avant ? Comment se déclenche-t-elle ? Pourquoi se déclenche-t-elle dans le vide ?
Le temps du Big-Bang n’est pas nul (très bref : 10 puissance -43 secondes mesuré par les physiciens.. mais pas nul) ce n’est donc pas le temps zéro.
Et l’univers, à se création, n’est pas l’échelle zéro : 10 puissance – 33 cm.
C’est qu’il y a quelque chose « avant » ! Et cette chose « avant » n’est pas la matière parce que la matière naît au moment du big-bang : c’est donc quelque chose d’immatériel !
Réglage extrêmement précis !
Les scientifiques ont découvert et mis en lumière un réglage extrêmement précis des constantes fondamentales de l’univers (ce que les astrophysiciens appellent : le principe entropique).
Des observations scientifiques nous disent que l’univers est extraordinairement réglé !
Il semble reposer sur un scénario (qui a pris naissance avant le Big-Bang) qui s’exprime physiquement au moment du Big-Bang : la séquence des événements qui conduit jusqu’à l’univers complexe dans lequel nous vivons aujourd’hui (complexe car il y a des êtes vivants et conscients d’eux-mêmes) tout cela correspond à un ordre !
Un ordre si vertigineusement réglé, que rien n’est laissé au hasard..
Autrement dit, le scénario cosmologique repose sur des réglages d’une extraordinaire précision :
. On le voit dans la constante de la structure fine qui règle le comportement des rayonnements électromagnétique
. On le voit dans la constante de gravitation
. On le voit dans la constante cosmologique qui est présente au moment du Big-Bang..
. On le voit dans les nombres purs
. On le voit dans le nombre Pi qui est extraordinairement réglé lui aussi (aucun chiffre n’apparaît au hasard : à la 10 000ème, à la 100 000ème, à la milliardième décimale, il y a toujours un ordre qui est réglé puisque le nombre Pi est prévisible ! Et ce nombre Pi n’est pas une invention de l’Homme mais une découverte par l’Homme dans ce qui l’entoure -rapport de l'aire d'un disque au carré de son rayon)
Tout cela amène les physiciens à s’interroger sur les raisons de cet ordre !
Le principe entropique est né de cette idée que l’univers contient, d’une certaine façon, un projet : l’émergence de la vie, de la conscience et peut-être de l’intelligence.
La physique quantique semble pourtant accorder une large place au hasard avec le principe d’incertitude de Heisenberg.. Quelle est la cohérence de tout cela ?
Quel est ce principe ? Lorsque vous observez une particule élémentaire : vous pouvez connaître soit sa position, soit sa vitesse, mais pas les deux en même temps (le produit des deux est toujours >= à une constante qu’on appelle la constante de Planck). Cette incertitude est irréductible..
Cependant, des physiciens proposent de remplacer cette incertitude par un autre concept qui vient des mathématiques : le grand logicien mathématicien Kurt Gödel (compagnon d’Einstein dans les années 30 à Princeton) a démontré que dans un système (n’importe lequel) il y a toujours de l’inconnaissable, de l’incomplétude.. C'est-à-dire que les causes qui ont permis à ce système soit d’exister soit d’évoluer, sont renvoyées à l’extérieur de ce système..
Et quand cette idée de l’incomplétude est appliquée à l’univers et au comportement des particules élémentaires, les physiciens arrivent à une conclusion : nous ne connaissons pas les déterminants fondamentaux qui guident le comportement des particules élémentaires mais cela ne veut pas dire que le système est incertain et gouverné par le hasard !
Cela veut simplement dire que les scientifiques ne connaissent pas un certain nombre de déterminants (facteurs essentiels) qui guident le comportement des systèmes mais qui sont à l’extérieur de système et, pire que cela.. qui sont à l’extérieur de l’espace temps !
Il existe donc des données qui gouvernent le comportement des choses, des événements, des phénomènes visibles dans l’espace temps. Cependant ces déterminants sont à l’extérieur de l’espace temps et surgissent dans l’espace temps sous la forme de ces phénomènes..
Ces phénomènes sont donc entourés par un certain flou (le fameux flou ou incertitude quantique). Ce flou relève tout simplement d’une connaissance incomplète par l’Homme de ce système parce que le système n’est pas connaissable dans la mesure que ses déterminants sont à l’extérieur de l’espace temps.
Le scénario cohérent renvoie à l’origine à quelque chose qui l’est tout autant !
Einstein a dit (en 1936 à un enfant qui lui demandait s’il croyait en Dieu) : « Tous ceux qui sont sérieusement impliqués dans la science finiront par comprendre un jour qu’un esprit se manifeste dans les lois de l’univers.. Un esprit immensément supérieur à celui de l’Homme ».
L’Univers n’est donc pas né par hasard.
Il existe quelque chose qui est à l’origine de cette émergence, profondément ordonnée et organisée, de l’Univers.
Ce quelque chose correspond à l’idée selon laquelle, si l’on applique le grand théorème du mathématicien Gödel en 1931 qui nous dit que tout système logique est nécessairement incomplet.. si nous appliquons ce théorème (que les physiciens aujourd’hui qualifient de magnifique et conquête de l’esprit) à l’univers tout entier et que nous disons : l’univers est un système logique (une logique observée !) => la conséquence est que ce système logique est nécessairement incomplet ! Et que sa cause, non seulement se trouve à l’extérieur de lui, mais que aussi, elle est d’une nature profondément différente et opposée à lui.
