L'Eau conçue pour la vie
La conception et les caractéristiques de l’eau suffisent comme preuves indéniables de l’œuvre d’un Créateur Tout-Puissant.
Un autre miracle est la manière minutieuse avec laquelle le Créateur a calibré ces caractéristiques extraordinaires, afin de permettre le maintien de la vie.
L’eau
La majeure partie de notre planète est couverte d'eau.
Les océans et les mers composent les trois quarts de la surface de la Terre tandis que la Terre elle-même contient d'innombrables fleuves et lacs. La neige et la glace sur les sommets des hautes montagnes sont de l'eau sous forme gelée. Une partie substantielle de l'eau de la Terre est dans les cieux. Chaque nuage contient des milliers - parfois des millions - de tonnes d'eau sous forme de vapeur. De temps en temps, une partie de cette vapeur d'eau se transforme en gouttes liquides et tombe sur terre : en d'autres termes, il pleut. Même l'air que vous respirez en ce moment contient une certaine quantité de vapeur d'eau.
En bref, peu importe l'endroit dans lequel vous vous trouvez sur terre, de l'eau sera toujours à proximité de vous. Effectivement, même la pièce dans laquelle vous êtes assis en ce moment contient probablement quarante à cinquante litres d'eau. Jetez un coup d'œil autour de vous.
N'arrivez-vous pas à en trouver la source ? Regardez encore, cette fois-ci plus soigneusement, en soulevant vos yeux de ce livre et en regardant vos mains, vos bras, vos jambes et votre corps. La masse de 40-50 litres d'eau : C'est vous !
C'est vous car à peu près 70% du corps humain est constitué d'eau. Vos cellules contiennent plusieurs substances mais rien en aussi grande quantité et importance que l'eau. La plus grande partie du sang qui circule en vous est sans aucun doute de l'eau. Ceci n'est pas seulement valable pour les hommes : La majeure partie du corps des êtres vivants est composée d'eau. Sans eau semble-t-il, la vie est impossible.
L'eau est une substance qui a été spécialement conçue pour constituer la base de la vie.
Chacune de ses propriétés physiques et chimiques a été spécialement créée pour permettre à la vie d'émerger.
La conformité de l'eau
Le biochimiste A. E. Needham, dans son livre The Uniqueness of Biological Materials, souligne à quel point tout liquide est essentiel à la formation de la vie. Si les lois de l'univers avaient permis à seuls des solides ou à des gaz d'exister, la vie n'aurait jamais existé. La raison principale est que les atomes des solides sont statiques et très serrés les uns contre les autres et ne permettent pas les processus moléculaires dynamiques nécessaires à la formation de la vie.
Au sein des gaz, d'autre part, les atomes se déplacent librement et de façon chaotique : Il serait impossible pour les mécanismes complexes des formes vivantes de fonctionner au sein d'une telle structure.
En bref, l'existence d'un environnement liquide est essentielle pour qu'aient lieu les processus nécessaires à la vie. Le liquide le plus adéquat de tous ou plutôt, le seul liquide adéquat pour permettre l'émergence de la vie, est l'eau.
L'eau possède des propriétés qui conviennent parfaitement à la vie. Ceci a d'ailleurs attiré l'attention des scientifiques il y a bien longtemps. La première étude entreprise à ce sujet en détail est un livre édité en 1832 par le naturaliste anglais William Whewell : Astronomy and General Physics Considered with Reference to Natural Theology.
Whewell étudia les propriétés thermiques de l'eau et souligna que certaines d'entre elles semblaient violer les règles de la loi de la nature reconnues alors. La conclusion qu'il en a tirée est que ces incohérences doivent être considérées comme étant des preuves irréffutables que l'eau ait été créée dans le seul but de permettre à la vie d'émerger.
L'analyse la plus complète de cette conformité de l'eau à la vie a été faite par Lawrence Henderson, un professeur dans le Département de Biochimie de l'Université d'Harvard, un siècle environ après que le livre de Whewell a été publié. Henderson, dans son livre The Fitness of the Environment, reconnu plus tard par certains comme étant "le plus important travail scientifique du premier tiers du 20ème siècle", tire la conclusion suivante au sujet de l'environnement naturel du monde : « La perfection... [de ces composés constitue] une série de maximums - propriétés uniques ou quasi-uniques de l'eau, de dioxyde de carbone, de composants de carbone, d'hydrogène, d'oxygène et de l'océan - si nombreux, si divers, si complets parmi tant d'autres choses qui sont concernées par le problème, que ces maximums forment certainement ensemble la plus grande perfection possible ».
Les extraordinaires propriétés thermiques de l'eau
Un des sujets traités dans le livre d'Henderson porte sur les propriétés thermiques de l'eau. Henderson mentionne que l'eau revêt cinq aspects distincts dans lesquels ses propriétés thermiques sont inhabituelles.
1) Tous les solides connus diminuent de taille lorsqu'ils se refroidissent. Cela est également valable pour tous les liquides connus : Quand leur température baisse, ils perdent du volume ; lorsque le volume diminue, la densité augmente et les parties plus froides du liquide deviennent par conséquent plus lourdes. C'est pourquoi les formes solides des substances pèsent plus lourd (en volume) en comparaison de leurs formes liquides. Pourtant, il existe dans le cas de l'eau une exception à cette règle. Tout comme les autres liquides, l'eau se rétrécit en volume lorsqu'elle se refroidit, mais cela seulement jusqu'à une certaine température (4°C). Cependant, à la différence de tout autre liquide connu, elle commence ensuite soudainement à se dilater et, quand finalement elle se solidifie (se gèle), elle se dilate encore plus. Par conséquent, "l'eau solide" est plus légère que "l'eau liquide". Selon les lois ordinaires de la physique, l'eau solide, c'est-à-dire la glace, devrait être plus lourde que l'eau liquide et couler au fond lorsqu'elle se solidifie : Au lieu de cela, elle flotte.
2) Quand la glace fond ou quand l'eau se vaporise, elle absorbe la chaleur de son environnement. Lors du processus inverse, (c'est-à-dire quand l'eau gèle ou quand la vapeur prend la forme d'un précipitant), cette chaleur est libérée. En physique, le terme de "chaleur latente" est employé pour décrire ce fait.78 Tous les liquides ont une certaine chaleur latente mais celle de l'eau est parmi les plus connues. A des températures "normales", le seul liquide dont la chaleur latente pendant la congélation est supérieure à celle de l'eau est l'ammoniaque. Par contre, en termes de propriétés de chaleur latente pendant la vaporisation, aucun liquide ne peut rivaliser avec l'eau.
3) La "capacité thermique" de l'eau, c'est-à-dire la quantité de chaleur nécessaire pour augmenter d'1 degré la température de l'eau, est supérieure à celle de la majorité des autres liquides.
4) La conductivité thermique de l'eau, soit sa capacité de conduire la chaleur, est au moins quatre fois plus grande que celle de n'importe quel autre liquide.
5) La conductivité thermique de la glace et de la neige est par ailleurs faible.
Maintenant, vous vous demandez probablement quelle est l'importance de ces cinq propriétés physiques d'ordre plutôt technique. La signification de chacune d'entre elles est énorme car la vie en général, et notre propre vie en particulier, ne sont possibles dans ce monde que parce que ces cinq propriétés co-existent.
Examinons-les maintenant une à une.
L'effet de congélation "du haut vers le bas"
Les liquides se gèlent de bas en haut ; seule l'eau se gèle de haut en bas. Ceci est la première propriété inhabituelle de l'eau mentionnée ci-dessus et est crucial pour l'existence même de l'eau sur la surface de la Terre. En effet, si la glace ne flottait pas, la plupart de l'eau de notre planète serait enfermée dans la glace et la vie serait dès lors impossible dans les mers, les lacs, les étangs et les fleuves.
Examinons cela en détail pour en comprendre les raisons. Il existe beaucoup d'endroits dans le monde où la température, en hiver, tombe considérablement au-dessous de 0°C.
Naturellement, un tel froid affecte l'eau des mers, des lacs, etc. Ces masses d'eaux se refroidissent de plus en plus et commencent à se geler en parties. Si la glace ne se comportait pas de cette façon (en d'autres termes, si elle ne flottait pas), elle coulerait au fond alors que les parties plus chaudes de l'eau remonteraient à la surface et seraient exposées à l'air. Mais, comme la température de cet air est de toute manière inférieure à zéro, ces parties plus chaudes se gèleraient aussi et couleraient au fond. Ce processus continuerait ainsi jusqu'à ce qu'il n'y ait plus du tout d'eau liquide. Cependant, ce n'est pas le cas. Voici ce qui se passe réellement : Quand elle se refroidit, l'eau s'alourdit jusqu'à ce qu'elle atteigne 4°C où tout le processus change radicalement. A cette température, l'eau commence à se dilater et s'allège car la température diminue. Par conséquent, l'eau à 4°C reste au fond, l'eau à 3°C se maintient légèrement au-dessus, l'eau à 2°C encore un peu plus au-dessus et ainsi de suite. Seule l'eau en surface atteint 0°C et gèle. Mais c'est uniquement la surface de l'eau qui est gelée : La couche d'eau à 4°C qui se trouve sous la glace demeure liquide et est suffisante pour que les créatures et les plantes sous-marines continuent à vivre.
A ce stade, il est important de souligner que la cinquième propriété de l'eau - la faible conductivité thermique de la glace et de la neige - est cruciale dans ce processus. Comme la glace et la neige sont de mauvaises conductrices de chaleur, leurs couches respectives empêchent la chaleur qui se trouve sous elles dans l'eau de s'échapper dans l'atmosphère. A cause de cela, même si la température de l'air tombe à -50°C, la couche de glace marine ne connaîtra jamais une épaisseur de plus d'un mètre ou deux mais comportera, par contre, de nombreuses fissures. De cette manière, les créatures qui vivent dans les régions polaires tels que les phoques et les pingouins peuvent en profiter pour atteindre l'eau sous la glace.
