Protection : Le Système Immunitaire
Dans nos sociétés, nous passons la majeure partie de notre vie à nous préoccuper de notre santé et de celle de nos proches.
C’est évident pour les bébés et les enfants, mais c’est de plus en plus vrai dès 35-40 ans avec la multiplication des allergies, des intolérances alimentaires et de beaucoup de maladies liées à la dégradation de l’environnement dans lequel nous vivons.
Beaucoup de nos seniors, et des moins seniors, se préoccupent des défenses naturelles de leur corps (leur système immunitaire) et de la manière de le renforcer ou de le préserver contre les agressions du monde extérieur.
Les pollutions diverses (liées en général à l’activité humaine) augmentent le nombre de ces agressions contre notre corps ; notre mode de vie avec le stress qu’il génère, affaiblissent notre système immunitaire et nous rendent chaque jour un peu plus vulnérables aux agressions qui se multiplient et se diversifient (OGMs, ondes électromagnétiques, nano particules, perturbateurs endocriniens, Paraben, Bisphénol A, Phtalates, etc.).
Le corps possède « naturellement » de quoi se défendre et c’est ce système de défense extraordinaire de notre corps que nous allons observer dans ce chapitre : Dieu nous a doté en effet de capacités hors du commun pour lutter contre les agressions de l’environnement.
Qui, ou que sont les ennemis qui menacent constamment les êtres vivants ?
Ce sont les bactéries, les virus et les organismes microscopiques similaires, qui peuvent se trouver dans l’eau que l’on boit, la nourriture que l’on mange, la maison que l’on habite et le bureau où l’on travaille.
Par essence, ils sont partout.
Encore plus intéressant, et bien que cernés par une menace aussi sérieuse, nous ne faisons aucun effort pour nous en protéger. C’est parce qu’il existe un mécanisme dans nos corps, qui se charge de cette tâche pour nous. Il nous fournit la protection adéquate sans nous causer le moindre problème. Il s’agit du “système immunitaire”.
C’est l’un des systèmes les plus importants et des plus étonnants qui opèrent dans nos corps, se chargeant d’une des plus vitales missions de la vie.
Nous pouvons ne pas en être conscients, mais tous les éléments du système immunitaire protègent notre corps comme les soldats d’une immense armée. Les cellules immunitaires qui protègent le corps humain contre les envahisseurs, comme les bactéries, les virus et les micro-organismes similaires, sont pourvues de capacités extraordinaires.
L’intelligence, l’effort et le sacrifice que montrent ces cellules lors de la guerre qu’elles mènent dans le corps étonnent quiconque les étudie.
Les gens veulent généralement savoir ce qui les rend malades, comment les maladies s’emparent de leurs corps, provoquant de la fièvre, de la fatigue, de la douleur dans les os et les articulations, et veulent également connaître les processus en cours dans leurs corps pendant leurs maladies.
Le principal but de ce chapitre est de comprendre comment ce système, qui protège le corps humain comme une armée disciplinée et organisée, est apparu et comment il fonctionne.
Dans les livres étudiant le système immunitaire, vous lirez souvent des phrases du genre:
“Nous ne savons pas encore comment cela s’est formé…”
“La cause est toujours inconnue…”
“Des recherches sur le sujet sont en cours…”
“Selon une théorie…”
Ces déclarations sont en fait d’importantes confessions. Ce sont les expressions de l’impuissance ressentie par les gens au commencement du 21ème siècle – même avec les technologies les plus récentes et toutes les connaissances mises à leur disposition – face au travail miraculeux que ces cellules minuscules accomplissent. Les tâches accomplies par ces micro-organismes comportent des opérations si complexes que l’esprit humain peut à peine comprendre les détails de ce système idéalement construit.
Il est évident qu’une sagesse secrète gît dans le système immunitaire qui échappe à la compréhension de l’Homme. La conclusion ultime est que cela ne peut être que la sagesse d’un “Créateur” suprême.
Le but principal de ce chapitre est de vous présenter ces “braves guerriers” qui sont en vous, tout en vous démontrant que ce système inimaginable est un signe particulier de la création.
Le sujet qui sera spécialement mis en évidence ici ne concernera pas les détails du système immunitaire, qui sont accessibles facilement dans n’importe quel livre de biologie ou de médecine, mais l’aspect miraculeux du système. Nous avons tout particulièrement évité l’emploi superflu de termes biologiques et physiologiques afin de rendre le propos aisément compréhensible aux lecteurs de tous âges et de toutes professions.
Enfin, nous souhaitons vous rappeler que même maintenant, vous êtes entièrement redevables à votre système immunitaire que vous soyez en mesure de lire paisiblement, sans être infectés par les microbes qui vous entourent. Sans le système immunitaire, vous n’auriez probablement jamais été capables de lire, ayant quitté ce monde bien avant d’avoir pu apprendre à lire et à écrire.
Une armée extrêmement disciplinée
Le système immunitaire peut être défini comme “une armée extrêmement disciplinée, travailleuse et organisée, protégeant le corps des griffes des ennemis extérieurs”.
Dans cette guerre à visages multiples, le principal devoir des éléments combattant en première ligne est d’empêcher les cellules ennemies, comme les bactéries ou les virus, d’entrer dans le corps.
Bien qu’il soit difficile pour les organismes ennemis de pénétrer dans le corps, ils s’efforcent au maximum d’atteindre leur but ultime qui est l’invasion du corps. Lorsqu’ils entrent dans le corps, après avoir surmonté divers obstacles comme la peau et les appareils respiratoire et digestif, ils sont alors confrontés à des guerriers résistants qui les attendent de pied ferme.
Ces guerriers inflexibles sont produits et entraînés dans des centres spécialisés comme la moelle osseuse, la rate, le thymus et les glandes lymphatiques. Ces guerriers sont “les cellules immunitaires” appelées macrophages et lymphocytes.
Tout d’abord, différents types de phagocytes, appelés “cellules mangeuses”, passent à l’action. Ensuite, les macrophages, un autre type spécifique de phagocytes, prennent la relève. Ils détruisent entièrement l’ennemi en l’engloutissant.
Les macrophages accomplissent également d’autres tâches comme faire appel à d’autres cellules immunitaires sur le champ de bataille, et l’élévation du niveau de la température du corps. L’élévation de la température au début d’une maladie est très importante, car la personne atteinte se sent fatiguée et se repose, réservant ainsi son énergie au combat contre l’ennemi.
Si ces éléments du système immunitaire s’avèrent insuffisants contre les ennemis pénétrant le corps, les lymphocytes, les défenseurs du système, entrent alors en jeu. Les lymphocytes sont de deux types: les cellules B et les cellules T. Ces dernières sont elles-mêmes divisées en sous-groupes.
Les cellules T auxiliaires sont les prochaines à rejoindre le champ de bataille après les macrophages. Elles peuvent être considérées comme étant les agents administratifs du système. Une fois que les cellules T auxiliaires identifient l’ennemi, elles préviennent d’autres cellules afin de lui déclarer la guerre.
Ainsi alertées, les cellules T tueuses arrivent pour détruire l’ennemi assiégé.
Les cellules B sont les usines d’armement du corps humain. Après leur stimulation par les cellules T auxiliaires, elles commencent aussitôt à produire une sorte d’arme appelée “anticorps”.
Une fois l’alerte terminée, des cellules T régulatrices stoppent l’activité de toutes les cellules immunitaires, et empêchent ainsi que la guerre ne se prolonge plus longtemps que nécessaire.
Cependant, la mission de l’armée défensive n’est pas terminée. Les cellules guerrières, appelées cellules mémoires, emmagasinent l’information nécessaire au sujet de l’ennemi dans leur mémoire et la conservent des années. Cela permet au système immunitaire de lever rapidement une défense contre le même ennemi lors de futures rencontres avec lui.
Le système de défense
Voilà environ 250 ans, les scientifiques ont découvert, suite à l’invention du microscope, que nous vivons en compagnie de minuscules créatures, invisibles à l’œil nu. Ces créatures sont présentes partout: depuis l’air que nous respirons ou l’eau que nous buvons, aux objets qui sont en contact avec la surface de notre corps. Il a également été découvert que ces créatures pénètrent le corps humain.
Bien que l’existence de cet ennemi ait été découverte voilà 250 ans, la plupart des secrets du "système de défense" qui l’affronte vigoureusement n’ont pas encore été dévoilés.
Ce système moléculaire est activé dans notre corps automatiquement selon un plan très précis, à la minute où un étranger vient à y pénétrer, lui déclarant une guerre sans merci. Lorsque l’on jette un coup d’œil sur le fonctionnement de ce système, on s’aperçoit que chaque phase se déroule suivant un plan méticuleux.
Le système qui ne dort jamais
Que l’on en soit conscient ou pas, des millions d’opérations et de réactions ont lieu à l’intérieur de nos corps à chaque seconde qui passe. Et cela continue même quand nous dormons.
Cette activité intense se produit à des périodes de temps qui, de notre point de vue, sont très courtes. Il y a une différence significative entre la notion de temps dans nos vies de tous les jours et le temps biologique de notre corps. L’écoulement d’une seconde qui représente une période de temps très courte dans notre vie de tous les jours, représentera une très longue durée pour les organes et les systèmes de notre corps. Si toutes les activités accomplies par tous les organes, tissus et cellules de notre corps, en une seconde, étaient écrites, le résultat serait inconcevable pour un esprit humain.
Un système vital, qui est en constante activité, ne se dérobant jamais à son devoir, est le système immunitaire. Il protège le corps contre toute forme d’intrusion, de jour et de nuit, et travaille avec une grande assiduité pour le corps hôte qu’il sert, comme une armée entièrement équipée.
Chaque système, organe ou groupe de cellules dans le corps représente une parfaite distribution du travail. Le moindre défaut dans le système ruine l’ordre établi. Or, le système immunitaire est indispensable.
Pourrions-nous survivre en l’absence de système immunitaire ? Ou quelle sorte de vie aurions-nous si ce système ne remplissait pas certaines de ses fonctions ?
Il n’est pas difficile de le deviner. Différents exemples dans le monde de la médecine montrent à quel point le système immunitaire est vital. L’histoire d’un patient, citée par plusieurs sources, montre combien la vie serait difficile en cas de défaut dans le système immunitaire.
