La Terre conçue pour la vie
L’existence (et le maintien) de la vie est un miracle en soi, et un signe évident des décisions extrêmement précises et sophistiquées qui ont été prises par le Créateur pour permettre l'existence et la survie de la vie. Des décisions qui ne peuvent être que l’œuvre de Dieu.
Des équilibres minutieux essentiels à la vie sur Terre
En examinant la Terre, nous pouvons faire une liste "de facteurs essentiels à la vie" aussi longue que nous le désirons.
L'astronome américain Hugh Ross a fait sa propre liste :
Si la force de gravité à la surface était :
- plus puissante, l'atmosphère retiendrait trop d'ammoniac et de méthane.
- plus faible, l'atmosphère de la planète perdrait trop d'eau.
Si la distance de l'étoile "parente" (le Soleil) était :
- plus grande, la planète serait trop froide pour qu'il y ait un cycle d'eau stable.
- plus petite, la planète serait trop chaude pour qu'il y ait un cycle d'eau stable.
Si l'épaisseur de la croûte terrestre était :
- plus épaisse, trop d'oxygène serait transféré de l'atmosphère à la croûte.
- plus fine, l'activité volcanique et tectonique serait trop grande.
Si la période de rotation était :
- plus longue, les différences entre les températures diurnes et nocturnes seraient trop importantes.
- plus courte, la vitesse des vents atmosphériques serait trop importante.
Si l'interaction gravitationnelle avec la lune était :
- plus importante, les effets de marée sur l'océan, l'atmosphère et sur les périodes de rotation seraient trop rigoureux.
- plus faible, les changements obliques d'orbite causeraient des instabilités climatiques catastrophiques.
Si le champ magnétique était :
- plus puissant, les tempêtes électromagnétiques seraient trop violentes.
- moins puissant, la protection contre les radiations stellaires trop intenses serait inadéquate.
Si l'Albedo (le ratio de lumière reflétée sur la quantité totale atteignant la surface) était :
- plus élevé, une période glacière se développerait à grande vitesse.
- moins élevé, l'effet de serre se développerait de manière très rapide.
Si le ratio d'oxygène par rapport à l'azote dans l'atmosphère était :
- plus large, les fonctions de vie avancée se développeraient trop rapidement.
- moins large, les fonctions de vie avancée se développeraient trop lentement.
Si les niveaux de dioxyde de carbone et de vapeur d'eau dans l'atmosphère étaient :
- plus élevés, l'effet de serre se développerait rapidement.
- moins élevés, l'effet de serre serait insuffisant.
Si la quantité d'ozone dans l'atmosphère était :
- plus importante, la température en surface serait trop basse.
- moins importante, les températures en surface seraient trop élevées ; il y aurait trop des rayons ultraviolets à la surface.
Si l'activité sismique était :
- plus intense, trop de formes de vie seraient détruites.
- moins intense, les éléments nutritifs des fonds des océans ne seraient pas recyclés sur les continents à suite à une élévation tectonique.64
Cette liste ne souligne que certaines des "décisions conceptuelles" qui ont dû être prises pour permettre l'existence et la survie de la vie : les éléments de cette liste suffisent pour démontrer que la Terre ne s'est pas formée par hasard ou grace à une séquence d'évènements « chanceux ».
Une planète favorable à la vie : comment l’impossible devient possible ?!
En 1966, l’astronome Carl Sagan annonçait qu’il existait deux critères importants pour qu’une planète puisse soutenir la vie : le bon type d’étoile et une planète à la bonne distance de cette étoile.
Suivant cette logique, sur le quadrilliard – 1 suivi de 27 zéros – de planètes dans l’univers, un septillion – 1 suivi de 24 zéros – d’entre elles auraient théoriquement été en mesure de soutenir la vie.
Avec des probabilités aussi spectaculaires, le Search for Extraterrestrial Intelligence (SETI : bureau d’enquête sur l’intelligence extraterrestre), un important regroupement de projets financés à la fois par le public et le privé, fondé en 1960, était certain de faire rapidement d’importantes découvertes. À l’aide d’un vaste système radio télescopique, des scientifiques se mirent en quête de signaux sonores ressemblant à des signaux codés intelligents. Mais, au fil des ans, le silence de l’Univers se fit de plus en plus assourdissant. Le Congrès retira son financement en 1993, mais les recherches se poursuivent toujours à l’aide de fonds privés. Aujourd’hui, les chercheurs n’ont toujours rien découvert.
Que s’est-il passé? Alors que nos connaissances sur l’Univers se sont multipliées, il est devenu clair que de nombreux autres facteurs sont nécessaires au soutien de la vie. Les deux paramètres de Sagan devinrent 10, puis 20, puis 50, – et c’est ainsi que le nombre potentiel de planètes pouvant soutenir la vie s’est mis à diminuer de façon drastique. Le nombre est tombé à quelques milliers et, de nos jours encore, continue de diminuer.
Même les partisans du SETI finirent par reconnaître le problème. Peter Schinkel écrivit, dans un article daté de 2006, pour le Septal Injurier Magazine (magazine des sceptiques) : « À la lumière des nouvelles découvertes, il semble approprié de calmer notre euphorie excessive…
Nous devrions calmement reconnaître que les probabilités auxquelles nous avions cru … ne sont tout simplement plus défendables. »
Tandis que d’autres facteurs nécessaires au soutien de la vie étaient découverts, le nombre de planètes susceptibles d’y correspondre tomba à zéro. Autrement dit, même notre planète, selon les probabilités, n’aurait pas dû être en mesure de soutenir la vie.