Et puisque l’univers est matériel, spatial et temporel.. Cela signifie que sa cause est immatérielle, non spatiale et intemporelle..
Lorsqu’on est en face de cette cause immatérielle et intemporelle prouvée par un mathématicien de génie (Gödel) on est tout près de ce que, en métaphysique, on appelle l’Esprit…
Fin de citation : Voilà ce que disent les scientifiques véritablement impliqués dans l’étude de l’émergence de l’Univers. Sa cause est intemporelle, non spatiale et immatérielle : Ne voulant pas utiliser le mot Dieu, ils utilisent le mot Esprit.
Si on ajoute les attributs de l’intelligence, et de l’immense puissance de cette cause première, ses attributs forment le concept de Dieu. Dieu est donc bel et bien la cause première et non créée de l’univers.
Des théories (matérialisme, etc.) balayées par la science moderne
La réalité de la création de l’Univers dont nous parlons a été ignorée par le "matérialisme", une approche philosophique du 19ème siècle.
Cette philosophie, formulée à l'origine par certains penseurs de la Grèce Antique, a resurgi par la suite dans d'autres cultures et a été ainsi reformulée. Cette philosophie soutient l'idée que la matière existe d'elle-même depuis une éternité. Sur la base de cet axiome, elle affirme que l'univers a toujours existé et qu'il n'a donc jamais été créé et qu’il n’a de ce fait pas besoin de créateur.
Le Matérialisme s’est totalement effondré avec les découvertes scientifiques du 20ème siècle (Big Bang) qui ont établi que l’Univers n’a pas toujours existé (ce qui signifie, selon la logique même des philosophes du matérialisme : Si l’univers a été créé, c’est qu’il a besoin d’un créateur).
L’athéisme, au passage, ne peut plus jamais se fonder sur le caractère éternel de la matière. Le Big Bang porta le coup fatal au concept d’éternité de la matière : « Les cosmologues croient que le Big Bang n’a pas amené que l’apparition de la matière et de l’énergie venues combler un vide préexistant, mais la création de l’espace et du temps également. L’univers n’a pas été créé dans l’espace et le temps; l’espace et le temps font partie de l’univers créé. » (Davies)
Face au triomphe de la théorie du Big-Bang, la thèse de "l'univers infini", dogme de la pensée matérialiste, fit donc rapidement partie des débris de l'histoire au sein du "consensus cosmique contemporain".
Mais pour les matérialistes, cette affirmation ne fit que soulever d'autres questions : Qu'y avait-il avant le Big-Bang ? Et quelle était donc cette force qui provoqua l'explosion qui eut pour résultat final un univers qui n'existait pas auparavant ?
Des matérialistes comme Arthur Eddington reconnurent que les réponses à de telles questions ne pouvaient donner lieu qu'à la mise en évidence de l'existence d'un créateur suprême.
Il était évident que cela leur était fortement désagréable.
Le philosophe athée, Anthony Flew, fit un commentaire à ce sujet : « De manière notoire, la confession est bonne pour l'âme. Je commencerai alors par confesser que l'athée que je suis est dans l'embarras en raison du consensus cosmique contemporain. Car il semblerait que les cosmologues aient prouvé ce que Saint Thomas s'efforçait à vouloir faire admettre -que l'univers a un commencement- d'un point de vue philosophique. Aussi longtemps qu'il était convenu que l'univers n'avait ni fin ni début, il était assez simple de considérer son existence brute ainsi que toutes ses caractéristiques, aussi fondamentales soient-elles, comme étant une fin en soi… Il m'est difficile d'opposer cette théorie face au Big-Bang. »
Beaucoup de scientifiques qui ne sont pas athées acceptent et défendent l'existence et la présence d'un créateur doté de pouvoirs infinis.
Par exemple, l'astrophysicien Hugh Ross défend l'existence d'un créateur de l'univers qui soit au-dessus de toutes dimensions physiques : « Par définition, le temps est la dimension dans laquelle le phénomène cause-effet se produit. S'il n'y a pas de temps, il n'a pas de cause ni d'effet. Si le temps commence avec la création de l'univers, comme il l'est dit dans le "théorème de l'espace-temps", alors la cause de la création de l'univers se doit d'être une quelconque entité qui opère dans une dimension temporelle complètement indépendante et, préexistante de la dimension temporelle du cosmos... Cela voudrait dire que le Créateur est transcendant, et qu'Il opèrerait au-delà des limites dimensionnelles de l'univers. Cela suggère que Dieu ne soit ni l'univers en soi, ni contenu dans l'univers ».
Une explosion étonnante qui ne doit rien au hasard
« La vigueur de l'explosion de l'univers a été faite avec une telle exactitude jusqu'à sa force gravitationnelle. Le Big-Bang n'était pas évidemment n'importe quel bang mais une explosion d'une magnifique magnitude ordonnée » (Paul Davies, Physicien et Professeur de physique théorique anglo-australien).
Considérons ci-dessous certaines des implications de cette explosion.
Les scientifiques estiment qu'il y a plus de 300 milliards de galaxies dans tout l'univers. Ces galaxies ont des formes fort diverses (en spirale, elliptique, etc.) et chacune d'entre elles contient autant d'étoiles que l'univers contient de galaxies. L'une de ces étoiles, le Soleil, possède neuf planètes qui gravitent autour d'elle harmonieusement. Nous tous vivons sur la troisième de ces planètes en partant du Soleil.