Il est utile de rappeler aux lecteurs ce qui se produirait si l'eau ne se comportait pas de telle sorte mais se comportait comme les autres liquides. Supposons que l'eau, comme tous les autres liquides, continue à devenir plus dense suite à la baisse de la température et que la glace coule au fond. Que se passerait-il alors ?
Dans ce cas-là, le processus de congélation dans les océans et dans les mers se produirait de bas en haut car il n'existerait aucune couche de glace sur la surface pour empêcher la chaleur restante de s'échapper. En d'autres termes, la plupart des lacs, des mers et des océans sur terre gèleraient et ne comporteraient qu'une couche d'eau de quelques mètres de profondeur en surface. Même si la température de l'air augmentait, la glace qui se trouverait en bas ne fondrait jamais complètement. Dans de telles mers, aucun être vivant ne pourrait exister et, dans un système écologique composé de mers mortes, la vie sur terre serait également impossible. En d'autres termes, si l'eau ne se comportait pas de cette façon "inhabituelle" et réagissait autrement, notre planète serait sans vie.
Pourquoi l'eau n'agit-elle pas normalement ? Pourquoi commence-t-elle soudainement à se dilater à 4°C au lieu de continuer à se contracter comme elle devrait le faire ?
C'est une question à laquelle personne n'a jamais pu répondre.
La Sudation et le Refroidissement
La deuxième et troisième propriétés de l'eau mentionnées ci-dessus -sa chaleur latente élevée et sa capacité thermique plus grande proportionnellement que celles des autres liquides- sont également pour nous de la plus haute importance. Ces deux propriétés sont les clés d'une fonction corporelle importante : La sudation. Au fait, pourquoi suons-nous ?
Tous les mammifères ont des températures corporelles assez proches des uns aux autres. Bien qu'il existe certes une légère variation, celle-ci est faible. La température des corps des mammifères se situe donc entre 35 et 40°C. Celle des êtres humains est de 37°C sous conditions normales. C'est une température cruciale qui doit absolument être conservée constante. Si la température de notre corps diminuait de quelques degrés seulement, plusieurs de ses fonctions essentielles ne fonctionneraient pas. Si elle augmentait même de quelques fractions d'un degré, quand nous sommes malades par exemple, les répercussions pourraient être dévastatrices. Une température corporelle supérieure à 40°C est susceptible de causer la mort.
En bref, notre température corporelle a un équilibre crucial qui ne permet qu'à de très petites variations d'exister.
Cependant, notre corps a un sérieux problème : Il est tout le temps actif. Tout mouvement physique, même celui des machines, requiert une certaine production d'énergie. Mais, chaque fois que cette énergie est produite, de la chaleur est générée comme sous-produit. Vous pouvez d'ailleurs vous en rendre compte par vous-même. Mettez ce livre de côté et allez courir dix-kilomètres sous un soleil torride, vous verrez à quel point votre corps se chauffe.
Mais en fait, si vous y pensez, vous vous rendrez compte que vous n'êtes pas devenus aussi chaud que vous auriez dû l'être...
L'unité de la chaleur est la calorie. Une personne normale courant 10 kilomètres en une heure produira environ 1.000 calories de chaleur. Votre corps doit se débarrasser de cette chaleur.
S'il ne le fait pas, vous tomberiez dans le coma au bout d'un kilomètre.
Ce danger est cependant évité grâce aux deux propriétés de l'eau mentionnées plus haut.
La première d'entre elles est la spécificité de la capacité thermique de l'eau : Il faut en effet une grande quantité de chaleur pour augmenter la température de l'eau. Presque 70% de notre corps est constitué d'eau mais, en raison de sa capacité thermique, cette eau ne se chauffe pas très rapidement. Imaginez un mouvement qui causerait une augmentation de 10°C de votre chaleur corporelle. Si notre corps était constitué d'alcool au lieu d'eau, ce même mouvement provoquerait une augmentation de 20°C et, pour d'autres substances aux capacités thermiques encore inférieures, la situation serait encore pire : Une augmentation de 50°C pour le sel, de 100°C pour le fer et de 300°C pour le plomb. La capacité thermique élevée de l'eau empêche que de tels changements puissent avoir lieu.
Cependant, une augmentation de 10°C suffirait pour causer la mort, comme nous l'avons déjà mentionné ci-dessus. Pour éviter cela, la deuxième propriété de l'eau -la chaleur latente élevée- entre en jeu.
Pour se tenir au frais de la chaleur produite, le corps utilise un mécanisme appelé sudation. Quand nous suons, l'eau se répand sur la surface de notre peau et s'évapore rapidement. Mais, comme la chaleur latente de l'eau est très élevée, cette évaporation exige de grandes quantités de chaleur. La chaleur disparaît donc du corps et nous restons ainsi au frais. Ce processus de refroidissement est si efficace que nous pouvons parfois avoir froid même lorsque le temps est plutôt chaud.
Par conséquent, quelqu'un qui a couru dix kilomètres réduira la température de son corps de 6°C dû à l'évaporation qui est équivalente, dans ce cas, à un litre d'eau. Plus cette personne dépense d'énergie, plus la température de son corps augmentera mais, en même temps, cette personne suera davantage et ainsi son corps se refroidira. Parmi les facteurs qui rendent possible ce merveilleux système de thermostat du corps, le rôle des propriétés thermiques de l'eau est de tout premier ordre. Aucun autre liquide ne serait capable de permettre la sudation aussi bien que le fait l'eau. Si c'était de l'alcool par exemple, la diminution de chaleur serait seulement de 2.2°C ; même dans le cas de l'ammoniaque, elle serait seulement de 3.6°C.
Il existe de plus un autre aspect important : Si la chaleur libérée du corps n'était pas transmise en surface, soit vers la peau, ni les deux propriétés de l'eau ni le processus de sudation ne seraient utiles. La structure du corps doit être en plus fortement conductrice de chaleur. C'est à ce moment qu'une autre propriété essentielle de l'eau entre en jeu : A la différence de tous les autres liquides connus, l'eau a une très grande capacité de conductivité thermique, en d'autres mots, elle comporte la capacité de conduire de la chaleur.
Pour cette raison, le corps conduit vers la peau la chaleur produite à l'intérieur. (Les vaisseaux sanguins proches de la peau se dilatent pour permettre ce phénomène et c'est pour cette raison que nous rougissons quand nous avons trop chaud.) Si la conductivité thermique de l'eau était d'un facteur de deux ou trois de moins, la vitesse de transport de la chaleur vers la peau serait beaucoup plus lente et la vie serait impossible pour des formes vivantes complexes telles que les mammifères.
Tout ceci démontre que les trois propriétés thermiques "inhabituelles" de l'eau se doivent de fonctionner ensemble pour atteindre un but commun : Refroidir les corps des formes vivantes complexes comme les hommes. L'eau est un liquide qui a été spécialement conçu pour cette tâche.
Un monde tempéré
Les cinq propriétés thermiques différentes de l'eau mentionnées dans le livre d'Henderson The Fitness of Environment jouent également un rôle clé dans la formation du climat équilibré et doux de la Terre.
La chaleur latente et la capacité thermique de l'eau, toutes deux plus élevées que celles des autres liquides, sont les raisons pour lesquelles les eaux se chauffent et se refroidissent plus lentement que la terre. Sur terre, la différence de température entre les endroits les plus chauds et les plus froids peut atteindre 140°C ; dans la mer, cette différence est de tout au plus de 15-20°C. Il en est de même pour la différence de température entre le jour et la nuit : Dans les endroits les plus arides de la terre, la différence de température peut être au maximum de 20-30°C ; dans la mer, cette différence n'est jamais de plus de quelques degrés. Les mers ne sont pas les seules à être affectées de cette façon : La vapeur d'eau dans l'atmosphère est également un grand agent d'équilibrage. Une des conséquences de ceci est que dans des régions désertiques où il y a très peu de vapeur d'eau, la différence de température entre le jour et la nuit est extrême alors que dans les régions au climat maritime, la différence est moindre.
Grâce aux uniques propriétés thermiques de l'eau, la différence de température entre l'été et l'hiver ou entre le jour et la nuit demeure constamment dans des limites propices à la vie des êtres vivants. Si, par contre, il y avait moins d'eau sur la surface de la terre, les différences de température entre le jour et la nuit seraient beaucoup plus élevées, de vastes étendues de terre seraient désertes et la vie aurait été impossible ou, tout au moins, beaucoup plus difficile. En d'autres termes, si les propriétés thermiques de l'eau avaient été différentes de ce qu'elles sont maintenant, la planète sur laquelle nous vivons aurait été hostile à la vie humaine.
Henderson tira la conclusion suivante après avoir examiné toutes ces propriétés thermiques de l'eau : « Pour résumer, cette propriété paraît posséder une importance triple. Premièrement, elle fonctionne d'une manière puissante afin d'égaliser et de modérer la température de la Terre ; deuxièmement, elle rend possible une régulation efficace de la température des organismes vivants ; et troisièmement, elle favorise le cycle météorologique. Tous ces effets sont assurément vrais, car à cet égard, aucune autre substance ne peut rivaliser avec l'eau »
Haute Tension de Surface
Les propriétés de l'eau que nous avons examinées jusqu'ici sont thermiques : A savoir des propriétés relatives à la chaleur. De plus, l'eau a également un certain nombre de propriétés physiques qui sont aussi extraordinairement bien adaptées à la vie.
L'une d'entre elles est la tension très élevée qui se trouve à la surface de l'eau. "La tension de surface" peut être définie comme étant le comportement de la surface libre d'un liquide qui agit comme une peau élastique sous tension. Ceci est dû aux forces d'attraction qui existent entre les molécules à la surface du liquide.
L'eau nous permet de voir les meilleurs exemples de répercussions de tension de surface. En effet, cette tension de surface de l'eau est si élevée qu'elle produit d'étranges phénomènes physiques. Par exemple, une tasse peut contenir une masse d'eau légèrement plus élevée que sa propre taille sans se renverser. Ou une aiguille en métal soigneusement placée sur une surface aqueuse immobile flottera.
La tension de surface de l'eau est beaucoup plus élevée que celle de tout autre liquide connu.
Ce phénomène a des conséquences biologiques cruciales pour la vie des plantes en particulier.