De nos jours, il existe plus de 200 paramètres nécessaires connus pour qu’une planète puisse soutenir la vie ; et chacun d’eux doit être parfaitement réglé. Sans une planète aussi grosse que Jupiter, près de la nôtre, dont la gravité éloigne les astéroïdes, il y en aurait mille fois plus qui frapperaient la surface de la Terre. Les chances en faveur de la vie au sein de l’Univers sont incroyablement infimes.
Et pourtant, nous sommes bel et bien ici; non seulement nous existons, mais nous parlons de notre existence. Comment l’expliquer ? Est-il possible que chacun de ces nombreux paramètres ait été rendu absolument parfait par le plus pur des hasards ? À quel point est-il juste d’admettre que ce que la science suggère, c’est que nous ne pouvons, possiblement, être le résultat de forces aléatoires ?
N’est-il pas vrai qu’accepter l’idée qu’une intelligence supérieure a créé ces conditions parfaites requiert beaucoup moins de foi que de croire qu’une Terre capable de soutenir la vie a réussi à exister d’elle-même en dépit de toutes les probabilités allant à son encontre ?
La Terre
« La Terre, avec son atmosphère, ses océans, sa biosphère complexe, sa croûte terrestre composée de roches relativement oxydées, riches en silices, sédimentaires, ignées ou métamorphiques recouvrant [un manteau en silicium de magnésium et un noyau] de fer métallique, avec ses sommets glacés, ses déserts, ses forêts, sa toundra, ses jungles, ses prairies, ses lacs d'eau fraîche, ses lits de charbon, ses gisements d'huiles, ses volcans, ses fumerolles, ses usines, ses automobiles, ses plantes, ses animaux, son champ magnétique, son ionosphère, ses crêtes sous-marines, son manteau convaincant... est un système d'une complexité étonnante » (J.S. Lewis, géologue américain).
Un voyageur spatial imaginaire en provenance d'un espace interstellaire rencontrerait une scène très intéressante en approchant le système solaire. Imaginons que nous sommes de tels voyageurs et que nous arrivons au niveau de l'écliptique - le grand cercle de la sphère céleste dans laquelle toutes les planètes majeures de notre système solaire se déplacent. La première planète que nous allons rencontrer est Pluton. Il y fait assez froid. La température y est de -238 °C. La planète possède une fine couche atmosphérique qui n'est à l'état gazeux que lorsqu'elle se rapproche du Soleil dans son orbite elliptique. En d'autres périodes, son atmosphère devient une masse de glace. Pluton est, en bref, une sphère sans vie enveloppée de glace.
Ensuite, en s'approchant du soleil, nous rencontrerions Neptune. Il y fait aussi froid, à peu près -218°c. L'atmosphère y est composée d'hydrogène, d'hélium et de méthane qui est un mélange nocif pour la vie. Les vents soufflent à proche de 2.000 kilomètres à l'heure à travers la surface de la planète.
La troisième planète que nous rencontrerions est Uranus qui est gazeuse avec des rochers et de la glace à la surface. La température y est de -214°C et son atmosphère est également composée d'hydrogène, d'hélium et de méthane- un lieu qui n'est donc pas non plus approprié pour les êtres humains.
Après Uranus, nous atteindrions Saturne qui est la deuxième plus grande planète de notre système solaire. Cette planète est particulière car elle est encerclée d'un système d'anneaux constitués de gaz, de rochers et de glace. De plus, Saturne est entièrement composée de gaz (75% d'hydrogène et 25% d'hélium) dont la densité est bien plus faible que celle de l'eau. Si vous vouliez "atterrir" sur Saturne, il faudrait dessiner votre navire spatial en forme d'un bateau gonflable ! La température en moyenne est également très basse : -178°C.
Nous arriverions ensuite à Jupiter, la plus grande planète du système solaire qui est environ 318 fois plus grande que la Terre. Tout comme pour Saturne, Jupiter est aussi une planète gazeuse. Puisqu'il est difficile de différencier "l'atmosphère" de la "surface" de telles planètes, il est difficile de définir leur "température en surface". Mais, si l'on considère les hautes altitudes de l'atmosphère, la température est de - 143°C. L'un des aspects remarquables de l'atmosphère de Jupiter est ce que l'on appelle le "Grand Espace Rouge" qui fut observé pour la première fois il y a environ 300 ans. Les astronomes savent maintenant qu'il s'agit d'un énorme complexe de tempêtes qui s'élève dans "l'atmosphère de Jove" depuis des siècles. Il est assez grand pour avaler jusqu'à deux planètes de la taille de la Terre. Bien que Jupiter soit visuellement impressionnante, elle ne peut non plus abriter des êtres humains, qui mourraient sur-le-champ en raison de la température glacée, des vents violents et d'une intense radiation.
Après avoir passé Jupiter, nous atteindrions Mars dont l'atmosphère est surtout composée de dioxyde de carbone et qui ne peut non plus permettre l'apparition de la vie. Sa surface est uniformément criblée de cratères qui sont le résultat des éternels impacts de météores et de vents violents qui provoquent des tempêtes de sable qui peuvent persister pendant des jours, voire des semaines sans s'arrêter. La température varie mais peut surtout baisser jusqu'à -53°C. On a beaucoup spéculé sur la possibilité que Mars abrite de la vie, mais toutes les preuves montrent qu'il n'y pas de vie sur cette planète.