Regardez autour de vous : avez-vous l'impression que ce qui vous entoure est éparpillé d'une manière hasardeuse ? Bien sûr que non.
Mais comment se fait-il alors que la matière ait été organisée en galaxies si elle fut dispersée au hasard ?
Pourquoi la matière fut-elle accumulée en certains points et constitua des étoiles ?
Comment l'équilibre minutieux de notre système solaire put-il émerger suite à une violente explosion ?
Ces questions importantes nous amènent à poser une ultime question : comment l'univers fut-il structuré après le Big-Bang ?
Si le Big-Bang avait réellement été une explosion cataclysmique, il serait alors raisonnable de s'attendre à ce que la matière ait été éparpillée partout au hasard. Mais ce n'est pas le cas.
Au lieu d'une totale anarchie dans l'organisation de l'univers, la matière a été organisée en planètes, en étoiles, en galaxies, en amas de galaxies et en sous-ensembles d'agglomérats de galaxies.
C'est un peu comme si une bombe avait explosé dans un grenier et aurait entraîné un assemblage minutieux des grains de blé dans des sacs et des balles de coton à l'arrière de camions prêts à être distribués. Fred Hoyle, un hardi opposant de la théorie du Big-Bang pendant des années, livra finalement une opinion fort surprenante : « La théorie du Big-Bang conçoit que l'univers a commencé à partir d'une seule explosion. Or, une explosion ne peut causer que la dispersion de la matière dans tous les sens alors que le Big-Bang a mystérieusement produit l'effet contraire, à savoir la formation de la matière sous forme de galaxies ».
Le fait que la matière produite par le Big-Bang ait créé des formes ordonnées et organisées est en effet quelque chose d'extraordinaire. La création d'une telle harmonie pousse les scientifiques eux-mêmes à envisager que l'univers ait été le résultat de la création de Dieu.
Examinons la perfection et la qualité extraordinaire de cette explosion.
La vitesse de l'explosion
L'accélération causée par l'explosion est, par exemple, l'une des énigmes de ce phénomène.
Lorsque l'explosion a eu lieu, la matière a certainement dû commencer à se déplacer très rapidement dans toutes les directions. De plus, il a dû y avoir une force d'attraction très importante dès le premier moment de l'explosion ; cette force devait être assez forte pour rassembler l'univers entier en un seul point.
Deux forces différentes et opposées sont mises en jeu ici. Premièrement, la force de l'explosion qui conduit la matière vers l'extérieur. Deuxièmement, la force d'attraction qui tente de résister à la première et qui cherche à retenir la matière. L'univers a pris forme grâce à l'équilibre de ces deux forces.
Si la force d'attraction avait été plus forte que celle de l'explosion, l'univers se serait effondré.
Dans le cas contraire, la matière se serait éparpillée dans tous les sens de telle façon qu'elle n'aurait jamais pu à nouveau s'unir.
Quelle était donc la nature de cet équilibre entre ces deux forces ?
Le physicien des mathématiques Paul Davies, professeur à l'université d'Adélaïde en Australie, a calculé les conditions qui avaient dû exister au moment du Big-Bang et est parvenu à un résultat qui ne peut que être qualifié d'étonnant. D'après Paul Davies, si le taux d'expansion avait varié de plus de 10-18 secondes (un quintillionième de seconde) l'univers n'aurait pu se former.
Davies développe sa conclusion : « A la suite de mesures précises, le taux d'expansion s'avère être très proche d'une valeur critique qui permettrait à l'univers d'échapper à sa propre gravité et de s'accroître infiniment. Si ce taux d'expansion avait été plus lent, l'univers se serait effondré et, dans le cas contraire, toute matière cosmique se serait dispersée. Il est intéressant de réfléchir à la minutie avec laquelle le taux d'expansion fut précisément accordé afin de se trouver exactement entre ces deux extrémités catastrophiques. Si, au moment de la création (période pendant laquelle le taux d'expansion a été fermement établi), le taux d'expansion avait différé de sa valeur actuelle de plus de 10-18, cela aurait été suffisant pour totalement bouleverser cet équilibre minutieux. L'incroyable exactitude de l'explosion de l'univers a permis l'apparition de sa force de gravitation. Le Big-Bang était donc une explosion d'une magnitude magnifiquement ordonnée ».
Un article apparu dans Science discute de l'équilibre du phénomène obtenu dans la phase initiale de la création de l'univers : « D'après la théorie de la relativité d'Einstein, si la densité de l'univers avait été un peu plus grande, l'univers ne serait pas en train de s'accroître (ceci étant dû aux forces d'attraction des particules atomiques) mais, au contraire, serait en train de se contracter pour finir en un seul endroit et point. Ainsi, si la densité initiale avait été un peu plus petite, alors l'univers se serait rapidement agrandi et les particules atomiques ne se seraient pas attirées les unes vers les autres et ni les galaxies, ni les étoiles ne se seraient alors formées. Par conséquent, l'homme ne serait jamais venu au monde ! D'après ces calculs, la différence entre la densité réelle initiale de l'univers et sa densité critique, est inférieure à un pour cent d'un quatrillion. Cette situation est similaire à celle d'une pointe de crayon posé sur un endroit précis de telle manière à ce qu'il tienne droit et ceci même après un milliard d'années... De plus, comme l'univers est en train de s'accroître, cet équilibre se précise de plus en plus... »
Même Stephen Hawking a reconnu l'équilibre extraordinaire qui existe dans le taux d'expansion de l'univers : « Si, une seconde après le Big-Bang, le taux d'expansion avait été plus petit si ce n'est qu'une partie d'une centaine de millième de million de millionième, l'univers se serait effondré avant d'avoir atteint sa taille actuelle »
Que peut-on tirer comme conclusion d'un équilibre aussi remarquable que celui-ci ? La seule réponse rationnelle à cette question est la preuve qu'il y ait eu une conception consciencieuse qui ne peut être le résultat d'un accident.