Vous êtes-vous déjà demandés par hasard comment les plantes peuvent-elles transporter de l'eau de plusieurs mètres de profondeurs vers le haut et ceci sans pompes et sans muscles ? La réponse à cette énigme réside dans "la tension de surface". Les canaux qui se trouvent dans les racines et les tiges des plantes sont conçus de façon à profiter de cette tension de surface élevée. Ces canaux s'amincissent le plus ils s'allongent et font que l'eau grimpe d'elle-même.
Ce qui rend cette merveilleuse conception possible est la tension élevée de surface de l'eau. Si la tension de surface de l'eau était aussi basse que celle de la plupart des liquides, il serait physiologiquement impossible pour de grandes plantes telles que les arbres de vivre sur la terre sèche.
Une autre conséquence importante de la tension élevée de surface de l'eau est la fragmentation des roches. La tension de surface est si élevée que l'eau peut pénétrer par la moindre des fissures dans les cavités les plus profondes des roches où elle se gèle quand la température tombe au-dessous de zéro. L'eau, comme nous venons de le voir, se dilate quand elle se gèle.
Cette dilatation exerce une pression sur la roche par l'intérieur, et fait que cette dernière finit par se casser. Ce processus est extrêmement important parce qu'il libère les minéraux emprisonnés dans la roche dans l'environnement et contribue ainsi à la formation du sol.
Les propriétés chimiques de l'eau
En plus de ses propriétés physiques, les propriétés chimiques de l'eau sont aussi extraordinairement bien adaptées à la vie. Avant toute chose, soulignons que l'eau est un excellent solvant : Presque toutes les substances chimiques se dissolvent dans l'eau.
Une des conséquences les plus importantes de la solvabilité de l'eau est que les minéraux utiles et autres substances semblables retenus dans la terre se dissolvent dans l'eau et sont ensuite transportés jusqu'à la mer par les fleuves. On estime que chaque année, cinq milliards de tonnes de minéraux sont transportés de cette façon jusqu'à la mer. Ces substances sont essentielles à la vie marine.
L'eau accélère (catalyse) également presque toutes les réactions chimiques connues. Une autre propriété chimique importante de l'eau est que sa réactivité chimique se déroule à un niveau idéal. L'eau n'est ni trop réactive et ainsi potentiellement destructive (comme l'acide sulfurique par exemple), ni trop inerte (comme l'argon qui ne participe à aucunes réactions chimiques). Michael Denton précisa : « Il semble que, comme toutes ses autres propriétés, la réactivité de l'eau est idéalement adaptée pour son rôle biologique et géologique »
Des détails supplémentaires confirmant la perfection des propriétés chimiques sont constamment en train d'être révélés par des chercheurs qui étudient ce sujet. Harold Morowitz, un professeur de biophysique de l'Université de Yale, fit ce commentaire : « Ces dernières années de recherche ont mené à la découverte d'une nouvelle propriété de l'eau (i.e., la conductibilité du proton) qui semble être spécifique à cette substance, qui est un élément clé du transfert d'énergie biologique et qui joua certainement un rôle important dans l'origine de la vie. Le plus nous apprenons, le plus nous sommes impressionnés devant la précision de la justesse de la nature... ».
La viscosité idéale de l'eau
Chaque fois que nous pensons à un liquide, l'image qui se forme dans nos esprits est celle d'une substance extrêmement fluide. Dans la réalité, le degré de viscosité des liquides varie grandement : La viscosité du goudron, de la glycérine, de l'huile d'olive et de l'acide sulfurique varie par exemple considérablement. Lorsque nous comparons d'autres liquides à l'eau, la différence devient encore bien plus évidente. L'eau est en effet 10 millions fois plus fluide que le goudron, 1.000 fois plus que la glycérine, 100 fois plus que l'huile d'olive et 25 fois plus que l'acide sulfurique.
Comme cette rapide comparaison nous l'indique, l'eau a un degré de viscosité très faible. En effet, en la comparant à d'autres substances telles que l'éther et l'hydrogène liquide, le degré de viscosité de l'eau nous apparaît comme étant inférieur à toutes sauf aux gaz.
La faible viscosité de l'eau a-t-elle une importance pour nous ? Les choses seraient-elles différentes si ce liquide essentiel était un peu plus ou moins visqueux ? Michael Denton répond à cette question : « La perfection de l'eau serait probablement moindre si sa viscosité était plus faible. Si la viscosité de l'eau était aussi faible que celle de l'hydrogène liquide, les structures des systèmes vivants subiraient des mouvements bien plus violents sous l'effet des forces centrifuges. Si la viscosité de l'eau était beaucoup plus faible, les structures fragiles seraient facilement perturbées... et l'eau serait incapable d'entretenir les structures microscopiques complexes. L'architecture moléculaire fragile de la cellule ne survivrait probablement pas.
Si la viscosité de l'eau était plus élevée, le mouvement de contrôle des grandes macromolécules et en particulier, des structures telles que les mitochondries et les petites organelles, serait impossible. Il en serait de même pour des processus comme la division cellulaire. Ainsi, toutes les activités indispensables de la cellule seraient gelées et la vie cellulaire serait impossible. Le développement des organismes vivants supérieurs, qui dépend entièrement sur la capacité des cellules à se déplacer et à ramper pendant l'embryogenèse, serait certainement impossible si la viscosité de l'eau était même légèrement plus élevée que maintenant ».
La faible viscosité de l'eau est essentielle non seulement pour le déplacement cellulaire mais également pour le système circulatoire.
Toutes les créatures vivantes dont le corps est plus grand qu'un quart de millimètre possèdent un système circulatoire centralisé : Au-dessous de cette taille, il est impossible que la nourriture et l'oxygène se répandent dans l'organisme. En d'autres mots, ils ne pourraient pas être incorporés directement dans la cellule et leurs résidus ne pourraient pas être évacués.
Comme le corps d'un organisme comporte de nombreuses cellules, il est indispensable que l'oxygène et l'énergie incorporés par le corps leur soient distribués (pompés) par une sorte de "conduit" ; parallèlement, d'autres canaux sont nécessaires pour emporter les déchets. Ces "conduits" sont en fait les veines et les artères du système circulatoire. Le cœur est la pompe qui permet à ce système de fonctionner tandis que la substance transportée par ces "conduits" est le liquide que nous appelons "sang", composé principalement d'eau (95% du plasma sanguin –la substance qui subsiste après que les cellules sanguines, les protéines et les hormones sont retirées- est de l'eau).
C'est pourquoi la viscosité de l'eau est très importante pour un fonctionnement efficace du système circulatoire. Si l'eau, par exemple, détenait la viscosité du goudron, aucun cœur organique ne pourrait la pomper. Si l'eau détenait la viscosité de l'huile d'olive, qui est cent millions de fois moins visqueuse que le goudron, le cœur pourrait la pomper, mais il serait alors extrêmement difficile que le sang puisse atteindre tous les milliards de capillaires qui composent nos corps.
Examinons de plus près ces capillaires dont la fonction principale est de transporter l'oxygène, l'alimentation, les hormones etc. qui sont nécessaires à la vie de chacune des cellules de notre corps. Si une cellule est à une distance de plus de 50 microns (un micron équivaut à un millième de millimètre) d'un capillaire, elle ne peut pas profiter des "services" de ce capillaire.
Les cellules qui sont à une distance de plus de 50 microns d'un capillaire mourraient de faim.
C'est pour cette raison que le corps humain a été créé de telle façon à ce que les capillaires forment un réseau qui puisse le pénétrer complètement. Le corps humain comporte environ 5 milliards de capillaires dont la longueur totale, mesurée de bout en bout, est d'environ 950 kilomètres. Chez quelques mammifères, il existe plus de 3.000 capillaires par centimètre carré de tissu musculaire. Si vous rassembliez dix mille des plus petits capillaires que comporte notre corps humain, le faisceau qui en résulterait serait aussi épais qu'une mine d'un crayon.
Le diamètre de ces capillaires varie entre 3 et 5 microns : Ce n'est que trois à cinq millièmes de millimètre.
Si le sang se devait de pénétrer à travers ces passages qui se rétrécissent sans les bloquer ou les ralentir, il faudrait qu'il soit fluide et, grâce à la faible viscosité de l'eau, il l'est. Selon Michael Denton, si la viscosité de l'eau était juste un peu plus élevée que ce qu'elle est, le système circulatoire du sang serait complètement inutile : « Un système capillaire fonctionnera si et seulement si le fluide pompé par ses tubes constitutifs a une viscosité très faible. Cette dernière est essentielle car l'écoulement est inversement proportionnel à la viscosité... Il est donc facile d'en déduire que si la viscosité de l'eau avait une valeur légèrement plus élevée que sa valeur actuelle, le pompage du sang par un lit capillaire exigerait une énorme pression et seul une infime quantité de système circulatoire fonctionnerait... Si la viscosité de l'eau était légèrement plus élevée et les plus petits capillaires fonctionnels étaient de 10 microns de diamètre au lieu de 3, les capillaires devraient alors occuper pratiquement tout le tissu musculaire afin de fournir un approvisionnement efficace en oxygène et en glucose. Par conséquent, la conception des formes macroscopiques de la vie serait impossible ou énormément réduite... Il semble alors que la viscosité de l'eau doit comporter des caractéristiques très proches de celles qu'elle détient actuellement si l'eau se veut d'être un support convenable pour la vie ».
En d'autres termes, comme toutes les autres propriétés déjà mentionnées, la viscosité de l'eau a également été créée "sur mesure" pour la vie. En étudiant les viscosités d'autres liquides, nous avons vu qu'elles différaient entre elles de milliards de facteurs. Parmi tous ceux-ci, il en existe un dont la viscosité a été créée "sur mesure" : L'eau.
La pluie
La pluie est l'un des facteurs les plus importants de la vie sur terre. Elle est un préalable à la présence de la vie sur terre. La pluie, bénéfique et indispensable à tout être vivant, est mentionnée dans divers versets du Coran avec des informations substantielles concernant sa formation, ses proportions et ses effets. L'impossibilité que de telles informations puissent avoir été connues au moment de la révélation du Coran nous prouve encore une fois qu’il représente la parole de Dieu. Examinons maintenant cette information.