En s'éloignant rapidement en direction de Mars et en s'approchant du Soleil, nous apercevrions une planète bleue que nous laisserions de côté pour un moment, le temps de poursuivre notre exploration. Nous tomberions alors sur Vénus. Cette planète est enveloppée de toutes parts de nuages blancs et brillants. Sa température en surface est de 450°C, ce qui est bien assez suffisant pour faire fondre du plomb. Son atmosphère est en grande partie composée de dioxyde de carbone. A sa surface, la pression atmosphérique est égale à 90 atmosphères terrestres ; il faudrait, sur Terre, descendre à plus d'un kilomètre au-dessous du niveau de la mer pour atteindre une pression aussi élevée. L'atmosphère de Vénus contient des couches d'acide sulfurique gazeux d'une profondeur de quelques kilomètres. Quand il pleut sur Vénus, il pleut de l'acide et non de l'eau.. Il est clair qu'il ne peut exister de vie dans un tel lieu infernal ; un être humain ne pourrait y survivre plus d'une seconde.
En reprenant notre route, nous rencontrerions Mercure, une petite planète rocheuse et brûlante sous la chaleur et les radiations solaires. Mercure se situe tellement proche du Soleil qu'elle ne peut faire que trois rotations complètes sur son axe dans la durée de temps qu'il lui faut pour tourner deux fois autour du soleil. En d'autres termes, deux "années" à Mercure sont équivalentes à trois de ses "jours". En raison de son cycle diurne prolongé, un côté de Mercure devient extrêmement chaud alors que l'autre côté est très froid. La différence de température entre le jour et la nuit sur Mercure peut monter jusqu'à 1.000°C. Il est évident qu'un tel environnement ne peut être vivable pour les humains.
En résumé, nous avons jeté un coup d'œil sur huit planètes. Aucune, en prenant en compte leurs cinquante-trois satellites, ne pourrait abriter la vie. Chacune d'entre elles est une boule sans vie, pleine de gaz, de glace et de rochers.
Mais comment la situation se présente-t-elle sur la planète bleue que nous avons laissée de côté il y a un instant ? Celle-ci est vraiment différente de toutes les autres. Il semblerait qu'elle ait été spécialement conçue pour abriter la vie avec son atmosphère hospitalière, les caractéristiques de sa surface, ses températures ambiantes, son champ magnétique, son approvisionnement en éléments et sa distance tout à fait convenable par rapport au Soleil.
Et, comme nous allons le découvrir, elle a en effet été conçue dans ce but.
La température du monde
La température et l'atmosphère sont les premiers facteurs essentiels à la vie sur Terre. La Planète Bleue possède à la fois une température convenable et une atmosphère respirable pour les êtres vivants, en particulier pour des êtres aussi complexes que les humains. Ces deux facteurs extrêmement différents sont néanmoins apparus sous des conditions qui se sont avérées idéales pour tous les deux.
L'une de ces conditions est la distance qui sépare la Terre du Soleil. La Terre ne pourrait pas abriter la vie si elle avait été aussi proche du Soleil que l'est Vénus ou aussi loin du Soleil que l'est Jupiter : Toutes molécules à base de carbone ne peuvent survivre que dans un intervalle de températures allant de 120°C à - 20°C. La Terre est la seule planète dont les températures moyennes varient justement à l'intérieur de cette limite.
Quand on considère l'Univers dans sa totalité, rencontrer un intervalle de température si petit est une tâche assez difficile, car les températures dans l'univers varient entre des millions de degrés dans les étoiles les plus chaudes et zéro absolu (-273 °C). En tenant compte d'une telle variation de températures, l'intervalle thermique qui permet à la vie d'émerger est en effet très petit ; pourtant, la planète Terre le possède.
Les géologues américains Franck Press et Raymond Siever attirent notre attention sur les températures moyennes que l'on trouve sur Terre. Ils remarquent que "la vie telle que nous la connaissons n'est possible que dans un intervalle de température très étroit. Cet intervalle constitue peut-être 1 ou 2 pour cent de la variation de température entre le zéro absolu et la température de surface du Soleil.
Le fait de maintenir cette étendue thermique a également un rapport avec la quantité de chaleur que le Soleil diffuse, tout comme avec la distance qui sépare la Terre du Soleil.
D'après des calculs, une réduction de seulement 10% de l'énergie diffusée par le Soleil entraînerait la formation de couches de glace de plusieurs mètres d'épaisseur à la surface de la Terre. De plus, si cette énergie augmentait d'un pouce, tous les êtres vivants seraient brûlés vifs et mourraient.
De plus, il n'est pas suffisant que la température moyenne soit idéale, il faut aussi que la chaleur dont on dispose soit distribuée de manière uniforme sur toute la planète. Un nombre de précautions particulières ont été prises pour s'assurer que ceci se passe réellement.
L'axe de la Terre est incliné de 23° 27' par rapport au plan de l'écliptique. Cette inclinaison empêche un excès de chaleur provenant de l'atmosphère entre les régions des pôles et de l'équateur, leur permettant d'avoir un climat plus tempéré. Si cette inclinaison n'existait pas, le gradient de température entre les pôles et l'équateur serait bien plus élevé qu'il ne l'est actuellement, les zones tempérées ne seraient alors pas aussi tempérées et vivables.