Ce patient fut placé, immédiatement après sa naissance, dans une tente en plastique stérilisée et dans laquelle rien n’était autorisé à pénétrer. Aucun contact ne lui était permis. Comme il grandissait, il a été mis dans une tente en plastique plus vaste. Mais pour sortir de sa tente, il devait enfiler un équipement spécialement conçu, similaire à celui d’un d’astronaute. Qu'est-ce qui empêchait ce patient d’avoir une vie normale comme les autres gens?
Après sa naissance, son système immunitaire ne s’était pas développé normalement. Il n’y avait pas d’armée dans son corps pour le protéger des ennemis.
Les docteurs du garçon étaient tout à fait au courant de ce qui se produirait s’il entrait au contact d’un environnement normal. Il aurait aussitôt attrapé un rhume, provoquant des maladies dans sa gorge; il aurait souffert d’infections les unes à la suite des autres en dépit de l’absorption d’antibiotiques ou de tout autre traitement médical administré. Peu de temps après, les traitements médicaux auraient perdu de leur efficacité, et la mort du garçon aurait été inéluctable.
Au mieux, il aurait pu vivre sans danger quelques mois ou quelques années en dehors de cet environnement protégé. Ainsi, le monde du garçon a toujours été limité par les murs de sa tente en plastique.
Quelques temps plus tard, les docteurs et sa famille placèrent le garçon dans une pièce exempte de tout germe, qui avait été spécialement aménagée chez lui. Cependant, tous ces efforts se sont avérés vains quand, à l’adolescence, une transplantation de moelle osseuse échoua.
La famille du garçon, les docteurs, le personnel de l’hôpital dans lequel il avait séjourné auparavant, et les compagnies pharmaceutiques firent de leur mieux pour le maintenir en vie. Bien qu’absolument tout ait été tenté, et que le lieu de résidence du garçon fût sans arrêt désinfecté, sa mort n’a pu être empêchée.
Cette fin tragique montre qu’il est impossible à un être humain de survivre sans un système immunitaire le protégeant des microbes. C’est la preuve que le système immunitaire a dû exister de manière accomplie et intacte depuis le premier homme.
Un être humain sans système immunitaire, ou avec un système défectueux, ne tarderait pas à mourir.
Le Château Assiégé : Le Corps Humain
Il est avéré que même si l’on essayait de vivre dans des environnements sains, nous les partagerions avec de nombreux micro-organismes. Si vous aviez la possibilité de voir la pièce dans laquelle vous êtes actuellement assis à travers un microscope, vous verriez aussitôt les millions d’organismes avec lesquels vous cohabitez.
Dans cette situation, l’individu ressemble à un “château assiégé”. Il est inutile de dire qu’un tel château, entouré d’innombrables ennemis, doit être totalement protégé de manière organisée. Les êtres humains sont créés munis de la protection adéquate dont ils ont besoin, et ne sont donc pas totalement sans défense contre ces ennemis. Les micro-gardes de nos corps ne nous abandonnent jamais et se battent pour nous sur plusieurs fronts.
Les cellules “envahisseurs” qui souhaitent prendre le contrôle du corps humain doivent d’abord lutter pour essayer de pénétrer ses premières lignes de défense. Même si, parfois, ces lignes ont des faiblesses, l’ennemi n’est pratiquement jamais autorisé à passer au travers. Le premier front que l’ennemi doit pénétrer est notre peau.
L’armure protectrice de notre corps : la peau
La peau, qui couvre tout le corps d’un être humain comme une gaine, possède un grand nombre de caractéristiques stupéfiantes. Sa capacité à se réparer et à se régénérer d’elle-même, son imperméabilité à l’eau, malgré l’existence de pores minuscules à sa surface chargés de libérer de l’eau sous forme de transpiration, sa structure extrêmement flexible autorisant une liberté de mouvement, au contraire de son épaisseur idéale pour éviter des ruptures trop faciles, sa capacité à protéger le corps de la chaleur, du froid et des rayons de soleil nocifs sont quelques-unes des caractéristiques de la peau. Dans ce chapitre, nous étudierons une caractéristique particulière de cet extraordinaire papier d’emballage: sa capacité à protéger le corps contre les micro-organismes à l’origine des maladies. Si l’on considère le corps comme étant un château assiégé par des ennemis, on peut dès lors considérer la peau comme étant la muraille de ce château.
La fonction protectrice principale de la peau est obtenue par le dépôt des cellules mortes constituant la couche extérieure de la peau. Chaque nouvelle cellule produite par division cellulaire se déplace de la couche interne de la peau vers la surface. Dans le même temps, l’élément liquide (le cytoplasme) à l’intérieur de la cellule, se transforme en une protéine résistante, la kératine. Au cours de ce processus, la cellule meurt. La nouvelle substance formée, la kératine, possède une structure très résistante, et n’est donc pas sujet à la décomposition par les enzymes digestives, ce qui est un signe de résistance. Ainsi, les envahisseurs comme les bactéries et les champignons seront incapables de trouver quoi déchirer sur la couche externe de la peau.
De plus, les cellules mortes externes, contenant la kératine, sont constamment enlevées de la surface de la peau. Les nouvelles cellules qui arrivent d’en dessous pour les remplacer forment une barrière impénétrable dans cette zone.
Les organismes sur la peau remplissent une autre fonction de protection de la peau. Un groupe de microbes inoffensifs vit sur la peau, lesquels se sont adaptés à son acidité. Se nourrissant des restes collés à la kératine de la peau, ces microbes attaquent tout type de corps étrangers pour protéger leur terrain d’alimentation. La peau, en tant qu’hôte de ces microbes, est comme une force supplémentaire qui fournit un support extérieur à l’armée se trouvant à l’intérieur du corps humain.
La protection dans la respiration
Une des voies utilisées par nos ennemis pour entrer dans notre corps est l’appareil respiratoire. Des centaines de microbes différents, qui sont présents dans l’air que nous inhalons, essaient d’entrer dans le corps à travers ces passages. Mais ils ne sont pas conscients de la barrière mise en place contre eux dans le nez.
Une sécrétion spéciale dans le mucus nasal retient et arrête environ 80 à 90% des micro-organismes qui essayent de pénétrer dans l’appareil respiratoire directement ou par l’intermédiaire de particules de poussière ou d’autres substances.
En plus, les structures minuscules ressemblant à des cheveux (les cils), à la surface des cellules de l’appareil respiratoire, ont un mouvement de battement qui crée un courant qui transporte les particules étrangères vers la gorge où elles sont avalées et détruites par l’acide de l’estomac. Le réflexe de la toux et de l’éternuement facilite cette fonction.
Les microbes qui arrivent à surmonter ces barrières et atteignent les alvéoles (poumon, bronches et gencive) seront ingérés par les phagocytes. Après cette phase, les phagocytes deviennent mobiles et dérivent avec les microbes qu’ils ont engloutis pour être finalement évacués du corps selon différents moyens.
A chaque fois que vous respirez, comme vous le faites actuellement, une guerre est menée aux frontières de votre corps, ce dont vous n’êtes absolument pas conscients. Les gardes à ces frontières combattent l’ennemi à mort pour protéger votre santé.
La protection dans l’appareil digestif
Un autre moyen utilisé par les microbes pour pénétrer dans notre corps est la nourriture. Cependant, les gardes de notre corps, au courant de cette méthode utilisée par les microbes, les attendent dans la région où la nourriture aboutit, c’est-à-dire l’estomac. Ils ont aussi une surprise pour les microbes qui arrivent: l’acide gastrique. Cet acide est une surprise plutôt désagréable pour les microbes qui ont surmonté tous les obstacles et atteint l’estomac. La majorité, si ce n’est tous, des microbes est vaincue par cet acide.
Certains microbes peuvent surmonter cet obstacle du fait qu’ils ne sont pas rentrés en contact avec l’acide gastrique, ou qu’ils y sont résistants. Mais ces microbes sont encore soumis à d’autres luttes avec des gardes situés sur leur chemin. Une autre surprise les attend: les enzymes digestives produites par l’intestin grêle. Cette fois, ils ne peuvent en réchapper aussi facilement.
Comme on vient de le voir, le corps humain possède des gardes spécialement conçus pour protéger le corps humain à toutes les étapes des assauts microbiens.
Cet examen soulève maintenant un certain nombre de questions importantes.
Qui a décidé que les microbes vivant à l’extérieur essaieraient de pénétrer notre corps à travers les aliments, le chemin que la nourriture allait suivre, comment les microbes seraient détruits une fois arrivés à destination, où ils iraient s’ils surmontaient les obstacles, et comment, dans ce cas, ils seraient exposés à des mesures encore plus rigoureuses ? Est-ce que ce sont les cellules du corps, qui n’ont jamais été en dehors, et par conséquent, n’ont eu aucune chance d’étudier la composition chimique des microbes à l’extérieur, et qui, de plus, n’ont jamais reçu de formation dans le domaine de la chimie ?
Absolument impossible. Seul Dieu, qui a créé à la fois le monde externe, la nourriture de ce monde, les corps qui ont besoin de cette nourriture ainsi que les systèmes permettant de digérer ces aliments, est capable de créer un tel système de défense.
Une autre méthode : détruire l’ennemi par un autre ennemi
Il existe un grand nombre d’autres micro-organismes qui vivent dans le corps humain et qui ne lui causent aucun mal. Quels sont ces organismes qui vivent leur propre vie sans nous causer le moindre tort, et quel est leur but en vivant dans notre corps?
Ces groupes de micro-organismes, qui sont regroupés dans certaines parties du corps, sont appelés la “flore microbienne” du corps. Ils ne provoquent aucun dommage et apportent même des avantages pour le corps humain.
Ces micro-organismes fournissent un support externe à l’armée de défense contre les microbes. Ils font du bien au corps en empêchant les microbes étrangers de s’y établir, car l’entrée de n’importe quel microbe dans le corps est une menace envers leur propre habitat. Puisqu’ils ne veulent pas en être chassés par des envahisseurs, ils leur livrent une bataille féroce. On peut imaginer ces micro-organismes comme des “soldats professionnels” se battant pour le corps. Ils essayent de protéger l’endroit où ils habitent pour leur propre bénéfice. En agissant ainsi, ils complètent l’armée entièrement équipée de notre corps.