La quantité de pluie
Dans le Coran, la pluie est définie comme étant de l'eau qui est envoyée vers le bas suivant une mesure :
43, [11] : Celui qui a fait descendre l’eau du ciel avec mesure et avec laquelle Nous ranimons une cité morte (aride). Ainsi vous serez ressuscités
Cette "mesure" mentionnée dans ce verset fait appel à certaines caractéristiques de la pluie.
Tout d'abord, la quantité de pluie qui tombe sur terre est toujours identique. On estime qu’en une seconde, 16 millions de tonnes d'eau s'évaporent de la terre. Ce nombre est exactement égal à la quantité d'eau qui tombe sur terre en une seconde. Conclusion: l'eau circule sans interruption en un cycle équilibré selon une "mesure".
Une autre règle précisée concernant la pluie est sa vitesse de chute. L'altitude minimum des nuages de pluie est de 1200 mètres. Une fois lâché de cette hauteur, un objet d’une taille et d’un poids identiques à une goutte de pluie, accélère sans cesse et tombe sur terre à une vitesse de 558 km/h.
Il est clair que n'importe quel objet qui frapperait la terre à cette vitesse serait gravement endommagé. Si la pluie tombait d’une autre manière, toutes les terres moissonnées seraient détruites, les zones résidentielles, les maisons et les voitures seraient endommagées, les gens ne pourraient plus marcher dans les rues sans prendre de précautions supplémentaires. De plus, ces calculs n’ont été faits que pour des nuages situés à 1200 mètres d’altitude, alors qu'il existe également des nuages de pluie qui s’élèvent à une altitude de 10.000 mètres.
Une goutte de pluie tombant d'une telle hauteur devrait atteindre une vitesse destructrice.
Mais le scénario écrit pour la pluie a décidé de la mettre en scène d’une autre façon. Quelle que soit leur hauteur de départ, la vitesse moyenne des gouttes de pluie n'est que de 8 à 10 km/h quand elles atteignent la terre, et ceci grâce à la forme spéciale qu'elles prennent. Cette forme spéciale augmente l'effet de frottement contenu dans l'atmosphère et empêche que les gouttes de pluie ne dépassent une certaine vitesse "limite". (De nos jours, les parachutes sont conçus en utilisant cette technique.)
Ce n'est pas tout au sujet des "règles" de la pluie. Par exemple, soulignons qu’au sein des couches atmosphériques où se forme la pluie, la température peut baisser jusqu'à -40°C. En dépit de ceci, les gouttes de pluie ne se transforment jamais en particules de glace. (Ce qui impliquerait certainement une menace mortelle pour les créatures vivant sur terre.) La raison est que l'eau de l'atmosphère est de l'eau pure. L'eau pure ne gèle pas, même à des températures très basses.
La formation de la pluie
Pendant longtemps, la formation de la pluie constituait un grand mystère pour les hommes. Ce n’est seulement qu’après l'invention de radars météorologiques qu’il a été possible de comprendre le mécanisme de la formation de la pluie. Celle-ci se déroule en trois étapes: d'abord, "la matière première" de la pluie monte vers le ciel; puis, des nuages se forment et finalement, les gouttes de pluie apparaissent.
Ces étapes sont clairement définies dans le Coran depuis des siècles :
30, [48] : Dieu, c’est Lui qui envoie les vents qui soulèvent des nuages, puis Il les étend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux. Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs. Puis, lorsqu’Il atteint avec elle qui Il veut parmi Ses serviteurs, les voilà qui se réjouissent.
Jetons maintenant un coup d'œil aux trois étapes mentionnées dans ce verset:
La première étape: "Dieu, c'est Lui qui envoie les vents..."
Les innombrables bulles d'air formées par l’écume des océans éclatent et causent l'éjection de particules d'eau vers le ciel. Ces particules, qui sont riches en sel, sont alors emportées par les vents et se déplacent en direction de l'atmosphère. Ces particules, qu’on nomme aérosols, forment alors des nuages sous forme de gouttelettes infimes en rassemblant autour d'elles-mêmes toute la vapeur d'eau émanant des mers, par un mécanisme appelé "piège à eau".
La deuxième étape: "qui soulèvent des nuages; puis Il les étend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux."
Les nuages sont donc formés à partir de vapeur d'eau qui se condense autour de ces cristaux de sel ou autour des particules de poussière qui se trouvent dans le ciel. Puisque les gouttes d'eau qui se trouvent à l’intérieur de ces derniers sont très petites (elles ont un diamètre compris entre 0,01 et 0,02 millimètres), les nuages sont suspendus dans l'air et s'étendent dans le ciel. C’est ainsi que le ciel est couvert de nuages.
La troisième étape: "Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs."
Dans cette étape, les particules d'eau qui entourent les cristaux de sel et les particules de poussière prennent petit à petit du volume. C’est ainsi que les gouttes se forment et, devenant plus lourdes que l'air, se détachent des nuages et commencent à tomber sur terre sous forme de pluie. Chaque étape de la formation de la pluie est annoncée dans les versets du Coran. En outre, ces étapes sont expliquées dans l'ordre où elles ont réellement lieu… Comme beaucoup d'autres phénomènes naturels, c'est encore le Coran qui en fournit la description la plus judicieuse sans compter le fait qu’elle a été faite il y a des siècles à un moment où il n’y avait pas la moindre avancée de la science humaine.
La pluie ou comment donner vie à une terre morte
Dans le Coran, plusieurs versets attirent notre attention sur une fonction particulière de la pluie : Dieu "fait revivre par elle une contrée morte". On rencontre ce même sens dans le verset suivant:
25, [48-49] : Nous fîmes descendre du ciel une eau pure et purifiante, pour faire revivre par elle une contrée morte, et donner à boire aux multiples bestiaux et hommes que Nous avons créés.
En plus de sa capacité à pourvoir la terre en eau, ce qui est indispensable aux êtres vivants, la pluie a également un effet fertilisant. Les gouttes de pluie, qui atteignent les nuages après s'être évaporées des mers, contiennent certaines substances "qui donneront vie" à une terre morte. Ces gouttes "qui donneront vie" à une terre morte sont appelées "gouttes de tension de surface". Elles se forment au niveau supérieur de la surface d’une mer, qui est à son tour appelée "couche micro" par les biologistes.
À l’intérieur de cette couche, qui est plus mince qu'un dixième de millimètre, il y a plusieurs résidus organiques dus à la pollution des algues et des zooplanctons microscopiques. Certains de ces résidus emmagasinent quelques éléments rares qui se trouvent dans l'eau de mer tel que le phosphore, le magnésium, le potassium ainsi que certains métaux lourds comme le cuivre, le zinc, le cobalt et le plomb. Ces gouttes chargées d'engrais sont alors soulevées jusqu’au ciel par les vents et, après un moment, retombent sur terre en même temps que les gouttes de pluie. Ce qui permet aux graines et aux plantes terrestres de trouver à leur tour divers sels et éléments minéraux nécessaires à leur croissance... Nous pouvons lire à ce sujet dans le Coran:
50, [9] : Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain qu’on moissonne.
Ces sels qui tombent en même temps que la pluie sont représentatifs de certains engrais (calcium, magnésium, potassium etc.) utilisés pour augmenter la fertilité. Les métaux lourds trouvés dans ces types d'aérosols sont également des éléments qui augmentent la fertilité du sol et assurent un meilleur développement des plantes. Les forêts se développent et s’alimentent pareillement à l'aide de ces aérosols d'origine marine. Ce sont 150 millions de tonnes d'engrais qui tombent sur la surface totale de la terre chaque année. À défaut d'une telle fertilisation naturelle, il n’existerait que peu de végétation sur terre et l'équilibre écologique serait endommagé. Ce qui est plus intéressant est que cette vérité, découverte par la science moderne, a été annoncée par Dieu dans le Coran il y a de cela plusieurs siècles.
Que nous dit cette conception miraculeuse de l’eau ?
Tout ce que nous avons vu dans ce chapitre prouve que les propriétés thermiques, physiques, chimiques et celles relatives à la viscosité de l'eau sont parfaitement adaptées pour permettre la naissance de la vie. L'eau est si bien conçue pour la vie que certaines lois mêmes de la nature sont parfois suspendues pour lui assurer son rôle. Un des meilleurs exemples est cette expansion inattendue et inexplicable qui a lieu dans le volume de l'eau quand sa température tombe en dessous de 4°C : Si cela ne se produisait pas, la glace ne flotterait pas, les mers se gèleraient et la vie serait impossible.
L'eau convient tout à fait à la vie à un tel degré que celui-ci ne peut être comparé à aucun autre liquide. La plus grande partie de cette planète -un monde dont les propriétés (température, lumière, spectre électromagnétique, atmosphère, surface etc.) sont appropriées pour la vie- est remplie de la quantité d'eau nécessaire pour la vie. Il est évident que tout ceci ne peut être accidentel et qu'il doit y avoir, à la place, l'existence d'une conception intentionnelle.
En d'autres termes, toutes les propriétés physiques et chimiques de l'eau nous prouvent qu'elle a été créée particulièrement bien pour permettre à la vie d'émerger. La terre, créée intentionnellement pour permettre à l'être humain d'y vivre, a été formée avec de l'eau spécialement conçue pour établir le fondement de la vie humaine. En l'eau, Allah nous a donné la vie et, grâce à elle, Il fait pousser les aliments dont nous avons tous besoin.
Cependant, l'aspect le plus important de tout ceci est que cette vérité, découverte par la science moderne, fut révélée dans le Coran, légué à l'humanité comme guide il y a quatorze siècles. En ce qui concerne l'eau et l'humanité, nous pouvons lire dans le Coran :
16, [10] : C’est Lui qui, du ciel, vous envoie de l’eau dont vous faites votre boisson et qui fait croître des pâturages pour vos troupeaux. [11] Grâce à cette eau, Il fait encore pousser les céréales, les oliviers, les palmiers, les vignes et toutes sortes d’arbres fruitiers. C’est là, en vérité, un signe pour ceux qui savent réfléchir !