La vitesse de rotation de la Terre sur ses axes permet aussi d'équilibrer la distribution thermique. La planète fait une rotation complète toutes les vingt-quatre heures, ceci a pour conséquence que l'alternance des périodes diurnes et nocturnes est assez courte. En raison de cette brièveté, le gradient thermique entre les parties éclairées et non éclairées de planète est assez modéré. L'importance de ce phénomène peut être illustrée par l'exemple extrême de Mercure où un jour dure plus longtemps qu'une année et dont la différence entre la période diurne et nocturne se compte par des températures qui montent jusqu'à 1000°C.
La géographie contribue également à distribuer de la chaleur de manière uniforme sur Terre.
Il existe, sur Terre, une différence d'environ 100°C entre les régions polaires et les régions équatoriales. Si un tel gradient thermique avait existé sur une surface complètement plane, les vents atteindraient des vitesses de l'ordre de 1.000 kilomètres à l'heure en balayant tout ce qu'il existe sur leur passage. Cependant, la Terre regorge de barrières géographiques qui bloquent les énormes mouvements d'air qui pourraient être causés par un tel gradient thermique. Ces barrières sont des chaînes de montagnes qui s'étendent de l'océan Pacifique à l'Est jusqu'à l'océan Atlantique à l'Ouest, comme par exemple la chaîne de l'Himalaya en Chine, les montagnes du Taurus en Anatolie, et les Alpes en Europe. En mer, l'excès de chaleur des régions équatoriales est transféré vers le nord et le sud, grâce à la capacité de l'eau à conduire et dissiper la chaleur.
Simultanément, il y a un nombre important de systèmes autorégulateurs qui aident à maintenir la température atmosphérique en équilibre. Par exemple, si une région atteint un degré de chaleur importante, le taux d'évaporation de l'eau augmente, entraînant la formation de nuages. Ces nuages renvoient davantage de lumière dans l'espace, empêchant à la fois l'air et la surface en dessous de se réchauffer.
La masse de la Terre et son champ magnétique
La taille de la Terre est aussi importante pour la vie que l'est sa distance du Soleil, sa vitesse de rotation ou encore ses particularités géographiques.
En observant les planètes, nous remarquons une grande variation de tailles : Mercure fait moins d'un dixième de la taille de la Terre alors que Jupiter fait 318 fois sa taille. Est-ce que la taille de notre planète, comparée à celle des autres, est une coïncidence ou bien a-t-elle été choisie délibérément ?
Nous pouvons aisément nous rendre compte, en examinant les dimensions de la Terre, que notre planète a été conçue telle qu'elle l'est maintenant. Les géologues américains Franck Press et Raymond Siever écrivirent, en commentant sur "la perfection" qui règne sur Terre :
Et la taille de la Terre est tout à fait exacte – pas assez petite pour perdre son atmosphère car sa gravité est trop petite pour empêcher les gaz de s'échapper vers l'espace, et pas assez grande pour que sa gravité ne retienne trop l'atmosphère, y compris les gaz nocifs.
En plus de sa masse, l'intérieur de la Terre a aussi été conçu de manière particulière. A cause de son noyau, la Terre possède un champ magnétique puissant qui joue un rôle vital dans le processus de préservation de la vie.
D'après Press et Siever : « L'intérieur de la Terre est un moteur de chaleur gigantesque et bien équilibré, mû par la radioactivité… S'il fonctionnait plus lentement, l'activité géologique aurait été plus lente. Le fer n'aurait peut-être pas fondu pour former le noyau liquide, et le champ magnétique n'aurait donc jamais pu se développer… Si, en revanche, il y avait eu plus de combustible radioactif et si le moteur fonctionnait plus rapidement, les gaz et la poussière volcaniques auraient voilé le Soleil, l'atmosphère aurait été d'une extrême densité, et la surface de la Terre aurait été secouée par des tremblements de terre et des explosions volcaniques quotidiens ».
Le champ magnétique dont parlent ces géologues est d'une grande importance pour la vie.
Ce champ magnétique tire son origine de la structure du noyau de la Terre. Ce noyau est constitué d'éléments lourds, comme le fer et le nickel, qui sont capables de porter une charge magnétique. Le noyau intérieur est solide alors que l'extérieur est liquide. Les deux couches de ce noyau se déplacent l'une autour de l'autre et ce mouvement est ce qui génère le champ magnétique de la Terre. Ce champ magnétique, s'étendant loin de la surface de la planète protège la Terre des effets de radiations nocives de l'espace.
Les rayons cosmiques nocifs et les nuages de plasma provenant du Soleil et des étoiles de l'espace extérieure ne peuvent franchir cette barrière. La ceinture de Van Allen, dont les lignes magnétiques s'étendent à plus de dix mille kilomètres de la Terre, protège le globe contre cette énergie mortelle.
Il a été calculé que les nuages de plasma qui menacent la Terre atteignent parfois une énergie cent milliards de fois plus puissante que la bombe atomique lâchée sur Hiroshima. Les rayons cosmiques peuvent être tout aussi nocifs. Cependant, le champ magnétique de la Terre ne laisse passer que 0.1% de cette radiation, qui est elle-même absorbée par l'atmosphère.
L'énergie électrique nécessaire à la création et au maintien d'un tel champ magnétique avoisine le milliard d'ampères, ce qui équivaut à l'énergie produite par l'humanité au cours de son histoire.
Si cette couche protectrice n'existait pas, la vie aurait été sans doute détruite par des radiations nocives et n'aurait peut-être même jamais apparu. Pourtant, comme Press et Siever l'ont remarqué, le noyau de la Terre est exactement conçu de façon à maintenir la sécurité de la planète.
La perfection de l'atmosphère
Comme nous l'avons vu, les particularités physiques de la Terre – sa masse, sa structure, sa température et ainsi de suite – sont "parfaites" pour permettre à la vie d'émerger.