Le Dr. Davies, malgré son penchant matérialiste, a lui-même admis : « Il est difficile de résister à l'idée que la structure présente de l'univers, apparemment sensible aux altérations numériques, a été plutôt bien dessinée... L'apparente concordance miraculeuse des valeurs numériques que la nature a assignées à leurs constantes fondamentales doit rester la preuve la plus patente pour un élément de la conception cosmique »
Que dit le Coran sur la création de l’Univers ?
Le Coran affirme que l’Univers a connu un commencement et que le créateur est Dieu
6, [101] : Créateur des Cieux et de la Terre..
21, [30] : Les infidèles ne savent-ils pas que les Cieux et la Terre formaient à l’origine une masse compacte que Nous avons ensuite disloquée, et que Nous avons tiré toute matière vivante de l’eau ? Se décideront-ils à croire enfin ?
36, [81] : Est-ce que Celui qui a créé les Cieux et la Terre ne serait pas capable de créer leurs pareils ? Oui, bien sûr ! N’est-Il pas le Créateur, l’Omniscient ? [82] Quand Il veut une chose, il n’est pour Lui que de dire : “Sois !”, et la chose est. »
Ces versets démontrent que l’univers a connu un commencement, que Dieu est derrière sa création et que tout ce que Dieu « a besoin de faire » pour créer est de dire « Sois » et la chose est aussitôt.
Si la matière, le temps et l’espace ont tous eu un commencement, la question qui vient tout naturellement à l’esprit est : comment ont-ils commencé à exister ?
Le Coran nous dit que si une personne ne croit pas en Dieu, elle ne peut expliquer l’apparition de quoi que ce soit, sauf par trois arguments (indéfendables) :
. La chose n’a pas été créée, i.e. elle est apparue d’elle-même.
. La chose s’est elle-même créée.
. La chose a été créée par une autre chose qui a elle-même été créée.
Le Coran affirme l’impossibilité du hasard
S’adressant aux athées, le Coran demande :
52, [35] : Ont-ils été créés par un pur hasard, à partir de rien, ou sont-ils eux-mêmes leurs propres créateurs ? [36] Ont-ils créé les Cieux et la Terre ? Bien sûr que non ! Mais ils refusent de se rendre à l’évidence.
67, [3] : qui a créé sept Cieux superposés, sans qu’on puisse déceler dans l’oeuvre du Tout-Clément aucune faille. Lève donc les yeux vers les Cieux ! Y aperçois-tu la moindre lacune ? [4] Lève-les encore par deux fois ! Ton regard reviendra vers toi, déçu et harassé.
Le Coran affirme l’expansion de l’Univers
51, [47] : Considère aussi le ciel que Nous avons solidement édifié et dont Nous élargissons constamment l’étendue !
Extraordinaire concordance avec les données de la science moderne !
Comme nous allons le voir dans les autres chapitres, le Coran est en parfaite conformité avec les découvertes scientifiques (pas des hypothèses, des axiomes ou des postulats, mais des vérités définitivement démontrées et établies par la science moderne).
Trouve-t-on dans les débuts de l’Univers (sa création) une preuve de l’existence de Dieu ?
La réponse des religions est naturellement : Oui ! Cela ne surprendra personne.
Nous avons donc choisi de donner d’abord la parole (et la plus grande place) aux scientifiques, véritablement engagés dans l’étude des origines de l’Univers : physiciens, astronomes, astrophysiciens, mathématiciens..
Le « monde scientifique » a longtemps pensé que la science ne pourra jamais prouver l'existence ou la non-existence d'un principe créateur. La donne a changé depuis les découvertes scientifiques du 20ième siècle, et beaucoup de scientifiques, notamment parmi les physiciens et astrophysiciens, n'hésitent plus à s’exprimer ouvertement en faveur de l’existence d’un créateur.
La parole aux scientifiques
Dès 1929, Hubble constate que les galaxies sont en fuite les unes par rapport aux autres.
Cela donna un socle expérimental (observationnel) à quelque chose qui a été vu dans les équations quelques années auparavant (en 1922) par Alexander Friedmann (mathématicien, physicien et météorologue Russe (qui a prouvé l’expansion de l’Univers).
Alexander Friedmann s’est opposé à Einstein qui pensait que l’univers était fixe.
Einstein pensait que l’univers était fixe car il le voyait totalement instable dans ses équations et qu’il a dû ajouter un terme qu’il a appelé la « constante cosmologique » et qui a fixé l’univers dans ses équations !
Tout ceci vole en éclat en 1929 : les scientifiques constatent que l’univers n’est pas fixe, que ça bouge et à partir de là les idées vont s’accélérer.
En 1948, Gamow (physicien théoricien, astronome, cosmologiste et élève de Friedmann) découvre la synthèse des éléments légers (notamment le fonctionnement du noyau d’atome d’hydrogène) : c’est la découverte du Big-Bang chaud.