La conception et les caractéristiques de l’eau suffisent comme preuves indéniables de l’œuvre d’un Créateur Tout-Puissant.
Un autre miracle est la manière minutieuse avec laquelle le Créateur a calibré ces caractéristiques extraordinaires, afin de permettre le maintien de la vie.
L’eau
La majeure partie de notre planète est couverte d'eau.
Les océans et les mers composent les trois quarts de la surface de la Terre tandis que la Terre elle-même contient d'innombrables fleuves et lacs. La neige et la glace sur les sommets des hautes montagnes sont de l'eau sous forme gelée. Une partie substantielle de l'eau de la Terre est dans les cieux. Chaque nuage contient des milliers - parfois des millions - de tonnes d'eau sous forme de vapeur. De temps en temps, une partie de cette vapeur d'eau se transforme en gouttes liquides et tombe sur terre : en d'autres termes, il pleut. Même l'air que vous respirez en ce moment contient une certaine quantité de vapeur d'eau.
En bref, peu importe l'endroit dans lequel vous vous trouvez sur terre, de l'eau sera toujours à proximité de vous. Effectivement, même la pièce dans laquelle vous êtes assis en ce moment contient probablement quarante à cinquante litres d'eau. Jetez un coup d'œil autour de vous.
N'arrivez-vous pas à en trouver la source ? Regardez encore, cette fois-ci plus soigneusement, en soulevant vos yeux de ce livre et en regardant vos mains, vos bras, vos jambes et votre corps. La masse de 40-50 litres d'eau : C'est vous !
C'est vous car à peu près 70% du corps humain est constitué d'eau. Vos cellules contiennent plusieurs substances mais rien en aussi grande quantité et importance que l'eau. La plus grande partie du sang qui circule en vous est sans aucun doute de l'eau. Ceci n'est pas seulement valable pour les hommes : La majeure partie du corps des êtres vivants est composée d'eau. Sans eau semble-t-il, la vie est impossible.
L'eau est une substance qui a été spécialement conçue pour constituer la base de la vie.
Chacune de ses propriétés physiques et chimiques a été spécialement créée pour permettre à la vie d'émerger.
La conformité de l'eau
Le biochimiste A. E. Needham, dans son livre The Uniqueness of Biological Materials, souligne à quel point tout liquide est essentiel à la formation de la vie. Si les lois de l'univers avaient permis à seuls des solides ou à des gaz d'exister, la vie n'aurait jamais existé. La raison principale est que les atomes des solides sont statiques et très serrés les uns contre les autres et ne permettent pas les processus moléculaires dynamiques nécessaires à la formation de la vie.
Au sein des gaz, d'autre part, les atomes se déplacent librement et de façon chaotique : Il serait impossible pour les mécanismes complexes des formes vivantes de fonctionner au sein d'une telle structure.
En bref, l'existence d'un environnement liquide est essentielle pour qu'aient lieu les processus nécessaires à la vie. Le liquide le plus adéquat de tous ou plutôt, le seul liquide adéquat pour permettre l'émergence de la vie, est l'eau.
L'eau possède des propriétés qui conviennent parfaitement à la vie. Ceci a d'ailleurs attiré l'attention des scientifiques il y a bien longtemps. La première étude entreprise à ce sujet en détail est un livre édité en 1832 par le naturaliste anglais William Whewell : Astronomy and General Physics Considered with Reference to Natural Theology.
Whewell étudia les propriétés thermiques de l'eau et souligna que certaines d'entre elles semblaient violer les règles de la loi de la nature reconnues alors. La conclusion qu'il en a tirée est que ces incohérences doivent être considérées comme étant des preuves irréffutables que l'eau ait été créée dans le seul but de permettre à la vie d'émerger.
L'analyse la plus complète de cette conformité de l'eau à la vie a été faite par Lawrence Henderson, un professeur dans le Département de Biochimie de l'Université d'Harvard, un siècle environ après que le livre de Whewell a été publié. Henderson, dans son livre The Fitness of the Environment, reconnu plus tard par certains comme étant "le plus important travail scientifique du premier tiers du 20ème siècle", tire la conclusion suivante au sujet de l'environnement naturel du monde : « La perfection... [de ces composés constitue] une série de maximums - propriétés uniques ou quasi-uniques de l'eau, de dioxyde de carbone, de composants de carbone, d'hydrogène, d'oxygène et de l'océan - si nombreux, si divers, si complets parmi tant d'autres choses qui sont concernées par le problème, que ces maximums forment certainement ensemble la plus grande perfection possible ».
Les extraordinaires propriétés thermiques de l'eau
Un des sujets traités dans le livre d'Henderson porte sur les propriétés thermiques de l'eau. Henderson mentionne que l'eau revêt cinq aspects distincts dans lesquels ses propriétés thermiques sont inhabituelles.
1) Tous les solides connus diminuent de taille lorsqu'ils se refroidissent. Cela est également valable pour tous les liquides connus : Quand leur température baisse, ils perdent du volume ; lorsque le volume diminue, la densité augmente et les parties plus froides du liquide deviennent par conséquent plus lourdes. C'est pourquoi les formes solides des substances pèsent plus lourd (en volume) en comparaison de leurs formes liquides. Pourtant, il existe dans le cas de l'eau une exception à cette règle. Tout comme les autres liquides, l'eau se rétrécit en volume lorsqu'elle se refroidit, mais cela seulement jusqu'à une certaine température (4°C). Cependant, à la différence de tout autre liquide connu, elle commence ensuite soudainement à se dilater et, quand finalement elle se solidifie (se gèle), elle se dilate encore plus. Par conséquent, "l'eau solide" est plus légère que "l'eau liquide". Selon les lois ordinaires de la physique, l'eau solide, c'est-à-dire la glace, devrait être plus lourde que l'eau liquide et couler au fond lorsqu'elle se solidifie : Au lieu de cela, elle flotte.
2) Quand la glace fond ou quand l'eau se vaporise, elle absorbe la chaleur de son environnement. Lors du processus inverse, (c'est-à-dire quand l'eau gèle ou quand la vapeur prend la forme d'un précipitant), cette chaleur est libérée. En physique, le terme de "chaleur latente" est employé pour décrire ce fait.78 Tous les liquides ont une certaine chaleur latente mais celle de l'eau est parmi les plus connues. A des températures "normales", le seul liquide dont la chaleur latente pendant la congélation est supérieure à celle de l'eau est l'ammoniaque. Par contre, en termes de propriétés de chaleur latente pendant la vaporisation, aucun liquide ne peut rivaliser avec l'eau.
3) La "capacité thermique" de l'eau, c'est-à-dire la quantité de chaleur nécessaire pour augmenter d'1 degré la température de l'eau, est supérieure à celle de la majorité des autres liquides.
4) La conductivité thermique de l'eau, soit sa capacité de conduire la chaleur, est au moins quatre fois plus grande que celle de n'importe quel autre liquide.
5) La conductivité thermique de la glace et de la neige est par ailleurs faible.
Maintenant, vous vous demandez probablement quelle est l'importance de ces cinq propriétés physiques d'ordre plutôt technique. La signification de chacune d'entre elles est énorme car la vie en général, et notre propre vie en particulier, ne sont possibles dans ce monde que parce que ces cinq propriétés co-existent.
Examinons-les maintenant une à une.
L'effet de congélation "du haut vers le bas"
Les liquides se gèlent de bas en haut ; seule l'eau se gèle de haut en bas. Ceci est la première propriété inhabituelle de l'eau mentionnée ci-dessus et est crucial pour l'existence même de l'eau sur la surface de la Terre. En effet, si la glace ne flottait pas, la plupart de l'eau de notre planète serait enfermée dans la glace et la vie serait dès lors impossible dans les mers, les lacs, les étangs et les fleuves.
Examinons cela en détail pour en comprendre les raisons. Il existe beaucoup d'endroits dans le monde où la température, en hiver, tombe considérablement au-dessous de 0°C.
Naturellement, un tel froid affecte l'eau des mers, des lacs, etc. Ces masses d'eaux se refroidissent de plus en plus et commencent à se geler en parties. Si la glace ne se comportait pas de cette façon (en d'autres termes, si elle ne flottait pas), elle coulerait au fond alors que les parties plus chaudes de l'eau remonteraient à la surface et seraient exposées à l'air. Mais, comme la température de cet air est de toute manière inférieure à zéro, ces parties plus chaudes se gèleraient aussi et couleraient au fond. Ce processus continuerait ainsi jusqu'à ce qu'il n'y ait plus du tout d'eau liquide. Cependant, ce n'est pas le cas. Voici ce qui se passe réellement : Quand elle se refroidit, l'eau s'alourdit jusqu'à ce qu'elle atteigne 4°C où tout le processus change radicalement. A cette température, l'eau commence à se dilater et s'allège car la température diminue. Par conséquent, l'eau à 4°C reste au fond, l'eau à 3°C se maintient légèrement au-dessus, l'eau à 2°C encore un peu plus au-dessus et ainsi de suite. Seule l'eau en surface atteint 0°C et gèle. Mais c'est uniquement la surface de l'eau qui est gelée : La couche d'eau à 4°C qui se trouve sous la glace demeure liquide et est suffisante pour que les créatures et les plantes sous-marines continuent à vivre.
A ce stade, il est important de souligner que la cinquième propriété de l'eau - la faible conductivité thermique de la glace et de la neige - est cruciale dans ce processus. Comme la glace et la neige sont de mauvaises conductrices de chaleur, leurs couches respectives empêchent la chaleur qui se trouve sous elles dans l'eau de s'échapper dans l'atmosphère. A cause de cela, même si la température de l'air tombe à -50°C, la couche de glace marine ne connaîtra jamais une épaisseur de plus d'un mètre ou deux mais comportera, par contre, de nombreuses fissures. De cette manière, les créatures qui vivent dans les régions polaires tels que les phoques et les pingouins peuvent en profiter pour atteindre l'eau sous la glace.
Il est utile de rappeler aux lecteurs ce qui se produirait si l'eau ne se comportait pas de telle sorte mais se comportait comme les autres liquides. Supposons que l'eau, comme tous les autres liquides, continue à devenir plus dense suite à la baisse de la température et que la glace coule au fond. Que se passerait-il alors ?