Néanmoins, ces particularités à elles seules ne sont pas suffisantes pour permettre l'existence de la vie sur Terre. Un autre facteur vital est celui de la composition de l'atmosphère.
Nous avons ci-dessus souligné la façon dont les films de science-fiction se jouent parfois du bon sens des gens. Ceci peut être illustré par la facilité avec laquelle les voyageurs et explorateurs de l'espace se retrouvent sur des planètes qui ont une atmosphère respirable : il semble que ces films sont de la pure fiction. Si nous pouvions réellement explorer l'univers, nous découvririons que ceci n'est pas du tout vrai : la possibilité que l'atmosphère d'une autre planète nous soit respirable est d'une haute improbabilité. En fait, l'atmosphère de la Terre est la seule qui soit spécialement conçue pour la vie.
L'atmosphère de la Terre est composée de 77% d'azote, de 21% d'oxygène et d'1% de dioxyde de carbone. Commençons par le gaz le plus important : l'oxygène. L'oxygène est d'une importance vitale pour la vie parce qu'il est présent dans la plupart des réactions chimiques qui libèrent l'énergie nécessaire à toute forme de vie complexe.
Les composants du carbone réagissent avec l'oxygène. De l'eau, du dioxyde de carbone et de l'énergie sont produits à la suite de ces réactions. De petits "ballots" d'énergie appelés ATP (adénosine triphosphate) et utilisés dans les cellules vivantes sont générés par ces réactions.
C'est pourquoi nous avons constamment besoin d'oxygène pour vivre et que nous respirons afin de satisfaire ce besoin.
L'aspect intéressant de ce fonctionnement est que le pourcentage d'oxygène qui se trouve dans l'air que nous respirons est déterminé avec une extrême précision.
Michael Denton écrivit à ce sujet : « Est-ce que l'atmosphère pourrait contenir plus d'oxygène et malgré cela supporter encore la vie ? Non ! L'oxygène est un élément très réactif. Même le pourcentage moyen d'oxygène dans l'atmosphère (qui est de 21%) est proche de la limite de sécurité pour la vie à température ambiante. La probabilité d'un feu de forêt augmente de 70% à chaque augmentation de 1% du pourcentage d'oxygène qui se trouve dans l'atmosphère »
D'après le biochimiste anglais, James Lovelock : « Seulement 25% de la végétation de notre terre actuelle pourrait survivre aux conflagrations puissantes qui détruiraient les forêts tropicales de même que la toundra… Le niveau d'oxygène actuel est à un point où risque et bénéfice sont bien équilibrés »
Le fait que la proportion d'oxygène dans l'atmosphère se maintienne à cette valeur précise, s'explique par l'existence d'un système merveilleux de "recyclage" : Les animaux consomment de l'oxygène constamment et produisent du dioxyde de carbone qu'ils ne peuvent respirer. Les plantes font exactement l'opposé ; elles absorbent le dioxyde de carbone dont elles ont besoin pour vivre et dégagent en échange de l'oxygène. Grâce à ce système, la vie continue. Les plantes libèrent chaque jour des tonnes d'oxygène dans l'atmosphère.
Sans la coopération et l'équilibre de ces deux catégories d'êtres vivants, notre planète serait invivable. Par exemple, si les êtres vivants n'absorbaient que du dioxyde de carbone et ne dégageaient que de l'oxygène, l'atmosphère de la Terre serait sujette à la combustion bien plus facilement qu'elle ne le fait actuellement. Sous ces conditions, même une petite étincelle provoquerait des feux énormes. Parallèlement, si chacune de ces deux catégories absorbait de l'oxygène et dégageait du dioxyde de carbone, la vie finirait par s'éteindre après que tout l'oxygène a été utilisé.
En fait, l'atmosphère se trouve, comme l'a souligné Lovelock, dans un état d'équilibre dans lequel les zones à risque et à bénéfice sont bien équilibrées.
Un autre aspect parfaitement ajusté de notre atmosphère est sa densité qui est idéale pour nous permettre de respirer.
L'atmosphère et la respiration
Nous respirons à chaque instant de notre vie. Nous inspirons continuellement l'air dans nos poumons et nous l'expirons ensuite. Ce processus est si fréquent qu'il peut nous paraître normal. En fait, la respiration est un processus très complexe.
Nos systèmes corporels sont tellement élaborés que nous n'avons même pas besoin de penser à respirer. Notre corps estime la quantité d'oxygène qu'il lui faut et règle tout afin que la quantité d'air exacte soit délivrée dans nos poumons en fonction de nos actes (si nous marchons, si nous courons ou si nous lisons un livre ou si encore nous dormons). La respiration est pour nous un phénomène très important car chacune des millions de réactions qui se produisent constamment dans nos corps pour nous permettre de rester en vie nécessite de l'oxygène.
Ce sont par exemple les millions de cellules qui se trouvent dans la rétine de votre œil et qui sont constamment approvisionnées par de l'énergie dérivée de l'oxygène qui vous permettent de lire ce livre. D'ailleurs, tous les tissus de notre corps, ainsi que les cellules qui assurent leur développement, prélèvent leur énergie de la "combustion" de composés de carbone dans l'oxygène. Le résultat de ce processus de combustion -le dioxyde de carbone- doit être évacué du corps. Si le niveau d'oxygène dans votre sang baissait en dessous de la moyenne, vous vous évanouiriez ; si l'absence d'oxygène persistait pendant plus de quelques minutes, vous en mourriez.