Puis en 1964, deux jeunes gens qui sont Penzias et Wilson (physiciens américains) observent un bruit (entendent) dans le ciel: C’est l’écho du Big-Bang ! Ils obtiennent le prix Nobel en 1978 grâce à cette découverte extraordinaire.
Et enfin, les satellites astronomiques, à partir de 1989 vont observer cette lumière (cette première lumière) qu’on appelle le rayonnement cosmologique qui témoigne de ce qu’était l’univers à ses débuts (juste 380 000 ans après sa naissance explosive).
Le premier qui a observé cette première lumière (John C. Mather) est devenu prix Nobel en 2006. Son collègue n’hésita pas à dire en observant cette première lumière « pour moi c’est comme voir le visage de Dieu ! »
Le Big-Bang :
C’est un moment explosif qui s’est déroulé il y a 13 820 000 000 d’années à partir d’une particule élémentaire qui est 1 milliard de milliard de fois plus petite que le noyau de l’atome d’hydrogène !
Cette explosion se produit donc à partir d’un vide primordial (à peine imaginable !).
Cette explosion engendre en 3 minutes la formation de tous les noyaux des atomes d’hydrogène de tout l’univers (c-à-d que 98% de la masse de l’univers ont été fabriqués dans les 3 premières minutes de vie de l’univers ; et plus jamais par la suite car la température est tombée « trop bas » -en dessous d’un milliard de degrés-, alors que 3 minutes avant elle était de cent mille milliard de milliard de milliard de degrés : c’est la température qu’il faut pour fabriquer des noyaux d’atome d’hydrogène !).
Tout part donc d’une explosion..
L’Univers a bien eu un début !
Cette énergie se propage dans le vide.
La grande question qui se pose aux scientifiques : Mais d’où vient cette énergie ? Qu’est-ce qu’il y avait avant ? Comment se déclenche-t-elle ? Pourquoi se déclenche-t-elle dans le vide ?
Le temps du Big-Bang n’est pas nul (très bref : 10 puissance -43 secondes mesuré par les physiciens.. mais pas nul) ce n’est donc pas le temps zéro.
Et l’univers, à se création, n’est pas l’échelle zéro : 10 puissance – 33 cm.
C’est qu’il y a quelque chose « avant » ! Et cette chose « avant » n’est pas la matière parce que la matière naît au moment du big-bang : c’est donc quelque chose d’immatériel !
Réglage extrêmement précis !
Les scientifiques ont découvert et mis en lumière un réglage extrêmement précis des constantes fondamentales de l’univers (ce que les astrophysiciens appellent : le principe entropique).
Des observations scientifiques nous disent que l’univers est extraordinairement réglé !
Il semble reposer sur un scénario (qui a pris naissance avant le Big-Bang) qui s’exprime physiquement au moment du Big-Bang : la séquence des événements qui conduit jusqu’à l’univers complexe dans lequel nous vivons aujourd’hui (complexe car il y a des êtes vivants et conscients d’eux-mêmes) tout cela correspond à un ordre !
Un ordre si vertigineusement réglé, que rien n’est laissé au hasard..
Autrement dit, le scénario cosmologique repose sur des réglages d’une extraordinaire précision :
. On le voit dans la constante de la structure fine qui règle le comportement des rayonnements électromagnétique
. On le voit dans la constante de gravitation
. On le voit dans la constante cosmologique qui est présente au moment du Big-Bang..
. On le voit dans les nombres purs
. On le voit dans le nombre Pi qui est extraordinairement réglé lui aussi (aucun chiffre n’apparaît au hasard : à la 10 000ème, à la 100 000ème, à la milliardième décimale, il y a toujours un ordre qui est réglé puisque le nombre Pi est prévisible ! Et ce nombre Pi n’est pas une invention de l’Homme mais une découverte par l’Homme dans ce qui l’entoure -rapport de l'aire d'un disque au carré de son rayon)
Tout cela amène les physiciens à s’interroger sur les raisons de cet ordre !
Le principe entropique est né de cette idée que l’univers contient, d’une certaine façon, un projet : l’émergence de la vie, de la conscience et peut-être de l’intelligence.
La physique quantique semble pourtant accorder une large place au hasard avec le principe d’incertitude de Heisenberg.. Quelle est la cohérence de tout cela ?
Quel est ce principe ? Lorsque vous observez une particule élémentaire : vous pouvez connaître soit sa position, soit sa vitesse, mais pas les deux en même temps (le produit des deux est toujours >= à une constante qu’on appelle la constante de Planck). Cette incertitude est irréductible..
Cependant, des physiciens proposent de remplacer cette incertitude par un autre concept qui vient des mathématiques : le grand logicien mathématicien Kurt Gödel (compagnon d’Einstein dans les années 30 à Princeton) a démontré que dans un système (n’importe lequel) il y a toujours de l’inconnaissable, de l’incomplétude.. C'est-à-dire que les causes qui ont permis à ce système soit d’exister soit d’évoluer, sont renvoyées à l’extérieur de ce système..
Et quand cette idée de l’incomplétude est appliquée à l’univers et au comportement des particules élémentaires, les physiciens arrivent à une conclusion : nous ne connaissons pas les déterminants fondamentaux qui guident le comportement des particules élémentaires mais cela ne veut pas dire que le système est incertain et gouverné par le hasard !