Comment ces “soldats professionnels” s’établissent-ils dans nos corps?
L’embryon humain ne rencontre aucun ennemi durant la période de gestation dans l’utérus de la mère.
Après sa naissance, il entre en contact avec l’environnement extérieur, et de nombreux microbes s’introduisent dans l’enfant lorsqu’il se nourrit et à travers l’appareil respiratoire. Certains microbes meurent sur-le-champ, tandis que d’autres sont éjectés avant d’avoir eu la possibilité de s’installer dans le corps. Cependant, quelques-uns s’installent dans diverses parties du corps comme dans la peau et ses replis, la bouche, le nez, les yeux, l’appareil respiratoire supérieur, l’appareil digestif et les organes génitaux. Ces microbes forment des colonies permanentes à ces endroits et constituent la flore microbienne du corps humain.
Qui sont nos micro-ennemis ?
Nos micro-ennemis, d’un autre côté, sont des micro-organismes qui ne font pas partie de nos corps, mais qui l’ont d’une manière ou d’une autre pénétré, en stimulant de ce fait l’armée de défense.
Chaque cellule étrangère qui pénètre le corps n’est pas forcément traitée comme un ennemi. De la matière étrangère entre constamment dans nos corps lorsque nous mangeons, nous buvons de l’eau ou que nous prenons un médicament. Et pourtant notre corps ne déclare pas la guerre dans ces cas-là. Pour que les cellules immunitaires perçoivent une substance étrangère comme un ennemi, certaines conditions sont prises en considération comme la taille de la molécule, son taux d’élimination du corps et sa manière d’y entrer.
- Les bactéries
Parmi nos innombrables micro-ennemis, les bactéries ont une réputation bien établie.
Les bactéries, qui entrent dans le corps humain par de multiples moyens, sont à l’origine d’une guerre féroce. Ces guerres, qui se terminent certaines fois par des maladies assez sérieuses, révèlent la puissance et les capacités que recèlent ces organismes d’une taille de quelques microns (un micron est égal à un millième de millimètre).
Des études récentes ont montré que les bactéries ont une résistance extraordinaire aux plus dures et plus rigoureuses conditions. En particulier, les bactéries appelées “spores” sont résistantes sur de très longues périodes à la fois à des températures extrêmement élevées et à la sécheresse. C’est pourquoi il est si difficile de détruire certains microbes.
- Les virus
Le corps humain ressemble à un diamant précieux conservé en lieu sûr, recevant une protection et des soins intensifs. Plusieurs des organismes qui essayent d’envahir le corps agissent comme des voleurs expérimentés. Un des voleurs les plus connus et les plus importants est le virus.
Cet organisme, dont l’existence fut découverte grâce au microscope électronique, est d’une structure trop simple et de trop petite taille même pour être considéré comme une cellule. Les virus, dont la taille varie de 0,1 à 0,280 microns, sont exclus du monde des êtres vivants pour cette raison.2
Bien que considérés comme ne faisant pas partie du monde des êtres vivants, les virus possèdent indubitablement des capacités au moins aussi exceptionnelles que celles des autres êtres vivants. Un examen plus attentif de la vie des virus rendra ce fait plus évident. Les virus sont les parasites obligatoires des êtres vivants. Cela signifie qu’ils ne peuvent survivre s’ils ne s’installent pas dans une cellule de plante, d’animal ou d’humain, en consommant sa nourriture et son énergie. Les virus ne possèdent pas de système leur permettant de survivre par eux-mêmes. Et comme s’ils étaient conscients de cela, ils s’introduisent adroitement dans une cellule, et après l’avoir envahie avec la même habileté, poussent la cellule à devenir une “usine de production de virus” qui produit ses propres copies.
Ce plan conçu par le virus afin d’envahir la cellule est extrêmement sophistiqué et intelligent. Tout d’abord, le virus doit déterminer si la cellule lui convient ou non. Il doit être très prudent et très méticuleux dans sa décision, car la moindre erreur peut le mener à sa perte. Pour éviter cela, il utilise des récepteurs spéciaux pour déterminer si la cellule lui convient ou non. Il se positionne ensuite soigneusement à l’intérieur de la cellule.
Le virus embrouille la cellule grâce aux stratégies qu’il emploie et évite ainsi la surveillance.
Et voici la suite des événements: la cellule transporte le nouvel ADN du virus dans son noyau. Pensant qu’il produit des protéines, la cellule commence à reproduire ce nouvel ADN. L’ADN du virus se dissimule si furtivement que la cellule devient involontairement l’usine de production de son propre ennemi et produit les virus mêmes qui finiront par la détruire. Il est en fait très difficile à la cellule d’identifier le matériel génétique du virus comme étant celui d’un envahisseur.
Le virus se cache si bien dans la cellule qu’il en devient presque une partie. Une fois le processus de multiplication terminé, le virus et tous les nouveaux virus partent de la cellule pour répéter le même processus dans d’autres cellules. Au cours de ce développement, en fonction du type de virus et de cellule, le virus peut tuer la cellule hôte, lui causer des dommages, la modifier ou simplement ne rien lui faire.
La question de savoir comment la cellule, qui opère sous un mécanisme de contrôle strictement surveillé, peut être trompée au point de devenir une usine à virus reste toujours sans réponse. Il est vraiment étonnant que les virus, qui ont une structure hautement spécialisée, mais ne sont même pas classés dans la catégorie des êtres vivants, peuvent agir aussi intelligemment, penser, et planifier pareilles stratégies.
Le secret de ce phénomène est lié à l’existence d’un Créateur, qui a créé ces organismes avec toutes les capacités qu’ils possèdent.
Les caractéristiques du virus sont parfaitement conçues afin de lui permettre d’utiliser le système opérant dans la cellule. Il est évident que la puissance qui a créé le virus est aussi bien informée des principes extrêmement compliqués de la cellule. Cette puissance appartient à Dieu, qui a créé le virus et la cellule dans laquelle il s’établira, comme Il a créé l’Univers entier.
Le virus qui, malgré sa structure minuscule, peut infliger et parfois même causer la mort du corps humain, lequel est des millions de fois plus gros que lui en taille, est un être que Dieu a spécialement créé pour rappeler aux gens leur faiblesse.
Des Armes Intelligentes : Les Anticorps
Les anticorps sont des armes à base de protéine fabriquées pour lutter contre les cellules étrangères qui entrent dans le corps humain. Ces armes sont produites par les cellules B, une classe de guerriers du système immunitaire.
Les anticorps détruisent les envahisseurs. Ils ont deux fonctions principales: la première est de se lier à la cellule “envahisseur”, appelée antigène. La seconde est de décomposer la structure biologique de l’antigène et de la détruire.
Nageant dans le sang et les fluides non-cellulaires, les anticorps se lient aux bactéries et aux virus causeurs de maladies. Ils marquent les molécules étrangères auxquelles ils s’accrochent de telle sorte que les cellules guerrières puissent les distinguer. Ils les désactivent également de cette manière. Cela ressemble à un tank devenant inutile et incapable de bouger ou de tirer des obus dès qu’il a été touché par un missile guidé sur le champ de bataille. Un anticorps convient parfaitement à l’ennemi (l’antigène), exactement comme une clé et une serrure s’assemblent en une structure à trois dimensions.
Le corps humain peut produire un anticorps compatible pour pratiquement tous les ennemis qu’il rencontre. Les anticorps ne sont pas d’un seul type. Selon la structure de l’ennemi, un anticorps spécifique suffisamment puissant est produit. Car un anticorps produit pour une maladie peut ne pas être efficace pour une autre.
La fabrication d’un anticorps spécifique pour chaque ennemi est un processus plutôt inhabituel, qui mérite une plus grande attention. Ce processus peut être réalisé seulement si les cellules B connaissent très bien leurs ennemis et leurs structures. Il y a cependant des millions d’ennemis (antigènes) dans la nature.
C’est comme fabriquer une clé compatible avec chacune des millions de serrures existantes. Mais ce qui est important est le fait que l’agent de fabrication réalise cela sans examiner la serrure ou sans utiliser de moule. Il connaît la formule par cœur.
Il est assez difficile à un esprit humain de mémoriser ne serait-ce que la forme d’une seule clé. Ainsi, est-il possible qu’un être humain puisse garder à l’esprit les formes en trois dimensions de millions de clés qui doivent ouvrir des millions de serrures?
C’est absolument impossible. Cependant, une cellule B si petite qu’elle est invisible à l’œil nu, conserve dans sa mémoire des millions d’informations, et les utilise correctement de manière consciente.
La conservation de millions de formules dans une cellule minuscule est un grand miracle proposé à l’Homme. Pas moins miraculeuse n'est l’utilisation qu’en fait la cellule pour protéger la santé de l’Homme.
Il est évident que le secret du succès fantastique de ces minuscules cellules est au-delà des limites de la compréhension humaine. Aujourd’hui, le pouvoir de l’esprit humain associé aux technologies les plus avancées fait pâle figure face à l’intelligence affichée par ces cellules. En fait, même les scientifiques évolutionnistes ne peuvent se voiler la face devant tous ces signes d’intelligence, qui sont des preuves évidentes de l’existence d’un Créateur conscient.
Un des plus grands partisans de l’évolution en Turquie, le professeur Ali Demirsoy, reconnaît dans son livre Kalıtım ve Evrim (Hérédité et Evolution) : “Comment et sous quelle forme les cellules du plasma obtiennent-elles cette information et produisent-elles l’anticorps conçu exclusivement à cela? Cette question n’a pas été, jusqu’à maintenant, résolue.”
Comme l’avouera aussi ce scientifique évolutionniste, la manière dont les anticorps sont produits est une question qui n’est pas encore élucidée. La technologie du 20ème siècle s’est avérée impuissante jusque pour comprendre les méthodes de cette production parfaite.
Dans les années à venir, lorsque l’on découvrira les méthodes utilisées par ces cellules minuscules – qui sont créées pour servir l’humanité – et que l’on saura comment elles sont utilisées, la perfection et la beauté artistique dans la création de ces cellules seront mieux comprises.
Fonctionnement des anticorps :
- Les anticorps s’accrochent aux antigènes (les ennemis) qui entrent dans le corps.