Voilà pourquoi nous respirons. Quand nous inhalons, l'oxygène se déverse dans environ 300 millions de chambres minuscules dans nos poumons. Les veines capillaires liées à ces chambres absorbent cet oxygène en un bref laps de temps pour d'abord, l'envoyer au cœur, et ensuite dans toutes les autres parties du corps. Les cellules de notre corps utilisent cet oxygène et relâchent du dioxyde de carbone dans le sang, qui l'envoie à son tour aux poumons d'où il est expiré. Tout ce processus se produit en moins d'une moitié de seconde : L'oxygène "propre" est inspiré et le dioxyde de carbone "sale" est rejeté.
On peut se demander pourquoi il y a autant de petites chambres (300 millions) dans nos poumons. En fait, elles servent à maximiser la surface qui est exposée à l'air. Elles sont bien rangées de manière à occuper le plus petit espace possible. Si elles n'étaient pas arrangées de la sorte, il y en aurait assez pour couvrir un court de tennis.
Il existe un autre point dont nous devons nous souvenir. Les chambres de nos poumons et les capillaires qui leurs sont reliés sont élaborés de manière si minuscule et si parfaite qu'ils ont la capacité d'augmenter la vitesse à laquelle l'oxygène et le dioxyde de carbone sont échangés. Mais cette conception parfaite dépend d'autres facteurs : La densité, la viscosité et la pression de l'air doivent toutes être en ordre pour permettre à l'air de se déplacer correctement à l'intérieur et à l'extérieur des poumons.
Au niveau de la mer, la pression de l'air est de 760 mm de mercure et sa densité est d'environ 1 gramme par litre. On pourrait penser que ces nombres ne sont d'aucune importance.
Pourtant, ils sont vitaux à notre vie, comme le note Michael Denton : « La composition et les caractéristiques générales de l'atmosphère sa densité, sa viscosité, et sa pression, etc. doivent être identiques à ce qu'elles sont actuellement, en particulier pour les organismes qui respirent de l'air ».
Quand nous respirons, nos poumons utilisent de l'énergie pour surmonter une force nommée "résistance au passage de l'air". Cette force résulte de la résistance de l'air au mouvement.
Grâce aux propriétés physiques de l'atmosphère, cette résistance est néanmoins suffisamment faible pour que nous puissions inspirer et expirer en consommant un minimum d'énergie. Si la résistance de l'air était plus élevée, nos poumons seraient forcés de travailler plus pour nous permettre de respirer. Ceci peut être illustré par l'exemple suivant : Il est simple de tirer de l'eau dans une seringue mais l'opération s'avérerait plus difficile si on utilisait du miel à la place de l'eau. Cette différence peut être expliquée par le fait que le miel est plus dense et plus visqueux que l'eau.
Si la densité, la viscosité et la pression d'air étaient plus élevées, respirer serait aussi difficile que d'inspirer du miel dans une seringue. On pourrait avancer l'hypothèse que ce problème serait réglé simplement en agrandissant le trou de l'aiguille pour en augmenter la fluidité.
Pourtant, cela produirait un problème au niveau des capillaires de nos poumons. C'est à dire qu'il faudrait réduire la taille de la surface qui est en contact avec l'air, qu'il faudrait aussi moins d'oxygène et moins de dioxyde de carbone échangés dans une durée de temps donnée et, par conséquent, les besoins respiratoires du corps humain ne pourraient pas être satisfaits.
Autrement dit, les valeurs individuelles de la densité de l'air, de la viscosité et de la pression doivent se situer dans certaines limites pour que notre air soit respirable : L'air que nous respirons se situe exactement dans ces limites.
Michael Denton fit un commentaire à ce sujet : « Il est clair que si la viscosité ou la densité de l'air était plus élevée, la résistance de l'air aurait eu des conséquences irréversibles, et aucune nouvelle conception du système respiratoire serait capable de délivrer assez d'oxygène à un organisme au métabolisme actif... En combinant toutes les pressions atmosphériques et quantités d'oxygène possibles, il s'avère clair qu'il n'y a qu'un seul espace minuscule... où toutes les conditions nécessaires à la vie seraient satisfaites... Le fait que les différentes conditions essentielles à la vie soient satisfaites dans cette région minuscule unique doit être reconnue comme étant de la plus haute importance ».
Les valeurs numériques de l'atmosphère sont nécessaires à notre respiration mais elles le sont aussi pour que notre Planète Bleue reste bleue. Si la pression atmosphérique au niveau de la mer était plus basse, le taux d'évaporation de l'eau serait bien plus élevé. L'augmentation d'eau dans l'atmosphère créerait alors un "effet de serre", avec comme conséquence une augmentation de la chaleur retenue et donc une augmentation des températures moyennes de la planète. D'autre part, si la pression était plus élevée, le taux d'évaporation de l'eau diminuerait et transformerait de grandes parties de la planète en zones désertiques.
Ces équilibres harmonieux indiquent que notre atmosphère a été spécialement conçue pour que la vie sur Terre soit possible. Cette réalité découverte par la science nous montre à nouveau que l'Univers n'est pas un mélange désordonné de matière. Il existe, sans aucun doute, un Créateur Qui dirige l'univers, Qui forme la matière comme Il le souhaite, et Qui règne en tant que Souverain sur les galaxies, les étoiles et les planètes.