Cela veut simplement dire que les scientifiques ne connaissent pas un certain nombre de déterminants (facteurs essentiels) qui guident le comportement des systèmes mais qui sont à l’extérieur de système et, pire que cela.. qui sont à l’extérieur de l’espace temps !
Il existe donc des données qui gouvernent le comportement des choses, des événements, des phénomènes visibles dans l’espace temps. Cependant ces déterminants sont à l’extérieur de l’espace temps et surgissent dans l’espace temps sous la forme de ces phénomènes..
Ces phénomènes sont donc entourés par un certain flou (le fameux flou ou incertitude quantique). Ce flou relève tout simplement d’une connaissance incomplète par l’Homme de ce système parce que le système n’est pas connaissable dans la mesure que ses déterminants sont à l’extérieur de l’espace temps.
Le scénario cohérent renvoie à l’origine à quelque chose qui l’est tout autant !
Einstein a dit (en 1936 à un enfant qui lui demandait s’il croyait en Dieu) : « Tous ceux qui sont sérieusement impliqués dans la science finiront par comprendre un jour qu’un esprit se manifeste dans les lois de l’univers.. Un esprit immensément supérieur à celui de l’Homme ».
L’Univers n’est donc pas né par hasard.
Il existe quelque chose qui est à l’origine de cette émergence, profondément ordonnée et organisée, de l’Univers.
Ce quelque chose correspond à l’idée selon laquelle, si l’on applique le grand théorème du mathématicien Gödel en 1931 qui nous dit que tout système logique est nécessairement incomplet.. si nous appliquons ce théorème (que les physiciens aujourd’hui qualifient de magnifique et conquête de l’esprit) à l’univers tout entier et que nous disons : l’univers est un système logique (une logique observée !) => la conséquence est que ce système logique est nécessairement incomplet ! Et que sa cause, non seulement se trouve à l’extérieur de lui, mais que aussi, elle est d’une nature profondément différente et opposée à lui.
Et puisque l’univers est matériel, spatial et temporel.. Cela signifie que sa cause est immatérielle, non spatiale et intemporelle..
Lorsqu’on est en face de cette cause immatérielle et intemporelle prouvée par un mathématicien de génie (Gödel) on est tout près de ce que, en métaphysique, on appelle l’Esprit…
Fin de citation : Voilà ce que disent les scientifiques véritablement impliqués dans l’étude de l’émergence de l’Univers. Sa cause est intemporelle, non spatiale et immatérielle : Ne voulant pas utiliser le mot Dieu, ils utilisent le mot Esprit.
Si on ajoute les attributs de l’intelligence, et de l’immense puissance de cette cause première, ses attributs forment le concept de Dieu. Dieu est donc bel et bien la cause première et non créée de l’univers.
Des théories (matérialisme, etc.) balayées par la science moderne
La réalité de la création de l’Univers dont nous parlons a été ignorée par le "matérialisme", une approche philosophique du 19ème siècle.
Cette philosophie, formulée à l'origine par certains penseurs de la Grèce Antique, a resurgi par la suite dans d'autres cultures et a été ainsi reformulée. Cette philosophie soutient l'idée que la matière existe d'elle-même depuis une éternité. Sur la base de cet axiome, elle affirme que l'univers a toujours existé et qu'il n'a donc jamais été créé et qu’il n’a de ce fait pas besoin de créateur.
Le Matérialisme s’est totalement effondré avec les découvertes scientifiques du 20ème siècle (Big Bang) qui ont établi que l’Univers n’a pas toujours existé (ce qui signifie, selon la logique même des philosophes du matérialisme : Si l’univers a été créé, c’est qu’il a besoin d’un créateur).
L’athéisme, au passage, ne peut plus jamais se fonder sur le caractère éternel de la matière. Le Big Bang porta le coup fatal au concept d’éternité de la matière : « Les cosmologues croient que le Big Bang n’a pas amené que l’apparition de la matière et de l’énergie venues combler un vide préexistant, mais la création de l’espace et du temps également. L’univers n’a pas été créé dans l’espace et le temps; l’espace et le temps font partie de l’univers créé. » (Davies)
Face au triomphe de la théorie du Big-Bang, la thèse de "l'univers infini", dogme de la pensée matérialiste, fit donc rapidement partie des débris de l'histoire au sein du "consensus cosmique contemporain".
Mais pour les matérialistes, cette affirmation ne fit que soulever d'autres questions : Qu'y avait-il avant le Big-Bang ? Et quelle était donc cette force qui provoqua l'explosion qui eut pour résultat final un univers qui n'existait pas auparavant ?
Des matérialistes comme Arthur Eddington reconnurent que les réponses à de telles questions ne pouvaient donner lieu qu'à la mise en évidence de l'existence d'un créateur suprême.
Il était évident que cela leur était fortement désagréable.
Le philosophe athée, Anthony Flew, fit un commentaire à ce sujet : « De manière notoire, la confession est bonne pour l'âme. Je commencerai alors par confesser que l'athée que je suis est dans l'embarras en raison du consensus cosmique contemporain. Car il semblerait que les cosmologues aient prouvé ce que Saint Thomas s'efforçait à vouloir faire admettre -que l'univers a un commencement- d'un point de vue philosophique. Aussi longtemps qu'il était convenu que l'univers n'avait ni fin ni début, il était assez simple de considérer son existence brute ainsi que toutes ses caractéristiques, aussi fondamentales soient-elles, comme étant une fin en soi… Il m'est difficile d'opposer cette théorie face au Big-Bang. »
Beaucoup de scientifiques qui ne sont pas athées acceptent et défendent l'existence et la présence d'un créateur doté de pouvoirs infinis.