- Un type différent d’anticorps est produit pour chaque ennemi.
- La cellule est capable de produire des milliers d’anticorps différents pour des milliers d’antigènes différents.
- La production commence dès l’entrée de l’ennemi dans le corps et dès son identification.
- Il y a une harmonie totale entre l’antigène et l’anticorps tridimensionnel, qui est produit pour cet antigène spécifique, comme une clé s’adapte parfaitement à une serrure.
- La cellule, si besoin est, arrange l’information qu’elle possède d’une manière consciente et produit différents anticorps.
- En faisant tout cela, elle démontre une sagesse et une planification bien au-delà des frontières de la compréhension de l’esprit humain.
- Certains anticorps, spécialement produits dans le lait maternel, sont conçus pour les besoins du bébé, lequel n’est pas encore capable de développer ces anticorps.
- L’estomac du bébé ne digère pas les anticorps, il les épargne afin de servir le corps du bébé.
Nous voyons ici qu’un système fonctionnant parfaitement est mis en place. A l’intérieur des cellules qui produisent les anticorps, Dieu a placé l’information contenant les plans de construction de ces anticorps, information qui remplirait des centaines de pages d’encyclopédies. De plus, Il a donné à ces cellules inconscientes la capacité de réaliser des combinaisons, lesquelles sont inaccessibles à l’esprit humain.
Le Cheminement Progressif Vers La Guerre Totale
Jusqu’à maintenant, nous avons étudié la structure générale du système immunitaire, ses organes, ses cellules et ses ennemis. Dans ce chapitre, nous allons explorer la guerre mortelle entre le système immunitaire et les cellules ennemies, et la merveilleuse défense mise en place par le corps.
La bataille courageuse menée par notre système immunitaire comprend trois grandes étapes :
1. L’identification de l’ennemi et les premières mesures prises.
2. L’attaque de la véritable armée, la guerre totale.
3. Le retour à un état normal.
Le système immunitaire doit identifier clairement l’ennemi avant qu’il n’engage le combat. Car chaque engagement diffère du précédent selon le type de l’ennemi. De plus, si l’information n’est pas proprement analysée, notre système immunitaire peut attaquer, par inadvertance, les propres cellules du corps.
Les phagocytes, connus comme étant les cellules de nettoyage du système immunitaire, prennent les premières mesures. Ils combattent au corps à corps avec l’ennemi. Ils agissent comme l’infanterie qui se bat avec des baïonnettes contre les unités ennemies.
Quelquefois, les phagocytes ne peuvent lutter contre le nombre croissant d’ennemis, auquel cas de grosses cellules phagocytaires, les macrophages, interviennent. On peut comparer les macrophages à la cavalerie taillant sa route à travers l’ennemi. En même temps, les macrophages sécrètent un fluide qui déclenche l’alerte générale dans le corps pour en augmenter la température.
Les macrophages ont une autre caractéristique très importante. Quand un macrophage capture et engloutit un virus, il lui arrache une portion spéciale et le transporte ensuite comme un drapeau. Cela sert de signe pour les autres éléments du système immunitaire, comme une source d’information.
Une fois ces renseignements réunis et transmis aux cellules T auxiliaires, ce qui les aide à identifier l’ennemi, leur première tâche est d’alerter immédiatement les cellules T tueuses, en les stimulant pour qu’elles se multiplient. En très peu de temps, les cellules T tueuses stimulées deviennent une formidable armée. Ce n’est pas la seule fonction des cellules T auxiliaires. Elles s’assurent aussi que d’autres phagocytes arrivent sur le champ de bataille pendant qu’elles transfèrent l’information récupérée sur l’ennemi à la rate et aux ganglions lymphatiques.
Dès que les ganglions lymphatiques reçoivent cette information, les cellules B, qui attendaient leur tour, sont activées (les cellules B sont fabriquées dans la moelle osseuse et migrent ensuite vers les ganglions lymphatiques pour attendre leur tour de se mettre en service).
Les cellules B activées passent un certain nombre d’étapes. Chaque cellule B stimulée commence à se multiplier. Le processus de multiplication continue jusqu’à ce que des milliers de cellules identiques soient formées. Puis, les cellules B, prêtes pour la guerre, commencent à se diviser et se transforment en cellules à plasma. Les cellules à plasma sécrètent également des anticorps, lesquels seront utilisés comme armes durant le combat avec l’ennemi. Comme indiqué dans les chapitres précédents, les cellules B sont capables de produire des milliers d’anticorps à la seconde. Ces armes sont très pratiques.
Elles sont capables de se lier tout d’abord à l’ennemi (l’antigène), puis, de détruire sa structure biologique.
Si le virus pénètre dans une cellule, les anticorps ne peuvent pas le capturer. Dans ce cas de figure, les cellules T tueuses entrent de nouveau en jeu et, en identifiant les virus cachés dans la cellule avec l’aide des molécules CMH, tuent cette cellule.
Cependant, si le virus s’est très bien camouflé, échappant même aux cellules T tueuses, alors des “cellules tueuses naturelles”, appelées TN, entrent en action. Celles-ci détruisent les cellules qui hébergent en elles des virus, et qui passent inaperçues aux yeux des autres cellules immunitaires.
Après la victoire, les cellules T régulatrices arrêtent la guerre. Bien que la guerre soit terminée, elle ne sera jamais oubliée. Les cellules mémoires conservent l’ennemi dans leur mémoire. En restant dans le corps pendant des années, ces cellules accélèrent la défense et la rendent plus efficace si le même ennemi est de nouveau rencontré.
Les héros de cette guerre n’ont reçu aucun entraînement militaire.
Les héros de cette guerre ne sont pas des êtres humains capables de raisonner.
Les héros de cette guerre sont des cellules si minuscules que des millions d’entre elles recouvriraient à peine un point.
De plus, cette armée étonnante ne s’engage pas toute seule dans la guerre. Elle fabrique toutes les armes qu’elle utilisera durant la guerre, elle met au point les stratégies et les plans de bataille d’elle-même, et nettoie le champ de bataille après la guerre.
Si tous ces processus étaient sous le contrôle de l’Homme, et non pas de cellules, serions-nous capables de montrer un si haut degré d’organisation ?
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons expliqué quelques aspects peu connus de notre armée interne, c’est-à-dire de notre système immunitaire.
Toutes les cellules du système immunitaire sont à l’origine des cellules normales, qui passent à travers différentes étapes d’apprentissage pour finir par un “examen d’aptitude”. Seules les cellules qui sont capables de reconnaître les cellules ennemies et n’entrent pas en conflit avec les autres cellules normales du corps sont autorisées à vivre. Comment et quand la première cellule s’est-elle développée, et qui a organisé le premier “examen d’aptitude”? Qui a appris aux cellules quoi faire?
Il est tout à fait improbable que les cellules et les organes associés puissent s’entretenir librement les uns avec les autres, travailler de commun accord, échafauder des plans et les mettre en œuvre efficacement.
N’oublions pas que le sujet concerne de nombreux organes du corps et un trillion de cellules. Il est impossible d’imaginer qu’un trillion de personnes puissent être organisées d’une manière aussi parfaite et remplir leurs devoirs sans que rien ne soit omis, sans rien confondre, et sans aucune sorte de chaos né de la mise en place d’une telle défense, ce qui est une tâche particulièrement difficile.
Il existe une réalité absolue, qui doit être reconnue: les cellules, comme toute chose qui existe dans l’univers sans exception, de la plus petite à la plus grande, ont été spécialement conçues par Dieu qui possède une puissance, un savoir et une sagesse infinis.
6, [101] : ... C’est Lui qui a tout créé et Il est Omniscient.
Quiconque suggère que tout a été formé par coïncidences et refuse d’accepter qu’un “Créateur” soit à l’origine de l’univers entier, malgré sa connaissance du fonctionnement d’un ou de plusieurs de ces systèmes miraculeux, parmi d’innombrables autres systèmes continuellement à l’œuvre dans son corps, est mentionné dans le Coran en tant que type de personnalité clairement défini voilà 1.400 ans de cela.
Dieu a révélé dans le Coran que de telles personnes sont incapables de comprendre même des réalités claires et évidentes en raison de déficiences dans leur perception et dans leur compréhension :
7, [179] : ... Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles mais n’entendent pas...
Dieu a aussi révélé que ces personnes sont parfois réellement conscientes de cette situation :
41, [5] : Et ils dirent: “Nos cœurs sont voilés contre ce à quoi tu nous appelles, nos oreilles sont sourdes. Et entre nous et toi il y a une cloison…”
Un autre groupe de non croyants voient les réalités qui leur sont présentées, mais s’arrangent pour cacher délibérément la vérité de ce qu’ils ont vu (c’est l’unique raison des innombrables théories liées à la théorie de l’évolution par exemple). Le Coran met à jour une nouvelle fois la situation difficile de ces gens qui adoptent une position d’arrogance ignorante vis-à-vis Dieu:
27, [14] : Ils les nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu’en eux-mêmes ils y croyaient avec certitude…
Nous avons parlé dans le chapitre consacré à la Terre du merveilleux bouclier qui protège notre planète des « agressions » venant de l’espace. Les activités humaines ont fragilisé la couche d’ozone (affaibli le système immunitaire de la terre en quelque sorte) et à rendre la terre et ses habitants plus vulnérables aux agressions.
C’est encore et toujours le même processus qui se produit :
. Dieu a créé un ordre parfait.
. L’Homme, par ses activités qui manquent parfois de sagesse, détruit une partie de l’ordre que Dieu a créé.
. L’Homme en paye le prix dans la détérioration de son environnement et dans sa santé.
Dieu l’affirme à plusieurs reprises dans le Coran en ces termes :
3, [117] : Ce n’est donc point Dieu qui a été injuste envers eux. Ce sont plutôt eux qui l’ont été envers eux-mêmes.
Notre devoir est de prendre soin de l’ordre parfait que Dieu a créé (pour notre bien) :
. Reconnaître la perfection de cet ordre (ici nous avons évoqué notre système immunitaire extraordinaire)
. Eviter d’abîmer cet ordre (notre santé et notre environnement)
. Faire ce qui est en notre pouvoir (et d’abord au niveau individuel) pour restaurer ce qui a été abîmé ou altéré.