Dans ce cas-là, le processus de congélation dans les océans et dans les mers se produirait de bas en haut car il n'existerait aucune couche de glace sur la surface pour empêcher la chaleur restante de s'échapper. En d'autres termes, la plupart des lacs, des mers et des océans sur terre gèleraient et ne comporteraient qu'une couche d'eau de quelques mètres de profondeur en surface. Même si la température de l'air augmentait, la glace qui se trouverait en bas ne fondrait jamais complètement. Dans de telles mers, aucun être vivant ne pourrait exister et, dans un système écologique composé de mers mortes, la vie sur terre serait également impossible. En d'autres termes, si l'eau ne se comportait pas de cette façon "inhabituelle" et réagissait autrement, notre planète serait sans vie.
Pourquoi l'eau n'agit-elle pas normalement ? Pourquoi commence-t-elle soudainement à se dilater à 4°C au lieu de continuer à se contracter comme elle devrait le faire ?
C'est une question à laquelle personne n'a jamais pu répondre.
La Sudation et le Refroidissement
La deuxième et troisième propriétés de l'eau mentionnées ci-dessus -sa chaleur latente élevée et sa capacité thermique plus grande proportionnellement que celles des autres liquides- sont également pour nous de la plus haute importance. Ces deux propriétés sont les clés d'une fonction corporelle importante : La sudation. Au fait, pourquoi suons-nous ?
Tous les mammifères ont des températures corporelles assez proches des uns aux autres. Bien qu'il existe certes une légère variation, celle-ci est faible. La température des corps des mammifères se situe donc entre 35 et 40°C. Celle des êtres humains est de 37°C sous conditions normales. C'est une température cruciale qui doit absolument être conservée constante. Si la température de notre corps diminuait de quelques degrés seulement, plusieurs de ses fonctions essentielles ne fonctionneraient pas. Si elle augmentait même de quelques fractions d'un degré, quand nous sommes malades par exemple, les répercussions pourraient être dévastatrices. Une température corporelle supérieure à 40°C est susceptible de causer la mort.
En bref, notre température corporelle a un équilibre crucial qui ne permet qu'à de très petites variations d'exister.
Cependant, notre corps a un sérieux problème : Il est tout le temps actif. Tout mouvement physique, même celui des machines, requiert une certaine production d'énergie. Mais, chaque fois que cette énergie est produite, de la chaleur est générée comme sous-produit. Vous pouvez d'ailleurs vous en rendre compte par vous-même. Mettez ce livre de côté et allez courir dix-kilomètres sous un soleil torride, vous verrez à quel point votre corps se chauffe.
Mais en fait, si vous y pensez, vous vous rendrez compte que vous n'êtes pas devenus aussi chaud que vous auriez dû l'être...
L'unité de la chaleur est la calorie. Une personne normale courant 10 kilomètres en une heure produira environ 1.000 calories de chaleur. Votre corps doit se débarrasser de cette chaleur.
S'il ne le fait pas, vous tomberiez dans le coma au bout d'un kilomètre.
Ce danger est cependant évité grâce aux deux propriétés de l'eau mentionnées plus haut.
La première d'entre elles est la spécificité de la capacité thermique de l'eau : Il faut en effet une grande quantité de chaleur pour augmenter la température de l'eau. Presque 70% de notre corps est constitué d'eau mais, en raison de sa capacité thermique, cette eau ne se chauffe pas très rapidement. Imaginez un mouvement qui causerait une augmentation de 10°C de votre chaleur corporelle. Si notre corps était constitué d'alcool au lieu d'eau, ce même mouvement provoquerait une augmentation de 20°C et, pour d'autres substances aux capacités thermiques encore inférieures, la situation serait encore pire : Une augmentation de 50°C pour le sel, de 100°C pour le fer et de 300°C pour le plomb. La capacité thermique élevée de l'eau empêche que de tels changements puissent avoir lieu.
Cependant, une augmentation de 10°C suffirait pour causer la mort, comme nous l'avons déjà mentionné ci-dessus. Pour éviter cela, la deuxième propriété de l'eau -la chaleur latente élevée- entre en jeu.
Pour se tenir au frais de la chaleur produite, le corps utilise un mécanisme appelé sudation. Quand nous suons, l'eau se répand sur la surface de notre peau et s'évapore rapidement. Mais, comme la chaleur latente de l'eau est très élevée, cette évaporation exige de grandes quantités de chaleur. La chaleur disparaît donc du corps et nous restons ainsi au frais. Ce processus de refroidissement est si efficace que nous pouvons parfois avoir froid même lorsque le temps est plutôt chaud.
Par conséquent, quelqu'un qui a couru dix kilomètres réduira la température de son corps de 6°C dû à l'évaporation qui est équivalente, dans ce cas, à un litre d'eau. Plus cette personne dépense d'énergie, plus la température de son corps augmentera mais, en même temps, cette personne suera davantage et ainsi son corps se refroidira. Parmi les facteurs qui rendent possible ce merveilleux système de thermostat du corps, le rôle des propriétés thermiques de l'eau est de tout premier ordre. Aucun autre liquide ne serait capable de permettre la sudation aussi bien que le fait l'eau. Si c'était de l'alcool par exemple, la diminution de chaleur serait seulement de 2.2°C ; même dans le cas de l'ammoniaque, elle serait seulement de 3.6°C.
Il existe de plus un autre aspect important : Si la chaleur libérée du corps n'était pas transmise en surface, soit vers la peau, ni les deux propriétés de l'eau ni le processus de sudation ne seraient utiles. La structure du corps doit être en plus fortement conductrice de chaleur. C'est à ce moment qu'une autre propriété essentielle de l'eau entre en jeu : A la différence de tous les autres liquides connus, l'eau a une très grande capacité de conductivité thermique, en d'autres mots, elle comporte la capacité de conduire de la chaleur.
Pour cette raison, le corps conduit vers la peau la chaleur produite à l'intérieur. (Les vaisseaux sanguins proches de la peau se dilatent pour permettre ce phénomène et c'est pour cette raison que nous rougissons quand nous avons trop chaud.) Si la conductivité thermique de l'eau était d'un facteur de deux ou trois de moins, la vitesse de transport de la chaleur vers la peau serait beaucoup plus lente et la vie serait impossible pour des formes vivantes complexes telles que les mammifères.
Tout ceci démontre que les trois propriétés thermiques "inhabituelles" de l'eau se doivent de fonctionner ensemble pour atteindre un but commun : Refroidir les corps des formes vivantes complexes comme les hommes. L'eau est un liquide qui a été spécialement conçu pour cette tâche.
Un monde tempéré
Les cinq propriétés thermiques différentes de l'eau mentionnées dans le livre d'Henderson The Fitness of Environment jouent également un rôle clé dans la formation du climat équilibré et doux de la Terre.
La chaleur latente et la capacité thermique de l'eau, toutes deux plus élevées que celles des autres liquides, sont les raisons pour lesquelles les eaux se chauffent et se refroidissent plus lentement que la terre. Sur terre, la différence de température entre les endroits les plus chauds et les plus froids peut atteindre 140°C ; dans la mer, cette différence est de tout au plus de 15-20°C. Il en est de même pour la différence de température entre le jour et la nuit : Dans les endroits les plus arides de la terre, la différence de température peut être au maximum de 20-30°C ; dans la mer, cette différence n'est jamais de plus de quelques degrés. Les mers ne sont pas les seules à être affectées de cette façon : La vapeur d'eau dans l'atmosphère est également un grand agent d'équilibrage. Une des conséquences de ceci est que dans des régions désertiques où il y a très peu de vapeur d'eau, la différence de température entre le jour et la nuit est extrême alors que dans les régions au climat maritime, la différence est moindre.
Grâce aux uniques propriétés thermiques de l'eau, la différence de température entre l'été et l'hiver ou entre le jour et la nuit demeure constamment dans des limites propices à la vie des êtres vivants. Si, par contre, il y avait moins d'eau sur la surface de la terre, les différences de température entre le jour et la nuit seraient beaucoup plus élevées, de vastes étendues de terre seraient désertes et la vie aurait été impossible ou, tout au moins, beaucoup plus difficile. En d'autres termes, si les propriétés thermiques de l'eau avaient été différentes de ce qu'elles sont maintenant, la planète sur laquelle nous vivons aurait été hostile à la vie humaine.
Henderson tira la conclusion suivante après avoir examiné toutes ces propriétés thermiques de l'eau : « Pour résumer, cette propriété paraît posséder une importance triple. Premièrement, elle fonctionne d'une manière puissante afin d'égaliser et de modérer la température de la Terre ; deuxièmement, elle rend possible une régulation efficace de la température des organismes vivants ; et troisièmement, elle favorise le cycle météorologique. Tous ces effets sont assurément vrais, car à cet égard, aucune autre substance ne peut rivaliser avec l'eau »
Haute Tension de Surface
Les propriétés de l'eau que nous avons examinées jusqu'ici sont thermiques : A savoir des propriétés relatives à la chaleur. De plus, l'eau a également un certain nombre de propriétés physiques qui sont aussi extraordinairement bien adaptées à la vie.
L'une d'entre elles est la tension très élevée qui se trouve à la surface de l'eau. "La tension de surface" peut être définie comme étant le comportement de la surface libre d'un liquide qui agit comme une peau élastique sous tension. Ceci est dû aux forces d'attraction qui existent entre les molécules à la surface du liquide.
L'eau nous permet de voir les meilleurs exemples de répercussions de tension de surface. En effet, cette tension de surface de l'eau est si élevée qu'elle produit d'étranges phénomènes physiques. Par exemple, une tasse peut contenir une masse d'eau légèrement plus élevée que sa propre taille sans se renverser. Ou une aiguille en métal soigneusement placée sur une surface aqueuse immobile flottera.
La tension de surface de l'eau est beaucoup plus élevée que celle de tout autre liquide connu.
Ce phénomène a des conséquences biologiques cruciales pour la vie des plantes en particulier.