Par exemple, l'astrophysicien Hugh Ross défend l'existence d'un créateur de l'univers qui soit au-dessus de toutes dimensions physiques : « Par définition, le temps est la dimension dans laquelle le phénomène cause-effet se produit. S'il n'y a pas de temps, il n'a pas de cause ni d'effet. Si le temps commence avec la création de l'univers, comme il l'est dit dans le "théorème de l'espace-temps", alors la cause de la création de l'univers se doit d'être une quelconque entité qui opère dans une dimension temporelle complètement indépendante et, préexistante de la dimension temporelle du cosmos... Cela voudrait dire que le Créateur est transcendant, et qu'Il opèrerait au-delà des limites dimensionnelles de l'univers. Cela suggère que Dieu ne soit ni l'univers en soi, ni contenu dans l'univers ».
Une explosion étonnante qui ne doit rien au hasard
« La vigueur de l'explosion de l'univers a été faite avec une telle exactitude jusqu'à sa force gravitationnelle. Le Big-Bang n'était pas évidemment n'importe quel bang mais une explosion d'une magnifique magnitude ordonnée » (Paul Davies, Physicien et Professeur de physique théorique anglo-australien).
Considérons ci-dessous certaines des implications de cette explosion.
Les scientifiques estiment qu'il y a plus de 300 milliards de galaxies dans tout l'univers. Ces galaxies ont des formes fort diverses (en spirale, elliptique, etc.) et chacune d'entre elles contient autant d'étoiles que l'univers contient de galaxies. L'une de ces étoiles, le Soleil, possède neuf planètes qui gravitent autour d'elle harmonieusement. Nous tous vivons sur la troisième de ces planètes en partant du Soleil.
Regardez autour de vous : avez-vous l'impression que ce qui vous entoure est éparpillé d'une manière hasardeuse ? Bien sûr que non.
Mais comment se fait-il alors que la matière ait été organisée en galaxies si elle fut dispersée au hasard ?
Pourquoi la matière fut-elle accumulée en certains points et constitua des étoiles ?
Comment l'équilibre minutieux de notre système solaire put-il émerger suite à une violente explosion ?
Ces questions importantes nous amènent à poser une ultime question : comment l'univers fut-il structuré après le Big-Bang ?
Si le Big-Bang avait réellement été une explosion cataclysmique, il serait alors raisonnable de s'attendre à ce que la matière ait été éparpillée partout au hasard. Mais ce n'est pas le cas.
Au lieu d'une totale anarchie dans l'organisation de l'univers, la matière a été organisée en planètes, en étoiles, en galaxies, en amas de galaxies et en sous-ensembles d'agglomérats de galaxies.
C'est un peu comme si une bombe avait explosé dans un grenier et aurait entraîné un assemblage minutieux des grains de blé dans des sacs et des balles de coton à l'arrière de camions prêts à être distribués. Fred Hoyle, un hardi opposant de la théorie du Big-Bang pendant des années, livra finalement une opinion fort surprenante : « La théorie du Big-Bang conçoit que l'univers a commencé à partir d'une seule explosion. Or, une explosion ne peut causer que la dispersion de la matière dans tous les sens alors que le Big-Bang a mystérieusement produit l'effet contraire, à savoir la formation de la matière sous forme de galaxies ».
Le fait que la matière produite par le Big-Bang ait créé des formes ordonnées et organisées est en effet quelque chose d'extraordinaire. La création d'une telle harmonie pousse les scientifiques eux-mêmes à envisager que l'univers ait été le résultat de la création de Dieu.
Examinons la perfection et la qualité extraordinaire de cette explosion.
La vitesse de l'explosion
L'accélération causée par l'explosion est, par exemple, l'une des énigmes de ce phénomène.
Lorsque l'explosion a eu lieu, la matière a certainement dû commencer à se déplacer très rapidement dans toutes les directions. De plus, il a dû y avoir une force d'attraction très importante dès le premier moment de l'explosion ; cette force devait être assez forte pour rassembler l'univers entier en un seul point.
Deux forces différentes et opposées sont mises en jeu ici. Premièrement, la force de l'explosion qui conduit la matière vers l'extérieur. Deuxièmement, la force d'attraction qui tente de résister à la première et qui cherche à retenir la matière. L'univers a pris forme grâce à l'équilibre de ces deux forces.
Si la force d'attraction avait été plus forte que celle de l'explosion, l'univers se serait effondré.
Dans le cas contraire, la matière se serait éparpillée dans tous les sens de telle façon qu'elle n'aurait jamais pu à nouveau s'unir.
Quelle était donc la nature de cet équilibre entre ces deux forces ?
Le physicien des mathématiques Paul Davies, professeur à l'université d'Adélaïde en Australie, a calculé les conditions qui avaient dû exister au moment du Big-Bang et est parvenu à un résultat qui ne peut que être qualifié d'étonnant. D'après Paul Davies, si le taux d'expansion avait varié de plus de 10-18 secondes (un quintillionième de seconde) l'univers n'aurait pu se former.