Dans nos sociétés, nous passons la majeure partie de notre vie à nous préoccuper de notre santé et de celle de nos proches.
C’est évident pour les bébés et les enfants, mais c’est de plus en plus vrai dès 35-40 ans avec la multiplication des allergies, des intolérances alimentaires et de beaucoup de maladies liées à la dégradation de l’environnement dans lequel nous vivons.
Beaucoup de nos seniors, et des moins seniors, se préoccupent des défenses naturelles de leur corps (leur système immunitaire) et de la manière de le renforcer ou de le préserver contre les agressions du monde extérieur.
Les pollutions diverses (liées en général à l’activité humaine) augmentent le nombre de ces agressions contre notre corps ; notre mode de vie avec le stress qu’il génère, affaiblissent notre système immunitaire et nous rendent chaque jour un peu plus vulnérables aux agressions qui se multiplient et se diversifient (OGMs, ondes électromagnétiques, nano particules, perturbateurs endocriniens, Paraben, Bisphénol A, Phtalates, etc.).
Le corps possède « naturellement » de quoi se défendre et c’est ce système de défense extraordinaire de notre corps que nous allons observer dans ce chapitre : Dieu nous a doté en effet de capacités hors du commun pour lutter contre les agressions de l’environnement.
Qui, ou que sont les ennemis qui menacent constamment les êtres vivants ?
Ce sont les bactéries, les virus et les organismes microscopiques similaires, qui peuvent se trouver dans l’eau que l’on boit, la nourriture que l’on mange, la maison que l’on habite et le bureau où l’on travaille.
Par essence, ils sont partout.
Encore plus intéressant, et bien que cernés par une menace aussi sérieuse, nous ne faisons aucun effort pour nous en protéger. C’est parce qu’il existe un mécanisme dans nos corps, qui se charge de cette tâche pour nous. Il nous fournit la protection adéquate sans nous causer le moindre problème. Il s’agit du “système immunitaire”.
C’est l’un des systèmes les plus importants et des plus étonnants qui opèrent dans nos corps, se chargeant d’une des plus vitales missions de la vie.
Nous pouvons ne pas en être conscients, mais tous les éléments du système immunitaire protègent notre corps comme les soldats d’une immense armée. Les cellules immunitaires qui protègent le corps humain contre les envahisseurs, comme les bactéries, les virus et les micro-organismes similaires, sont pourvues de capacités extraordinaires.
L’intelligence, l’effort et le sacrifice que montrent ces cellules lors de la guerre qu’elles mènent dans le corps étonnent quiconque les étudie.
Les gens veulent généralement savoir ce qui les rend malades, comment les maladies s’emparent de leurs corps, provoquant de la fièvre, de la fatigue, de la douleur dans les os et les articulations, et veulent également connaître les processus en cours dans leurs corps pendant leurs maladies.
Le principal but de ce chapitre est de comprendre comment ce système, qui protège le corps humain comme une armée disciplinée et organisée, est apparu et comment il fonctionne.
Dans les livres étudiant le système immunitaire, vous lirez souvent des phrases du genre:
“Nous ne savons pas encore comment cela s’est formé…”
“La cause est toujours inconnue…”
“Des recherches sur le sujet sont en cours…”
“Selon une théorie…”
Ces déclarations sont en fait d’importantes confessions. Ce sont les expressions de l’impuissance ressentie par les gens au commencement du 21ème siècle – même avec les technologies les plus récentes et toutes les connaissances mises à leur disposition – face au travail miraculeux que ces cellules minuscules accomplissent. Les tâches accomplies par ces micro-organismes comportent des opérations si complexes que l’esprit humain peut à peine comprendre les détails de ce système idéalement construit.
Il est évident qu’une sagesse secrète gît dans le système immunitaire qui échappe à la compréhension de l’Homme. La conclusion ultime est que cela ne peut être que la sagesse d’un “Créateur” suprême.
Le but principal de ce chapitre est de vous présenter ces “braves guerriers” qui sont en vous, tout en vous démontrant que ce système inimaginable est un signe particulier de la création.
Le sujet qui sera spécialement mis en évidence ici ne concernera pas les détails du système immunitaire, qui sont accessibles facilement dans n’importe quel livre de biologie ou de médecine, mais l’aspect miraculeux du système. Nous avons tout particulièrement évité l’emploi superflu de termes biologiques et physiologiques afin de rendre le propos aisément compréhensible aux lecteurs de tous âges et de toutes professions.
Enfin, nous souhaitons vous rappeler que même maintenant, vous êtes entièrement redevables à votre système immunitaire que vous soyez en mesure de lire paisiblement, sans être infectés par les microbes qui vous entourent. Sans le système immunitaire, vous n’auriez probablement jamais été capables de lire, ayant quitté ce monde bien avant d’avoir pu apprendre à lire et à écrire.
Une armée extrêmement disciplinée
Le système immunitaire peut être défini comme “une armée extrêmement disciplinée, travailleuse et organisée, protégeant le corps des griffes des ennemis extérieurs”.
Dans cette guerre à visages multiples, le principal devoir des éléments combattant en première ligne est d’empêcher les cellules ennemies, comme les bactéries ou les virus, d’entrer dans le corps.
Bien qu’il soit difficile pour les organismes ennemis de pénétrer dans le corps, ils s’efforcent au maximum d’atteindre leur but ultime qui est l’invasion du corps. Lorsqu’ils entrent dans le corps, après avoir surmonté divers obstacles comme la peau et les appareils respiratoire et digestif, ils sont alors confrontés à des guerriers résistants qui les attendent de pied ferme.
Ces guerriers inflexibles sont produits et entraînés dans des centres spécialisés comme la moelle osseuse, la rate, le thymus et les glandes lymphatiques. Ces guerriers sont “les cellules immunitaires” appelées macrophages et lymphocytes.
Tout d’abord, différents types de phagocytes, appelés “cellules mangeuses”, passent à l’action. Ensuite, les macrophages, un autre type spécifique de phagocytes, prennent la relève. Ils détruisent entièrement l’ennemi en l’engloutissant.
Les macrophages accomplissent également d’autres tâches comme faire appel à d’autres cellules immunitaires sur le champ de bataille, et l’élévation du niveau de la température du corps. L’élévation de la température au début d’une maladie est très importante, car la personne atteinte se sent fatiguée et se repose, réservant ainsi son énergie au combat contre l’ennemi.
Si ces éléments du système immunitaire s’avèrent insuffisants contre les ennemis pénétrant le corps, les lymphocytes, les défenseurs du système, entrent alors en jeu. Les lymphocytes sont de deux types: les cellules B et les cellules T. Ces dernières sont elles-mêmes divisées en sous-groupes.
Les cellules T auxiliaires sont les prochaines à rejoindre le champ de bataille après les macrophages. Elles peuvent être considérées comme étant les agents administratifs du système. Une fois que les cellules T auxiliaires identifient l’ennemi, elles préviennent d’autres cellules afin de lui déclarer la guerre.
Ainsi alertées, les cellules T tueuses arrivent pour détruire l’ennemi assiégé.
Les cellules B sont les usines d’armement du corps humain. Après leur stimulation par les cellules T auxiliaires, elles commencent aussitôt à produire une sorte d’arme appelée “anticorps”.
Une fois l’alerte terminée, des cellules T régulatrices stoppent l’activité de toutes les cellules immunitaires, et empêchent ainsi que la guerre ne se prolonge plus longtemps que nécessaire.
Cependant, la mission de l’armée défensive n’est pas terminée. Les cellules guerrières, appelées cellules mémoires, emmagasinent l’information nécessaire au sujet de l’ennemi dans leur mémoire et la conservent des années. Cela permet au système immunitaire de lever rapidement une défense contre le même ennemi lors de futures rencontres avec lui.
Le système de défense
Voilà environ 250 ans, les scientifiques ont découvert, suite à l’invention du microscope, que nous vivons en compagnie de minuscules créatures, invisibles à l’œil nu. Ces créatures sont présentes partout: depuis l’air que nous respirons ou l’eau que nous buvons, aux objets qui sont en contact avec la surface de notre corps. Il a également été découvert que ces créatures pénètrent le corps humain.
Bien que l’existence de cet ennemi ait été découverte voilà 250 ans, la plupart des secrets du "système de défense" qui l’affronte vigoureusement n’ont pas encore été dévoilés.
Ce système moléculaire est activé dans notre corps automatiquement selon un plan très précis, à la minute où un étranger vient à y pénétrer, lui déclarant une guerre sans merci. Lorsque l’on jette un coup d’œil sur le fonctionnement de ce système, on s’aperçoit que chaque phase se déroule suivant un plan méticuleux.
Le système qui ne dort jamais
Que l’on en soit conscient ou pas, des millions d’opérations et de réactions ont lieu à l’intérieur de nos corps à chaque seconde qui passe. Et cela continue même quand nous dormons.
Cette activité intense se produit à des périodes de temps qui, de notre point de vue, sont très courtes. Il y a une différence significative entre la notion de temps dans nos vies de tous les jours et le temps biologique de notre corps. L’écoulement d’une seconde qui représente une période de temps très courte dans notre vie de tous les jours, représentera une très longue durée pour les organes et les systèmes de notre corps. Si toutes les activités accomplies par tous les organes, tissus et cellules de notre corps, en une seconde, étaient écrites, le résultat serait inconcevable pour un esprit humain.
Un système vital, qui est en constante activité, ne se dérobant jamais à son devoir, est le système immunitaire. Il protège le corps contre toute forme d’intrusion, de jour et de nuit, et travaille avec une grande assiduité pour le corps hôte qu’il sert, comme une armée entièrement équipée.
Chaque système, organe ou groupe de cellules dans le corps représente une parfaite distribution du travail. Le moindre défaut dans le système ruine l’ordre établi. Or, le système immunitaire est indispensable.
Pourrions-nous survivre en l’absence de système immunitaire ? Ou quelle sorte de vie aurions-nous si ce système ne remplissait pas certaines de ses fonctions ?
Il n’est pas difficile de le deviner. Différents exemples dans le monde de la médecine montrent à quel point le système immunitaire est vital. L’histoire d’un patient, citée par plusieurs sources, montre combien la vie serait difficile en cas de défaut dans le système immunitaire.