Vous êtes-vous déjà demandés par hasard comment les plantes peuvent-elles transporter de l'eau de plusieurs mètres de profondeurs vers le haut et ceci sans pompes et sans muscles ? La réponse à cette énigme réside dans "la tension de surface". Les canaux qui se trouvent dans les racines et les tiges des plantes sont conçus de façon à profiter de cette tension de surface élevée. Ces canaux s'amincissent le plus ils s'allongent et font que l'eau grimpe d'elle-même.
Ce qui rend cette merveilleuse conception possible est la tension élevée de surface de l'eau. Si la tension de surface de l'eau était aussi basse que celle de la plupart des liquides, il serait physiologiquement impossible pour de grandes plantes telles que les arbres de vivre sur la terre sèche.
Une autre conséquence importante de la tension élevée de surface de l'eau est la fragmentation des roches. La tension de surface est si élevée que l'eau peut pénétrer par la moindre des fissures dans les cavités les plus profondes des roches où elle se gèle quand la température tombe au-dessous de zéro. L'eau, comme nous venons de le voir, se dilate quand elle se gèle.
Cette dilatation exerce une pression sur la roche par l'intérieur, et fait que cette dernière finit par se casser. Ce processus est extrêmement important parce qu'il libère les minéraux emprisonnés dans la roche dans l'environnement et contribue ainsi à la formation du sol.
Les propriétés chimiques de l'eau
En plus de ses propriétés physiques, les propriétés chimiques de l'eau sont aussi extraordinairement bien adaptées à la vie. Avant toute chose, soulignons que l'eau est un excellent solvant : Presque toutes les substances chimiques se dissolvent dans l'eau.
Une des conséquences les plus importantes de la solvabilité de l'eau est que les minéraux utiles et autres substances semblables retenus dans la terre se dissolvent dans l'eau et sont ensuite transportés jusqu'à la mer par les fleuves. On estime que chaque année, cinq milliards de tonnes de minéraux sont transportés de cette façon jusqu'à la mer. Ces substances sont essentielles à la vie marine.
L'eau accélère (catalyse) également presque toutes les réactions chimiques connues. Une autre propriété chimique importante de l'eau est que sa réactivité chimique se déroule à un niveau idéal. L'eau n'est ni trop réactive et ainsi potentiellement destructive (comme l'acide sulfurique par exemple), ni trop inerte (comme l'argon qui ne participe à aucunes réactions chimiques). Michael Denton précisa : « Il semble que, comme toutes ses autres propriétés, la réactivité de l'eau est idéalement adaptée pour son rôle biologique et géologique »
Des détails supplémentaires confirmant la perfection des propriétés chimiques sont constamment en train d'être révélés par des chercheurs qui étudient ce sujet. Harold Morowitz, un professeur de biophysique de l'Université de Yale, fit ce commentaire : « Ces dernières années de recherche ont mené à la découverte d'une nouvelle propriété de l'eau (i.e., la conductibilité du proton) qui semble être spécifique à cette substance, qui est un élément clé du transfert d'énergie biologique et qui joua certainement un rôle important dans l'origine de la vie. Le plus nous apprenons, le plus nous sommes impressionnés devant la précision de la justesse de la nature... ».
La viscosité idéale de l'eau
Chaque fois que nous pensons à un liquide, l'image qui se forme dans nos esprits est celle d'une substance extrêmement fluide. Dans la réalité, le degré de viscosité des liquides varie grandement : La viscosité du goudron, de la glycérine, de l'huile d'olive et de l'acide sulfurique varie par exemple considérablement. Lorsque nous comparons d'autres liquides à l'eau, la différence devient encore bien plus évidente. L'eau est en effet 10 millions fois plus fluide que le goudron, 1.000 fois plus que la glycérine, 100 fois plus que l'huile d'olive et 25 fois plus que l'acide sulfurique.
Comme cette rapide comparaison nous l'indique, l'eau a un degré de viscosité très faible. En effet, en la comparant à d'autres substances telles que l'éther et l'hydrogène liquide, le degré de viscosité de l'eau nous apparaît comme étant inférieur à toutes sauf aux gaz.
La faible viscosité de l'eau a-t-elle une importance pour nous ? Les choses seraient-elles différentes si ce liquide essentiel était un peu plus ou moins visqueux ? Michael Denton répond à cette question : « La perfection de l'eau serait probablement moindre si sa viscosité était plus faible. Si la viscosité de l'eau était aussi faible que celle de l'hydrogène liquide, les structures des systèmes vivants subiraient des mouvements bien plus violents sous l'effet des forces centrifuges. Si la viscosité de l'eau était beaucoup plus faible, les structures fragiles seraient facilement perturbées... et l'eau serait incapable d'entretenir les structures microscopiques complexes. L'architecture moléculaire fragile de la cellule ne survivrait probablement pas.
Si la viscosité de l'eau était plus élevée, le mouvement de contrôle des grandes macromolécules et en particulier, des structures telles que les mitochondries et les petites organelles, serait impossible. Il en serait de même pour des processus comme la division cellulaire. Ainsi, toutes les activités indispensables de la cellule seraient gelées et la vie cellulaire serait impossible. Le développement des organismes vivants supérieurs, qui dépend entièrement sur la capacité des cellules à se déplacer et à ramper pendant l'embryogenèse, serait certainement impossible si la viscosité de l'eau était même légèrement plus élevée que maintenant ».
La faible viscosité de l'eau est essentielle non seulement pour le déplacement cellulaire mais également pour le système circulatoire.
Toutes les créatures vivantes dont le corps est plus grand qu'un quart de millimètre possèdent un système circulatoire centralisé : Au-dessous de cette taille, il est impossible que la nourriture et l'oxygène se répandent dans l'organisme. En d'autres mots, ils ne pourraient pas être incorporés directement dans la cellule et leurs résidus ne pourraient pas être évacués.
Comme le corps d'un organisme comporte de nombreuses cellules, il est indispensable que l'oxygène et l'énergie incorporés par le corps leur soient distribués (pompés) par une sorte de "conduit" ; parallèlement, d'autres canaux sont nécessaires pour emporter les déchets. Ces "conduits" sont en fait les veines et les artères du système circulatoire. Le cœur est la pompe qui permet à ce système de fonctionner tandis que la substance transportée par ces "conduits" est le liquide que nous appelons "sang", composé principalement d'eau (95% du plasma sanguin –la substance qui subsiste après que les cellules sanguines, les protéines et les hormones sont retirées- est de l'eau).
C'est pourquoi la viscosité de l'eau est très importante pour un fonctionnement efficace du système circulatoire. Si l'eau, par exemple, détenait la viscosité du goudron, aucun cœur organique ne pourrait la pomper. Si l'eau détenait la viscosité de l'huile d'olive, qui est cent millions de fois moins visqueuse que le goudron, le cœur pourrait la pomper, mais il serait alors extrêmement difficile que le sang puisse atteindre tous les milliards de capillaires qui composent nos corps.
Examinons de plus près ces capillaires dont la fonction principale est de transporter l'oxygène, l'alimentation, les hormones etc. qui sont nécessaires à la vie de chacune des cellules de notre corps. Si une cellule est à une distance de plus de 50 microns (un micron équivaut à un millième de millimètre) d'un capillaire, elle ne peut pas profiter des "services" de ce capillaire.
Les cellules qui sont à une distance de plus de 50 microns d'un capillaire mourraient de faim.
C'est pour cette raison que le corps humain a été créé de telle façon à ce que les capillaires forment un réseau qui puisse le pénétrer complètement. Le corps humain comporte environ 5 milliards de capillaires dont la longueur totale, mesurée de bout en bout, est d'environ 950 kilomètres. Chez quelques mammifères, il existe plus de 3.000 capillaires par centimètre carré de tissu musculaire. Si vous rassembliez dix mille des plus petits capillaires que comporte notre corps humain, le faisceau qui en résulterait serait aussi épais qu'une mine d'un crayon.
Le diamètre de ces capillaires varie entre 3 et 5 microns : Ce n'est que trois à cinq millièmes de millimètre.
Si le sang se devait de pénétrer à travers ces passages qui se rétrécissent sans les bloquer ou les ralentir, il faudrait qu'il soit fluide et, grâce à la faible viscosité de l'eau, il l'est. Selon Michael Denton, si la viscosité de l'eau était juste un peu plus élevée que ce qu'elle est, le système circulatoire du sang serait complètement inutile : « Un système capillaire fonctionnera si et seulement si le fluide pompé par ses tubes constitutifs a une viscosité très faible. Cette dernière est essentielle car l'écoulement est inversement proportionnel à la viscosité... Il est donc facile d'en déduire que si la viscosité de l'eau avait une valeur légèrement plus élevée que sa valeur actuelle, le pompage du sang par un lit capillaire exigerait une énorme pression et seul une infime quantité de système circulatoire fonctionnerait... Si la viscosité de l'eau était légèrement plus élevée et les plus petits capillaires fonctionnels étaient de 10 microns de diamètre au lieu de 3, les capillaires devraient alors occuper pratiquement tout le tissu musculaire afin de fournir un approvisionnement efficace en oxygène et en glucose. Par conséquent, la conception des formes macroscopiques de la vie serait impossible ou énormément réduite... Il semble alors que la viscosité de l'eau doit comporter des caractéristiques très proches de celles qu'elle détient actuellement si l'eau se veut d'être un support convenable pour la vie ».
En d'autres termes, comme toutes les autres propriétés déjà mentionnées, la viscosité de l'eau a également été créée "sur mesure" pour la vie. En étudiant les viscosités d'autres liquides, nous avons vu qu'elles différaient entre elles de milliards de facteurs. Parmi tous ceux-ci, il en existe un dont la viscosité a été créée "sur mesure" : L'eau.
La pluie
La pluie est l'un des facteurs les plus importants de la vie sur terre. Elle est un préalable à la présence de la vie sur terre. La pluie, bénéfique et indispensable à tout être vivant, est mentionnée dans divers versets du Coran avec des informations substantielles concernant sa formation, ses proportions et ses effets. L'impossibilité que de telles informations puissent avoir été connues au moment de la révélation du Coran nous prouve encore une fois qu’il représente la parole de Dieu. Examinons maintenant cette information.