Davies développe sa conclusion : « A la suite de mesures précises, le taux d'expansion s'avère être très proche d'une valeur critique qui permettrait à l'univers d'échapper à sa propre gravité et de s'accroître infiniment. Si ce taux d'expansion avait été plus lent, l'univers se serait effondré et, dans le cas contraire, toute matière cosmique se serait dispersée. Il est intéressant de réfléchir à la minutie avec laquelle le taux d'expansion fut précisément accordé afin de se trouver exactement entre ces deux extrémités catastrophiques. Si, au moment de la création (période pendant laquelle le taux d'expansion a été fermement établi), le taux d'expansion avait différé de sa valeur actuelle de plus de 10-18, cela aurait été suffisant pour totalement bouleverser cet équilibre minutieux. L'incroyable exactitude de l'explosion de l'univers a permis l'apparition de sa force de gravitation. Le Big-Bang était donc une explosion d'une magnitude magnifiquement ordonnée ».
Un article apparu dans Science discute de l'équilibre du phénomène obtenu dans la phase initiale de la création de l'univers : « D'après la théorie de la relativité d'Einstein, si la densité de l'univers avait été un peu plus grande, l'univers ne serait pas en train de s'accroître (ceci étant dû aux forces d'attraction des particules atomiques) mais, au contraire, serait en train de se contracter pour finir en un seul endroit et point. Ainsi, si la densité initiale avait été un peu plus petite, alors l'univers se serait rapidement agrandi et les particules atomiques ne se seraient pas attirées les unes vers les autres et ni les galaxies, ni les étoiles ne se seraient alors formées. Par conséquent, l'homme ne serait jamais venu au monde ! D'après ces calculs, la différence entre la densité réelle initiale de l'univers et sa densité critique, est inférieure à un pour cent d'un quatrillion. Cette situation est similaire à celle d'une pointe de crayon posé sur un endroit précis de telle manière à ce qu'il tienne droit et ceci même après un milliard d'années... De plus, comme l'univers est en train de s'accroître, cet équilibre se précise de plus en plus... »
Même Stephen Hawking a reconnu l'équilibre extraordinaire qui existe dans le taux d'expansion de l'univers : « Si, une seconde après le Big-Bang, le taux d'expansion avait été plus petit si ce n'est qu'une partie d'une centaine de millième de million de millionième, l'univers se serait effondré avant d'avoir atteint sa taille actuelle »
Que peut-on tirer comme conclusion d'un équilibre aussi remarquable que celui-ci ? La seule réponse rationnelle à cette question est la preuve qu'il y ait eu une conception consciencieuse qui ne peut être le résultat d'un accident.
Le Dr. Davies, malgré son penchant matérialiste, a lui-même admis : « Il est difficile de résister à l'idée que la structure présente de l'univers, apparemment sensible aux altérations numériques, a été plutôt bien dessinée... L'apparente concordance miraculeuse des valeurs numériques que la nature a assignées à leurs constantes fondamentales doit rester la preuve la plus patente pour un élément de la conception cosmique »
Que dit le Coran sur la création de l’Univers ?
Le Coran affirme que l’Univers a connu un commencement et que le créateur est Dieu
6, [101] : Créateur des Cieux et de la Terre..
21, [30] : Les infidèles ne savent-ils pas que les Cieux et la Terre formaient à l’origine une masse compacte que Nous avons ensuite disloquée, et que Nous avons tiré toute matière vivante de l’eau ? Se décideront-ils à croire enfin ?
36, [81] : Est-ce que Celui qui a créé les Cieux et la Terre ne serait pas capable de créer leurs pareils ? Oui, bien sûr ! N’est-Il pas le Créateur, l’Omniscient ? [82] Quand Il veut une chose, il n’est pour Lui que de dire : “Sois !”, et la chose est. »
Ces versets démontrent que l’univers a connu un commencement, que Dieu est derrière sa création et que tout ce que Dieu « a besoin de faire » pour créer est de dire « Sois » et la chose est aussitôt.
Si la matière, le temps et l’espace ont tous eu un commencement, la question qui vient tout naturellement à l’esprit est : comment ont-ils commencé à exister ?
Le Coran nous dit que si une personne ne croit pas en Dieu, elle ne peut expliquer l’apparition de quoi que ce soit, sauf par trois arguments (indéfendables) :
. La chose n’a pas été créée, i.e. elle est apparue d’elle-même.
. La chose s’est elle-même créée.
. La chose a été créée par une autre chose qui a elle-même été créée.
Le Coran affirme l’impossibilité du hasard
S’adressant aux athées, le Coran demande :
52, [35] : Ont-ils été créés par un pur hasard, à partir de rien, ou sont-ils eux-mêmes leurs propres créateurs ? [36] Ont-ils créé les Cieux et la Terre ? Bien sûr que non ! Mais ils refusent de se rendre à l’évidence.
67, [3] : qui a créé sept Cieux superposés, sans qu’on puisse déceler dans l’oeuvre du Tout-Clément aucune faille. Lève donc les yeux vers les Cieux ! Y aperçois-tu la moindre lacune ? [4] Lève-les encore par deux fois ! Ton regard reviendra vers toi, déçu et harassé.
Le Coran affirme l’expansion de l’Univers
51, [47] : Considère aussi le ciel que Nous avons solidement édifié et dont Nous élargissons constamment l’étendue !
Extraordinaire concordance avec les données de la science moderne !
Comme nous allons le voir dans les autres chapitres, le Coran est en parfaite conformité avec les découvertes scientifiques (pas des hypothèses, des axiomes ou des postulats, mais des vérités définitivement démontrées et établies par la science moderne).