Ce patient fut placé, immédiatement après sa naissance, dans une tente en plastique stérilisée et dans laquelle rien n’était autorisé à pénétrer. Aucun contact ne lui était permis. Comme il grandissait, il a été mis dans une tente en plastique plus vaste. Mais pour sortir de sa tente, il devait enfiler un équipement spécialement conçu, similaire à celui d’un d’astronaute. Qu'est-ce qui empêchait ce patient d’avoir une vie normale comme les autres gens?
Après sa naissance, son système immunitaire ne s’était pas développé normalement. Il n’y avait pas d’armée dans son corps pour le protéger des ennemis.
Les docteurs du garçon étaient tout à fait au courant de ce qui se produirait s’il entrait au contact d’un environnement normal. Il aurait aussitôt attrapé un rhume, provoquant des maladies dans sa gorge; il aurait souffert d’infections les unes à la suite des autres en dépit de l’absorption d’antibiotiques ou de tout autre traitement médical administré. Peu de temps après, les traitements médicaux auraient perdu de leur efficacité, et la mort du garçon aurait été inéluctable.
Au mieux, il aurait pu vivre sans danger quelques mois ou quelques années en dehors de cet environnement protégé. Ainsi, le monde du garçon a toujours été limité par les murs de sa tente en plastique.
Quelques temps plus tard, les docteurs et sa famille placèrent le garçon dans une pièce exempte de tout germe, qui avait été spécialement aménagée chez lui. Cependant, tous ces efforts se sont avérés vains quand, à l’adolescence, une transplantation de moelle osseuse échoua.
La famille du garçon, les docteurs, le personnel de l’hôpital dans lequel il avait séjourné auparavant, et les compagnies pharmaceutiques firent de leur mieux pour le maintenir en vie. Bien qu’absolument tout ait été tenté, et que le lieu de résidence du garçon fût sans arrêt désinfecté, sa mort n’a pu être empêchée.
Cette fin tragique montre qu’il est impossible à un être humain de survivre sans un système immunitaire le protégeant des microbes. C’est la preuve que le système immunitaire a dû exister de manière accomplie et intacte depuis le premier homme.
Un être humain sans système immunitaire, ou avec un système défectueux, ne tarderait pas à mourir.
Le Château Assiégé : Le Corps Humain
Il est avéré que même si l’on essayait de vivre dans des environnements sains, nous les partagerions avec de nombreux micro-organismes. Si vous aviez la possibilité de voir la pièce dans laquelle vous êtes actuellement assis à travers un microscope, vous verriez aussitôt les millions d’organismes avec lesquels vous cohabitez.
Dans cette situation, l’individu ressemble à un “château assiégé”. Il est inutile de dire qu’un tel château, entouré d’innombrables ennemis, doit être totalement protégé de manière organisée. Les êtres humains sont créés munis de la protection adéquate dont ils ont besoin, et ne sont donc pas totalement sans défense contre ces ennemis. Les micro-gardes de nos corps ne nous abandonnent jamais et se battent pour nous sur plusieurs fronts.
Les cellules “envahisseurs” qui souhaitent prendre le contrôle du corps humain doivent d’abord lutter pour essayer de pénétrer ses premières lignes de défense. Même si, parfois, ces lignes ont des faiblesses, l’ennemi n’est pratiquement jamais autorisé à passer au travers. Le premier front que l’ennemi doit pénétrer est notre peau.
L’armure protectrice de notre corps : la peau
La peau, qui couvre tout le corps d’un être humain comme une gaine, possède un grand nombre de caractéristiques stupéfiantes. Sa capacité à se réparer et à se régénérer d’elle-même, son imperméabilité à l’eau, malgré l’existence de pores minuscules à sa surface chargés de libérer de l’eau sous forme de transpiration, sa structure extrêmement flexible autorisant une liberté de mouvement, au contraire de son épaisseur idéale pour éviter des ruptures trop faciles, sa capacité à protéger le corps de la chaleur, du froid et des rayons de soleil nocifs sont quelques-unes des caractéristiques de la peau. Dans ce chapitre, nous étudierons une caractéristique particulière de cet extraordinaire papier d’emballage: sa capacité à protéger le corps contre les micro-organismes à l’origine des maladies. Si l’on considère le corps comme étant un château assiégé par des ennemis, on peut dès lors considérer la peau comme étant la muraille de ce château.
La fonction protectrice principale de la peau est obtenue par le dépôt des cellules mortes constituant la couche extérieure de la peau. Chaque nouvelle cellule produite par division cellulaire se déplace de la couche interne de la peau vers la surface. Dans le même temps, l’élément liquide (le cytoplasme) à l’intérieur de la cellule, se transforme en une protéine résistante, la kératine. Au cours de ce processus, la cellule meurt. La nouvelle substance formée, la kératine, possède une structure très résistante, et n’est donc pas sujet à la décomposition par les enzymes digestives, ce qui est un signe de résistance. Ainsi, les envahisseurs comme les bactéries et les champignons seront incapables de trouver quoi déchirer sur la couche externe de la peau.
De plus, les cellules mortes externes, contenant la kératine, sont constamment enlevées de la surface de la peau. Les nouvelles cellules qui arrivent d’en dessous pour les remplacer forment une barrière impénétrable dans cette zone.
Les organismes sur la peau remplissent une autre fonction de protection de la peau. Un groupe de microbes inoffensifs vit sur la peau, lesquels se sont adaptés à son acidité. Se nourrissant des restes collés à la kératine de la peau, ces microbes attaquent tout type de corps étrangers pour protéger leur terrain d’alimentation. La peau, en tant qu’hôte de ces microbes, est comme une force supplémentaire qui fournit un support extérieur à l’armée se trouvant à l’intérieur du corps humain.
La protection dans la respiration
Une des voies utilisées par nos ennemis pour entrer dans notre corps est l’appareil respiratoire. Des centaines de microbes différents, qui sont présents dans l’air que nous inhalons, essaient d’entrer dans le corps à travers ces passages. Mais ils ne sont pas conscients de la barrière mise en place contre eux dans le nez.
Une sécrétion spéciale dans le mucus nasal retient et arrête environ 80 à 90% des micro-organismes qui essayent de pénétrer dans l’appareil respiratoire directement ou par l’intermédiaire de particules de poussière ou d’autres substances.
En plus, les structures minuscules ressemblant à des cheveux (les cils), à la surface des cellules de l’appareil respiratoire, ont un mouvement de battement qui crée un courant qui transporte les particules étrangères vers la gorge où elles sont avalées et détruites par l’acide de l’estomac. Le réflexe de la toux et de l’éternuement facilite cette fonction.
Les microbes qui arrivent à surmonter ces barrières et atteignent les alvéoles (poumon, bronches et gencive) seront ingérés par les phagocytes. Après cette phase, les phagocytes deviennent mobiles et dérivent avec les microbes qu’ils ont engloutis pour être finalement évacués du corps selon différents moyens.
A chaque fois que vous respirez, comme vous le faites actuellement, une guerre est menée aux frontières de votre corps, ce dont vous n’êtes absolument pas conscients. Les gardes à ces frontières combattent l’ennemi à mort pour protéger votre santé.
La protection dans l’appareil digestif
Un autre moyen utilisé par les microbes pour pénétrer dans notre corps est la nourriture. Cependant, les gardes de notre corps, au courant de cette méthode utilisée par les microbes, les attendent dans la région où la nourriture aboutit, c’est-à-dire l’estomac. Ils ont aussi une surprise pour les microbes qui arrivent: l’acide gastrique. Cet acide est une surprise plutôt désagréable pour les microbes qui ont surmonté tous les obstacles et atteint l’estomac. La majorité, si ce n’est tous, des microbes est vaincue par cet acide.
Certains microbes peuvent surmonter cet obstacle du fait qu’ils ne sont pas rentrés en contact avec l’acide gastrique, ou qu’ils y sont résistants. Mais ces microbes sont encore soumis à d’autres luttes avec des gardes situés sur leur chemin. Une autre surprise les attend: les enzymes digestives produites par l’intestin grêle. Cette fois, ils ne peuvent en réchapper aussi facilement.
Comme on vient de le voir, le corps humain possède des gardes spécialement conçus pour protéger le corps humain à toutes les étapes des assauts microbiens.
Cet examen soulève maintenant un certain nombre de questions importantes.
Qui a décidé que les microbes vivant à l’extérieur essaieraient de pénétrer notre corps à travers les aliments, le chemin que la nourriture allait suivre, comment les microbes seraient détruits une fois arrivés à destination, où ils iraient s’ils surmontaient les obstacles, et comment, dans ce cas, ils seraient exposés à des mesures encore plus rigoureuses ? Est-ce que ce sont les cellules du corps, qui n’ont jamais été en dehors, et par conséquent, n’ont eu aucune chance d’étudier la composition chimique des microbes à l’extérieur, et qui, de plus, n’ont jamais reçu de formation dans le domaine de la chimie ?
Absolument impossible. Seul Dieu, qui a créé à la fois le monde externe, la nourriture de ce monde, les corps qui ont besoin de cette nourriture ainsi que les systèmes permettant de digérer ces aliments, est capable de créer un tel système de défense.
Une autre méthode : détruire l’ennemi par un autre ennemi
Il existe un grand nombre d’autres micro-organismes qui vivent dans le corps humain et qui ne lui causent aucun mal. Quels sont ces organismes qui vivent leur propre vie sans nous causer le moindre tort, et quel est leur but en vivant dans notre corps?
Ces groupes de micro-organismes, qui sont regroupés dans certaines parties du corps, sont appelés la “flore microbienne” du corps. Ils ne provoquent aucun dommage et apportent même des avantages pour le corps humain.
Ces micro-organismes fournissent un support externe à l’armée de défense contre les microbes. Ils font du bien au corps en empêchant les microbes étrangers de s’y établir, car l’entrée de n’importe quel microbe dans le corps est une menace envers leur propre habitat. Puisqu’ils ne veulent pas en être chassés par des envahisseurs, ils leur livrent une bataille féroce. On peut imaginer ces micro-organismes comme des “soldats professionnels” se battant pour le corps. Ils essayent de protéger l’endroit où ils habitent pour leur propre bénéfice. En agissant ainsi, ils complètent l’armée entièrement équipée de notre corps.