La protection de la Terre
Presque tout le monde a déjà vu des images de la surface lunaire. Sa structure en surface est très inégale et ceci est dû aux innombrables météores qui s’y sont écrasées. La multitude de cratères formés par ces météores est l’une des caractéristiques particulières de la lune. Il paraît clair que n'importe quelle station spatiale ou n’importe quel site résidentiel établis sur la surface de la lune sans bouclier spécial serait très probablement démoli avant peu. La seule méthode pour empêcher ceci serait « de les protéger » de n’importe quelle façon.
La Terre est dotée « naturellement » de cette protection à laquelle nous ne pensons presque jamais. Les gens n'ont donc pas besoin de prendre des mesures supplémentaires pour se protéger. L'atmosphère est capable de détruire tous les météores, petits ou grands, qui s’approcheraient de la Terre; elle est capable de filtrer tous les rayons nocifs provenant de l'espace et assure ainsi une fonction vitale pour la permanence de la vie humaine.
De nombreux rayons nuisibles et même mortels provenant du Soleil et d'autres étoiles atteignent la Terre. Les explosions d'énergie, ainsi que les flamboiements qui ont lieu dans le Soleil, constituent la source principale de ces rayons nocifs puisque le Soleil est l'étoile la plus proche de la Terre.
Lors de ces flamboiements solaires, un nuage de plasma est rejeté dans l'espace à une vitesse moyenne de 1.500 km/s. Ce nuage de plasma, composé de protons positivement chargés et d’électrons négativement chargés, est électriquement conducteur. Comme le nuage s’approche de la Terre à une vitesse de 1.500 km/s, il commence à produire un courant électrique sous l'effet du champ magnétique qui se trouve autour de la Terre. Puis, ce champ magnétique terrestre exerce une force de poussée sur ce nuage de plasma qui est traversé par un courant. Cette force arrête le mouvement du nuage et le garde à une certaine distance de la Terre. Jetons maintenant un coup d'œil à la puissance de ce nuage de plasma qui "est arrêté" avant d'atteindre la Terre.
Bien que ce nuage de plasma soit arrêté par le champ magnétique de la Terre, ses effets sont encore bien visibles depuis la Terre. À la suite d’éclairs puissants, les transformateurs électriques des lignes au voltage élevé ainsi que les fusibles des réseaux électriques peuvent exploser, et les réseaux de transmission peuvent se trouver endommagés.
Dans une explosion dite de tache solaire, l'énergie libérée est équivalente à 100 milliards de fois la bombe atomique lâchée sur Hiroshima. Cinquante-huit heures après l'éclair produit, une activité extrême peut être observée sur l'aiguille d’une boussole, et la chaleur peut s'élever jusqu'à 2.500°C à une distance d’environ 250 kilomètres au-dessus de l'atmosphère.
Il existe également un autre courant de particules, appelé "vent solaire", qui est diffusé par le Soleil à une vitesse d’approximativement 400 km/s. Ces vents solaires sont contrôlés par une couche de particules électriquement chargées appelée: "Ceinture de Radiation Van Allen". Cette ceinture se forme sous l'effet du champ magnétique terrestre et elle empêche les vents solaires de créer des dommages sur Terre. Cette couche de particules n’est possible que grâce aux caractéristiques spécifiques du noyau de la Terre. En effet, le noyau contient des métaux magnétiques tels que le fer et le nickel. La caractéristique la plus importante de ce noyau est qu’il se compose de deux structures distinctes: le noyau intérieur est solide alors que le noyau externe est liquide.
Les deux couches du noyau se déplacent constamment l'une autour de l'autre. C’est de ce mouvement que naît l’effet magnétique contenu dans les métaux et qui permet la formation d'un champ magnétique. La ceinture de Van Allen n’est alors qu’une extension de ce champ magnétique qui atteint les couches extérieures de l'atmosphère. Ce champ magnétique protège la Terre contre tout danger provenant de l'espace. Ainsi les vents solaires ne peuvent pas passer à travers la ceinture de Van Allen qui se situe à quelques 65.000 km. de la Terre. Lorsque, sous forme de particules électriquement chargées, ils pénètrent ce champ magnétique, ils se décomposent instantanément et coulent autour de la ceinture.
Comme la ceinture de Van Allen, l'atmosphère de la Terre protège cette dernière contre les effets destructifs de l'espace. Nous avons déjà mentionné que l'atmosphère protège la Terre contre les météores. Ce n'est cependant pas son unique caractéristique. Soulignons aussi la température de –273°C de l'espace extra-atmosphérique, appelée "le zéro absolu", qui aurait un effet dévastateur sur les populations si l’atmosphère n’augmentait pas en permanence les températures de la Terre.
Ce qui est plus intéressant est que l'atmosphère laisse passer seulement les rayons inoffensifs, les ondes radio et la lumière visible, qui sont tous des caractéristiques essentielles pour la vie. Les rayons ultraviolets, qui ne pénètrent que partiellement à travers l'atmosphère, sont très importants pour la photosynthèse des plantes et pour la survie de tous les êtres vivants. Cette radiation, très fortement émise par le Soleil vers la Terre, est filtrée à l'aide de la couche d'ozone de l'atmosphère et seule la partie nécessaire à notre survie l’atteint. Les rayons du soleil sont donc une des conditions indispensables à la vie.
Il existe donc un extraordinaire système qui entoure la Terre et la protège contre des dangers externes.