La quantité de pluie
Dans le Coran, la pluie est définie comme étant de l'eau qui est envoyée vers le bas suivant une mesure :
43, [11] : Celui qui a fait descendre l’eau du ciel avec mesure et avec laquelle Nous ranimons une cité morte (aride). Ainsi vous serez ressuscités
Cette "mesure" mentionnée dans ce verset fait appel à certaines caractéristiques de la pluie.
Tout d'abord, la quantité de pluie qui tombe sur terre est toujours identique. On estime qu’en une seconde, 16 millions de tonnes d'eau s'évaporent de la terre. Ce nombre est exactement égal à la quantité d'eau qui tombe sur terre en une seconde. Conclusion: l'eau circule sans interruption en un cycle équilibré selon une "mesure".
Une autre règle précisée concernant la pluie est sa vitesse de chute. L'altitude minimum des nuages de pluie est de 1200 mètres. Une fois lâché de cette hauteur, un objet d’une taille et d’un poids identiques à une goutte de pluie, accélère sans cesse et tombe sur terre à une vitesse de 558 km/h.
Il est clair que n'importe quel objet qui frapperait la terre à cette vitesse serait gravement endommagé. Si la pluie tombait d’une autre manière, toutes les terres moissonnées seraient détruites, les zones résidentielles, les maisons et les voitures seraient endommagées, les gens ne pourraient plus marcher dans les rues sans prendre de précautions supplémentaires. De plus, ces calculs n’ont été faits que pour des nuages situés à 1200 mètres d’altitude, alors qu'il existe également des nuages de pluie qui s’élèvent à une altitude de 10.000 mètres.
Une goutte de pluie tombant d'une telle hauteur devrait atteindre une vitesse destructrice.
Mais le scénario écrit pour la pluie a décidé de la mettre en scène d’une autre façon. Quelle que soit leur hauteur de départ, la vitesse moyenne des gouttes de pluie n'est que de 8 à 10 km/h quand elles atteignent la terre, et ceci grâce à la forme spéciale qu'elles prennent. Cette forme spéciale augmente l'effet de frottement contenu dans l'atmosphère et empêche que les gouttes de pluie ne dépassent une certaine vitesse "limite". (De nos jours, les parachutes sont conçus en utilisant cette technique.)
Ce n'est pas tout au sujet des "règles" de la pluie. Par exemple, soulignons qu’au sein des couches atmosphériques où se forme la pluie, la température peut baisser jusqu'à -40°C. En dépit de ceci, les gouttes de pluie ne se transforment jamais en particules de glace. (Ce qui impliquerait certainement une menace mortelle pour les créatures vivant sur terre.) La raison est que l'eau de l'atmosphère est de l'eau pure. L'eau pure ne gèle pas, même à des températures très basses.
La formation de la pluie
Pendant longtemps, la formation de la pluie constituait un grand mystère pour les hommes. Ce n’est seulement qu’après l'invention de radars météorologiques qu’il a été possible de comprendre le mécanisme de la formation de la pluie. Celle-ci se déroule en trois étapes: d'abord, "la matière première" de la pluie monte vers le ciel; puis, des nuages se forment et finalement, les gouttes de pluie apparaissent.
Ces étapes sont clairement définies dans le Coran depuis des siècles :
30, [48] : Dieu, c’est Lui qui envoie les vents qui soulèvent des nuages, puis Il les étend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux. Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs. Puis, lorsqu’Il atteint avec elle qui Il veut parmi Ses serviteurs, les voilà qui se réjouissent.
Jetons maintenant un coup d'œil aux trois étapes mentionnées dans ce verset:
La première étape: "Dieu, c'est Lui qui envoie les vents..."
Les innombrables bulles d'air formées par l’écume des océans éclatent et causent l'éjection de particules d'eau vers le ciel. Ces particules, qui sont riches en sel, sont alors emportées par les vents et se déplacent en direction de l'atmosphère. Ces particules, qu’on nomme aérosols, forment alors des nuages sous forme de gouttelettes infimes en rassemblant autour d'elles-mêmes toute la vapeur d'eau émanant des mers, par un mécanisme appelé "piège à eau".
La deuxième étape: "qui soulèvent des nuages; puis Il les étend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux."
Les nuages sont donc formés à partir de vapeur d'eau qui se condense autour de ces cristaux de sel ou autour des particules de poussière qui se trouvent dans le ciel. Puisque les gouttes d'eau qui se trouvent à l’intérieur de ces derniers sont très petites (elles ont un diamètre compris entre 0,01 et 0,02 millimètres), les nuages sont suspendus dans l'air et s'étendent dans le ciel. C’est ainsi que le ciel est couvert de nuages.
La troisième étape: "Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs."
Dans cette étape, les particules d'eau qui entourent les cristaux de sel et les particules de poussière prennent petit à petit du volume. C’est ainsi que les gouttes se forment et, devenant plus lourdes que l'air, se détachent des nuages et commencent à tomber sur terre sous forme de pluie. Chaque étape de la formation de la pluie est annoncée dans les versets du Coran. En outre, ces étapes sont expliquées dans l'ordre où elles ont réellement lieu… Comme beaucoup d'autres phénomènes naturels, c'est encore le Coran qui en fournit la description la plus judicieuse sans compter le fait qu’elle a été faite il y a des siècles à un moment où il n’y avait pas la moindre avancée de la science humaine.
La pluie ou comment donner vie à une terre morte
Dans le Coran, plusieurs versets attirent notre attention sur une fonction particulière de la pluie : Dieu "fait revivre par elle une contrée morte". On rencontre ce même sens dans le verset suivant:
25, [48-49] : Nous fîmes descendre du ciel une eau pure et purifiante, pour faire revivre par elle une contrée morte, et donner à boire aux multiples bestiaux et hommes que Nous avons créés.
En plus de sa capacité à pourvoir la terre en eau, ce qui est indispensable aux êtres vivants, la pluie a également un effet fertilisant. Les gouttes de pluie, qui atteignent les nuages après s'être évaporées des mers, contiennent certaines substances "qui donneront vie" à une terre morte. Ces gouttes "qui donneront vie" à une terre morte sont appelées "gouttes de tension de surface". Elles se forment au niveau supérieur de la surface d’une mer, qui est à son tour appelée "couche micro" par les biologistes.
À l’intérieur de cette couche, qui est plus mince qu'un dixième de millimètre, il y a plusieurs résidus organiques dus à la pollution des algues et des zooplanctons microscopiques. Certains de ces résidus emmagasinent quelques éléments rares qui se trouvent dans l'eau de mer tel que le phosphore, le magnésium, le potassium ainsi que certains métaux lourds comme le cuivre, le zinc, le cobalt et le plomb. Ces gouttes chargées d'engrais sont alors soulevées jusqu’au ciel par les vents et, après un moment, retombent sur terre en même temps que les gouttes de pluie. Ce qui permet aux graines et aux plantes terrestres de trouver à leur tour divers sels et éléments minéraux nécessaires à leur croissance... Nous pouvons lire à ce sujet dans le Coran:
50, [9] : Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain qu’on moissonne.
Ces sels qui tombent en même temps que la pluie sont représentatifs de certains engrais (calcium, magnésium, potassium etc.) utilisés pour augmenter la fertilité. Les métaux lourds trouvés dans ces types d'aérosols sont également des éléments qui augmentent la fertilité du sol et assurent un meilleur développement des plantes. Les forêts se développent et s’alimentent pareillement à l'aide de ces aérosols d'origine marine. Ce sont 150 millions de tonnes d'engrais qui tombent sur la surface totale de la terre chaque année. À défaut d'une telle fertilisation naturelle, il n’existerait que peu de végétation sur terre et l'équilibre écologique serait endommagé. Ce qui est plus intéressant est que cette vérité, découverte par la science moderne, a été annoncée par Dieu dans le Coran il y a de cela plusieurs siècles.
Que nous dit cette conception miraculeuse de l’eau ?
Tout ce que nous avons vu dans ce chapitre prouve que les propriétés thermiques, physiques, chimiques et celles relatives à la viscosité de l'eau sont parfaitement adaptées pour permettre la naissance de la vie. L'eau est si bien conçue pour la vie que certaines lois mêmes de la nature sont parfois suspendues pour lui assurer son rôle. Un des meilleurs exemples est cette expansion inattendue et inexplicable qui a lieu dans le volume de l'eau quand sa température tombe en dessous de 4°C : Si cela ne se produisait pas, la glace ne flotterait pas, les mers se gèleraient et la vie serait impossible.
L'eau convient tout à fait à la vie à un tel degré que celui-ci ne peut être comparé à aucun autre liquide. La plus grande partie de cette planète -un monde dont les propriétés (température, lumière, spectre électromagnétique, atmosphère, surface etc.) sont appropriées pour la vie- est remplie de la quantité d'eau nécessaire pour la vie. Il est évident que tout ceci ne peut être accidentel et qu'il doit y avoir, à la place, l'existence d'une conception intentionnelle.
En d'autres termes, toutes les propriétés physiques et chimiques de l'eau nous prouvent qu'elle a été créée particulièrement bien pour permettre à la vie d'émerger. La terre, créée intentionnellement pour permettre à l'être humain d'y vivre, a été formée avec de l'eau spécialement conçue pour établir le fondement de la vie humaine. En l'eau, Allah nous a donné la vie et, grâce à elle, Il fait pousser les aliments dont nous avons tous besoin.
Cependant, l'aspect le plus important de tout ceci est que cette vérité, découverte par la science moderne, fut révélée dans le Coran, légué à l'humanité comme guide il y a quatorze siècles. En ce qui concerne l'eau et l'humanité, nous pouvons lire dans le Coran :
16, [10] : C’est Lui qui, du ciel, vous envoie de l’eau dont vous faites votre boisson et qui fait croître des pâturages pour vos troupeaux. [11] Grâce à cette eau, Il fait encore pousser les céréales, les oliviers, les palmiers, les vignes et toutes sortes d’arbres fruitiers. C’est là, en vérité, un signe pour ceux qui savent réfléchir !