Comment ces “soldats professionnels” s’établissent-ils dans nos corps?
L’embryon humain ne rencontre aucun ennemi durant la période de gestation dans l’utérus de la mère.
Après sa naissance, il entre en contact avec l’environnement extérieur, et de nombreux microbes s’introduisent dans l’enfant lorsqu’il se nourrit et à travers l’appareil respiratoire. Certains microbes meurent sur-le-champ, tandis que d’autres sont éjectés avant d’avoir eu la possibilité de s’installer dans le corps. Cependant, quelques-uns s’installent dans diverses parties du corps comme dans la peau et ses replis, la bouche, le nez, les yeux, l’appareil respiratoire supérieur, l’appareil digestif et les organes génitaux. Ces microbes forment des colonies permanentes à ces endroits et constituent la flore microbienne du corps humain.
Qui sont nos micro-ennemis ?
Nos micro-ennemis, d’un autre côté, sont des micro-organismes qui ne font pas partie de nos corps, mais qui l’ont d’une manière ou d’une autre pénétré, en stimulant de ce fait l’armée de défense.
Chaque cellule étrangère qui pénètre le corps n’est pas forcément traitée comme un ennemi. De la matière étrangère entre constamment dans nos corps lorsque nous mangeons, nous buvons de l’eau ou que nous prenons un médicament. Et pourtant notre corps ne déclare pas la guerre dans ces cas-là. Pour que les cellules immunitaires perçoivent une substance étrangère comme un ennemi, certaines conditions sont prises en considération comme la taille de la molécule, son taux d’élimination du corps et sa manière d’y entrer.
- Les bactéries
Parmi nos innombrables micro-ennemis, les bactéries ont une réputation bien établie.
Les bactéries, qui entrent dans le corps humain par de multiples moyens, sont à l’origine d’une guerre féroce. Ces guerres, qui se terminent certaines fois par des maladies assez sérieuses, révèlent la puissance et les capacités que recèlent ces organismes d’une taille de quelques microns (un micron est égal à un millième de millimètre).
Des études récentes ont montré que les bactéries ont une résistance extraordinaire aux plus dures et plus rigoureuses conditions. En particulier, les bactéries appelées “spores” sont résistantes sur de très longues périodes à la fois à des températures extrêmement élevées et à la sécheresse. C’est pourquoi il est si difficile de détruire certains microbes.
- Les virus
Le corps humain ressemble à un diamant précieux conservé en lieu sûr, recevant une protection et des soins intensifs. Plusieurs des organismes qui essayent d’envahir le corps agissent comme des voleurs expérimentés. Un des voleurs les plus connus et les plus importants est le virus.
Cet organisme, dont l’existence fut découverte grâce au microscope électronique, est d’une structure trop simple et de trop petite taille même pour être considéré comme une cellule. Les virus, dont la taille varie de 0,1 à 0,280 microns, sont exclus du monde des êtres vivants pour cette raison.2
Bien que considérés comme ne faisant pas partie du monde des êtres vivants, les virus possèdent indubitablement des capacités au moins aussi exceptionnelles que celles des autres êtres vivants. Un examen plus attentif de la vie des virus rendra ce fait plus évident. Les virus sont les parasites obligatoires des êtres vivants. Cela signifie qu’ils ne peuvent survivre s’ils ne s’installent pas dans une cellule de plante, d’animal ou d’humain, en consommant sa nourriture et son énergie. Les virus ne possèdent pas de système leur permettant de survivre par eux-mêmes. Et comme s’ils étaient conscients de cela, ils s’introduisent adroitement dans une cellule, et après l’avoir envahie avec la même habileté, poussent la cellule à devenir une “usine de production de virus” qui produit ses propres copies.
Ce plan conçu par le virus afin d’envahir la cellule est extrêmement sophistiqué et intelligent. Tout d’abord, le virus doit déterminer si la cellule lui convient ou non. Il doit être très prudent et très méticuleux dans sa décision, car la moindre erreur peut le mener à sa perte. Pour éviter cela, il utilise des récepteurs spéciaux pour déterminer si la cellule lui convient ou non. Il se positionne ensuite soigneusement à l’intérieur de la cellule.
Le virus embrouille la cellule grâce aux stratégies qu’il emploie et évite ainsi la surveillance.
Et voici la suite des événements: la cellule transporte le nouvel ADN du virus dans son noyau. Pensant qu’il produit des protéines, la cellule commence à reproduire ce nouvel ADN. L’ADN du virus se dissimule si furtivement que la cellule devient involontairement l’usine de production de son propre ennemi et produit les virus mêmes qui finiront par la détruire. Il est en fait très difficile à la cellule d’identifier le matériel génétique du virus comme étant celui d’un envahisseur.
Le virus se cache si bien dans la cellule qu’il en devient presque une partie. Une fois le processus de multiplication terminé, le virus et tous les nouveaux virus partent de la cellule pour répéter le même processus dans d’autres cellules. Au cours de ce développement, en fonction du type de virus et de cellule, le virus peut tuer la cellule hôte, lui causer des dommages, la modifier ou simplement ne rien lui faire.
La question de savoir comment la cellule, qui opère sous un mécanisme de contrôle strictement surveillé, peut être trompée au point de devenir une usine à virus reste toujours sans réponse. Il est vraiment étonnant que les virus, qui ont une structure hautement spécialisée, mais ne sont même pas classés dans la catégorie des êtres vivants, peuvent agir aussi intelligemment, penser, et planifier pareilles stratégies.
Le secret de ce phénomène est lié à l’existence d’un Créateur, qui a créé ces organismes avec toutes les capacités qu’ils possèdent.
Les caractéristiques du virus sont parfaitement conçues afin de lui permettre d’utiliser le système opérant dans la cellule. Il est évident que la puissance qui a créé le virus est aussi bien informée des principes extrêmement compliqués de la cellule. Cette puissance appartient à Dieu, qui a créé le virus et la cellule dans laquelle il s’établira, comme Il a créé l’Univers entier.
Le virus qui, malgré sa structure minuscule, peut infliger et parfois même causer la mort du corps humain, lequel est des millions de fois plus gros que lui en taille, est un être que Dieu a spécialement créé pour rappeler aux gens leur faiblesse.
Des Armes Intelligentes : Les Anticorps
Les anticorps sont des armes à base de protéine fabriquées pour lutter contre les cellules étrangères qui entrent dans le corps humain. Ces armes sont produites par les cellules B, une classe de guerriers du système immunitaire.
Les anticorps détruisent les envahisseurs. Ils ont deux fonctions principales: la première est de se lier à la cellule “envahisseur”, appelée antigène. La seconde est de décomposer la structure biologique de l’antigène et de la détruire.
Nageant dans le sang et les fluides non-cellulaires, les anticorps se lient aux bactéries et aux virus causeurs de maladies. Ils marquent les molécules étrangères auxquelles ils s’accrochent de telle sorte que les cellules guerrières puissent les distinguer. Ils les désactivent également de cette manière. Cela ressemble à un tank devenant inutile et incapable de bouger ou de tirer des obus dès qu’il a été touché par un missile guidé sur le champ de bataille. Un anticorps convient parfaitement à l’ennemi (l’antigène), exactement comme une clé et une serrure s’assemblent en une structure à trois dimensions.
Le corps humain peut produire un anticorps compatible pour pratiquement tous les ennemis qu’il rencontre. Les anticorps ne sont pas d’un seul type. Selon la structure de l’ennemi, un anticorps spécifique suffisamment puissant est produit. Car un anticorps produit pour une maladie peut ne pas être efficace pour une autre.
La fabrication d’un anticorps spécifique pour chaque ennemi est un processus plutôt inhabituel, qui mérite une plus grande attention. Ce processus peut être réalisé seulement si les cellules B connaissent très bien leurs ennemis et leurs structures. Il y a cependant des millions d’ennemis (antigènes) dans la nature.
C’est comme fabriquer une clé compatible avec chacune des millions de serrures existantes. Mais ce qui est important est le fait que l’agent de fabrication réalise cela sans examiner la serrure ou sans utiliser de moule. Il connaît la formule par cœur.
Il est assez difficile à un esprit humain de mémoriser ne serait-ce que la forme d’une seule clé. Ainsi, est-il possible qu’un être humain puisse garder à l’esprit les formes en trois dimensions de millions de clés qui doivent ouvrir des millions de serrures?
C’est absolument impossible. Cependant, une cellule B si petite qu’elle est invisible à l’œil nu, conserve dans sa mémoire des millions d’informations, et les utilise correctement de manière consciente.
La conservation de millions de formules dans une cellule minuscule est un grand miracle proposé à l’Homme. Pas moins miraculeuse n'est l’utilisation qu’en fait la cellule pour protéger la santé de l’Homme.
Il est évident que le secret du succès fantastique de ces minuscules cellules est au-delà des limites de la compréhension humaine. Aujourd’hui, le pouvoir de l’esprit humain associé aux technologies les plus avancées fait pâle figure face à l’intelligence affichée par ces cellules. En fait, même les scientifiques évolutionnistes ne peuvent se voiler la face devant tous ces signes d’intelligence, qui sont des preuves évidentes de l’existence d’un Créateur conscient.
Un des plus grands partisans de l’évolution en Turquie, le professeur Ali Demirsoy, reconnaît dans son livre Kalıtım ve Evrim (Hérédité et Evolution) : “Comment et sous quelle forme les cellules du plasma obtiennent-elles cette information et produisent-elles l’anticorps conçu exclusivement à cela? Cette question n’a pas été, jusqu’à maintenant, résolue.”
Comme l’avouera aussi ce scientifique évolutionniste, la manière dont les anticorps sont produits est une question qui n’est pas encore élucidée. La technologie du 20ème siècle s’est avérée impuissante jusque pour comprendre les méthodes de cette production parfaite.
Dans les années à venir, lorsque l’on découvrira les méthodes utilisées par ces cellules minuscules – qui sont créées pour servir l’humanité – et que l’on saura comment elles sont utilisées, la perfection et la beauté artistique dans la création de ces cellules seront mieux comprises.
Fonctionnement des anticorps :
- Les anticorps s’accrochent aux antigènes (les ennemis) qui entrent dans le corps.
- Un type différent d’anticorps est produit pour chaque ennemi.
- La cellule est capable de produire des milliers d’anticorps différents pour des milliers d’antigènes différents.
- La production commence dès l’entrée de l’ennemi dans le corps et dès son identification.
- Il y a une harmonie totale entre l’antigène et l’anticorps tridimensionnel, qui est produit pour cet antigène spécifique, comme une clé s’adapte parfaitement à une serrure.
- La cellule, si besoin est, arrange l’information qu’elle possède d’une manière consciente et produit différents anticorps.
- En faisant tout cela, elle démontre une sagesse et une planification bien au-delà des frontières de la compréhension de l’esprit humain.
- Certains anticorps, spécialement produits dans le lait maternel, sont conçus pour les besoins du bébé, lequel n’est pas encore capable de développer ces anticorps.
- L’estomac du bébé ne digère pas les anticorps, il les épargne afin de servir le corps du bébé.
Nous voyons ici qu’un système fonctionnant parfaitement est mis en place. A l’intérieur des cellules qui produisent les anticorps, Dieu a placé l’information contenant les plans de construction de ces anticorps, information qui remplirait des centaines de pages d’encyclopédies. De plus, Il a donné à ces cellules inconscientes la capacité de réaliser des combinaisons, lesquelles sont inaccessibles à l’esprit humain.
Le Cheminement Progressif Vers La Guerre Totale
Jusqu’à maintenant, nous avons étudié la structure générale du système immunitaire, ses organes, ses cellules et ses ennemis. Dans ce chapitre, nous allons explorer la guerre mortelle entre le système immunitaire et les cellules ennemies, et la merveilleuse défense mise en place par le corps.
La bataille courageuse menée par notre système immunitaire comprend trois grandes étapes :
1. L’identification de l’ennemi et les premières mesures prises.
2. L’attaque de la véritable armée, la guerre totale.
3. Le retour à un état normal.
Le système immunitaire doit identifier clairement l’ennemi avant qu’il n’engage le combat. Car chaque engagement diffère du précédent selon le type de l’ennemi. De plus, si l’information n’est pas proprement analysée, notre système immunitaire peut attaquer, par inadvertance, les propres cellules du corps.
Les phagocytes, connus comme étant les cellules de nettoyage du système immunitaire, prennent les premières mesures. Ils combattent au corps à corps avec l’ennemi. Ils agissent comme l’infanterie qui se bat avec des baïonnettes contre les unités ennemies.
Quelquefois, les phagocytes ne peuvent lutter contre le nombre croissant d’ennemis, auquel cas de grosses cellules phagocytaires, les macrophages, interviennent. On peut comparer les macrophages à la cavalerie taillant sa route à travers l’ennemi. En même temps, les macrophages sécrètent un fluide qui déclenche l’alerte générale dans le corps pour en augmenter la température.
Les macrophages ont une autre caractéristique très importante. Quand un macrophage capture et engloutit un virus, il lui arrache une portion spéciale et le transporte ensuite comme un drapeau. Cela sert de signe pour les autres éléments du système immunitaire, comme une source d’information.
Une fois ces renseignements réunis et transmis aux cellules T auxiliaires, ce qui les aide à identifier l’ennemi, leur première tâche est d’alerter immédiatement les cellules T tueuses, en les stimulant pour qu’elles se multiplient. En très peu de temps, les cellules T tueuses stimulées deviennent une formidable armée. Ce n’est pas la seule fonction des cellules T auxiliaires. Elles s’assurent aussi que d’autres phagocytes arrivent sur le champ de bataille pendant qu’elles transfèrent l’information récupérée sur l’ennemi à la rate et aux ganglions lymphatiques.
Dès que les ganglions lymphatiques reçoivent cette information, les cellules B, qui attendaient leur tour, sont activées (les cellules B sont fabriquées dans la moelle osseuse et migrent ensuite vers les ganglions lymphatiques pour attendre leur tour de se mettre en service).
Les cellules B activées passent un certain nombre d’étapes. Chaque cellule B stimulée commence à se multiplier. Le processus de multiplication continue jusqu’à ce que des milliers de cellules identiques soient formées. Puis, les cellules B, prêtes pour la guerre, commencent à se diviser et se transforment en cellules à plasma. Les cellules à plasma sécrètent également des anticorps, lesquels seront utilisés comme armes durant le combat avec l’ennemi. Comme indiqué dans les chapitres précédents, les cellules B sont capables de produire des milliers d’anticorps à la seconde. Ces armes sont très pratiques.
Elles sont capables de se lier tout d’abord à l’ennemi (l’antigène), puis, de détruire sa structure biologique.
Si le virus pénètre dans une cellule, les anticorps ne peuvent pas le capturer. Dans ce cas de figure, les cellules T tueuses entrent de nouveau en jeu et, en identifiant les virus cachés dans la cellule avec l’aide des molécules CMH, tuent cette cellule.
Cependant, si le virus s’est très bien camouflé, échappant même aux cellules T tueuses, alors des “cellules tueuses naturelles”, appelées TN, entrent en action. Celles-ci détruisent les cellules qui hébergent en elles des virus, et qui passent inaperçues aux yeux des autres cellules immunitaires.
Après la victoire, les cellules T régulatrices arrêtent la guerre. Bien que la guerre soit terminée, elle ne sera jamais oubliée. Les cellules mémoires conservent l’ennemi dans leur mémoire. En restant dans le corps pendant des années, ces cellules accélèrent la défense et la rendent plus efficace si le même ennemi est de nouveau rencontré.
Les héros de cette guerre n’ont reçu aucun entraînement militaire.
Les héros de cette guerre ne sont pas des êtres humains capables de raisonner.
Les héros de cette guerre sont des cellules si minuscules que des millions d’entre elles recouvriraient à peine un point.
De plus, cette armée étonnante ne s’engage pas toute seule dans la guerre. Elle fabrique toutes les armes qu’elle utilisera durant la guerre, elle met au point les stratégies et les plans de bataille d’elle-même, et nettoie le champ de bataille après la guerre.
Si tous ces processus étaient sous le contrôle de l’Homme, et non pas de cellules, serions-nous capables de montrer un si haut degré d’organisation ?
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons expliqué quelques aspects peu connus de notre armée interne, c’est-à-dire de notre système immunitaire.
Toutes les cellules du système immunitaire sont à l’origine des cellules normales, qui passent à travers différentes étapes d’apprentissage pour finir par un “examen d’aptitude”. Seules les cellules qui sont capables de reconnaître les cellules ennemies et n’entrent pas en conflit avec les autres cellules normales du corps sont autorisées à vivre. Comment et quand la première cellule s’est-elle développée, et qui a organisé le premier “examen d’aptitude”? Qui a appris aux cellules quoi faire?
Il est tout à fait improbable que les cellules et les organes associés puissent s’entretenir librement les uns avec les autres, travailler de commun accord, échafauder des plans et les mettre en œuvre efficacement.
N’oublions pas que le sujet concerne de nombreux organes du corps et un trillion de cellules. Il est impossible d’imaginer qu’un trillion de personnes puissent être organisées d’une manière aussi parfaite et remplir leurs devoirs sans que rien ne soit omis, sans rien confondre, et sans aucune sorte de chaos né de la mise en place d’une telle défense, ce qui est une tâche particulièrement difficile.
Il existe une réalité absolue, qui doit être reconnue: les cellules, comme toute chose qui existe dans l’univers sans exception, de la plus petite à la plus grande, ont été spécialement conçues par Dieu qui possède une puissance, un savoir et une sagesse infinis.
6, [101] : ... C’est Lui qui a tout créé et Il est Omniscient.
Quiconque suggère que tout a été formé par coïncidences et refuse d’accepter qu’un “Créateur” soit à l’origine de l’univers entier, malgré sa connaissance du fonctionnement d’un ou de plusieurs de ces systèmes miraculeux, parmi d’innombrables autres systèmes continuellement à l’œuvre dans son corps, est mentionné dans le Coran en tant que type de personnalité clairement défini voilà 1.400 ans de cela.
Dieu a révélé dans le Coran que de telles personnes sont incapables de comprendre même des réalités claires et évidentes en raison de déficiences dans leur perception et dans leur compréhension :
7, [179] : ... Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles mais n’entendent pas...
Dieu a aussi révélé que ces personnes sont parfois réellement conscientes de cette situation :
41, [5] : Et ils dirent: “Nos cœurs sont voilés contre ce à quoi tu nous appelles, nos oreilles sont sourdes. Et entre nous et toi il y a une cloison…”
Un autre groupe de non croyants voient les réalités qui leur sont présentées, mais s’arrangent pour cacher délibérément la vérité de ce qu’ils ont vu (c’est l’unique raison des innombrables théories liées à la théorie de l’évolution par exemple). Le Coran met à jour une nouvelle fois la situation difficile de ces gens qui adoptent une position d’arrogance ignorante vis-à-vis Dieu:
27, [14] : Ils les nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu’en eux-mêmes ils y croyaient avec certitude…
Nous avons parlé dans le chapitre consacré à la Terre du merveilleux bouclier qui protège notre planète des « agressions » venant de l’espace. Les activités humaines ont fragilisé la couche d’ozone (affaibli le système immunitaire de la terre en quelque sorte) et à rendre la terre et ses habitants plus vulnérables aux agressions.
C’est encore et toujours le même processus qui se produit :
. Dieu a créé un ordre parfait.
. L’Homme, par ses activités qui manquent parfois de sagesse, détruit une partie de l’ordre que Dieu a créé.
. L’Homme en paye le prix dans la détérioration de son environnement et dans sa santé.
Dieu l’affirme à plusieurs reprises dans le Coran en ces termes :
3, [117] : Ce n’est donc point Dieu qui a été injuste envers eux. Ce sont plutôt eux qui l’ont été envers eux-mêmes.
Notre devoir est de prendre soin de l’ordre parfait que Dieu a créé (pour notre bien) :
. Reconnaître la perfection de cet ordre (ici nous avons évoqué notre système immunitaire extraordinaire)
. Eviter d’abîmer cet ordre (notre santé et notre environnement)
. Faire ce qui est en notre pouvoir (et d’abord au niveau individuel) pour restaurer ce qui a été abîmé ou altéré.