Ce que dit le Coran sur la Terre, sa perfection et sa protection
La conception de l'Univers est sans aucun doute la preuve de la puissance du Créateur. Les équilibres précis ainsi que tous les êtres humains et créatures sont les preuves de la puissance suprême de Dieu et de son acte de création :
7, [54] : En vérité, votre Seigneur, c’est Dieu qui a créé les Cieux et la Terre en six jours et S’est ensuite établi sur Son Trône. Il couvre le jour de la nuit que celle-ci poursuit sans arrêt. De même qu’Il a créé le Soleil, la Lune et les étoiles et les a soumis à Ses lois, car la Création et le Commandement suprême ne relèvent que de Lui. Béni soit donc Dieu, le Seigneur de l’Univers !
40, [64] Tel est Dieu qui a fait pour vous de la Terre un lieu stable de séjour et du firmament une immense voûte, qui vous a pourvus de formes harmonieuses et qui vous a procuré une subsistance délicieuse. Tel est Dieu, votre Seigneur ! Béni soit Dieu, le Maître de l’Univers !
Cette création parfaite est aussi décrite dans ce verset :
79, [27] : Étiez-vous donc plus difficiles à créer que le ciel ? Et pourtant Dieu l’a édifié, [28] en a élevé la voûte avec une parfaite harmonie, [29] en a assombri la nuit et en a fait sortir le jour avec sa clarté ; [30] de même qu’Il a, ensuite, étendu la terre, [31] en a fait surgir des cours d’eau et des pâturages [32] et y a solidement implanté des montagnes. [33] Tout cela, Dieu l’a fait pour votre bien et celui de vos troupeaux.
Dans le Coran, la protection de la Terre est indiquée dans le verset suivant:
21, [32] : Et du firmament Nous avons fait une voûte inexpugnable (un toit protégé). Et cependant ils demeurent insensibles à toutes ses merveilles.
Il n'existe aucun doute qu’il était impossible, au 7ème siècle, de connaître les qualités protectrices de l'atmosphère ou l'existence de la ceinture de Van Allen. Cependant, l'expression "un toit protégé" désigne parfaitement les agents protecteurs de la Terre qui n’ont pas été découverts avant nos temps modernes. Ainsi, lorsque que le verset ci-dessus définit les cieux comme étant "un toit protégé", il prouve sans aucun doute que le Coran a été révélé par un Créateur qui détient la connaissance absolue, ainsi que l’infinie sagesse de la Création de ce lieu accueillant pour la vie.
L’existence (et le maintien) de la vie est un miracle en soi, et un signe évident des décisions extrêmement précises et sophistiquées qui ont été prises par le Créateur pour permettre l'existence et la survie de la vie. Des décisions qui ne peuvent être que l’œuvre de Dieu.
Des équilibres minutieux essentiels à la vie sur Terre
En examinant la Terre, nous pouvons faire une liste "de facteurs essentiels à la vie" aussi longue que nous le désirons.
L'astronome américain Hugh Ross a fait sa propre liste :
Si la force de gravité à la surface était :
- plus puissante, l'atmosphère retiendrait trop d'ammoniac et de méthane.
- plus faible, l'atmosphère de la planète perdrait trop d'eau.
Si la distance de l'étoile "parente" (le Soleil) était :
- plus grande, la planète serait trop froide pour qu'il y ait un cycle d'eau stable.
- plus petite, la planète serait trop chaude pour qu'il y ait un cycle d'eau stable.
Si l'épaisseur de la croûte terrestre était :
- plus épaisse, trop d'oxygène serait transféré de l'atmosphère à la croûte.
- plus fine, l'activité volcanique et tectonique serait trop grande.
Si la période de rotation était :
- plus longue, les différences entre les températures diurnes et nocturnes seraient trop importantes.
- plus courte, la vitesse des vents atmosphériques serait trop importante.
Si l'interaction gravitationnelle avec la lune était :
- plus importante, les effets de marée sur l'océan, l'atmosphère et sur les périodes de rotation seraient trop rigoureux.
- plus faible, les changements obliques d'orbite causeraient des instabilités climatiques catastrophiques.
Si le champ magnétique était :
- plus puissant, les tempêtes électromagnétiques seraient trop violentes.
- moins puissant, la protection contre les radiations stellaires trop intenses serait inadéquate.
Si l'Albedo (le ratio de lumière reflétée sur la quantité totale atteignant la surface) était :
- plus élevé, une période glacière se développerait à grande vitesse.
- moins élevé, l'effet de serre se développerait de manière très rapide.
Si le ratio d'oxygène par rapport à l'azote dans l'atmosphère était :
- plus large, les fonctions de vie avancée se développeraient trop rapidement.
- moins large, les fonctions de vie avancée se développeraient trop lentement.
Si les niveaux de dioxyde de carbone et de vapeur d'eau dans l'atmosphère étaient :
- plus élevés, l'effet de serre se développerait rapidement.
- moins élevés, l'effet de serre serait insuffisant.
Si la quantité d'ozone dans l'atmosphère était :
- plus importante, la température en surface serait trop basse.
- moins importante, les températures en surface seraient trop élevées ; il y aurait trop des rayons ultraviolets à la surface.
Si l'activité sismique était :
- plus intense, trop de formes de vie seraient détruites.
- moins intense, les éléments nutritifs des fonds des océans ne seraient pas recyclés sur les continents à suite à une élévation tectonique.64
Cette liste ne souligne que certaines des "décisions conceptuelles" qui ont dû être prises pour permettre l'existence et la survie de la vie : les éléments de cette liste suffisent pour démontrer que la Terre ne s'est pas formée par hasard ou grace à une séquence d'évènements « chanceux ».
Une planète favorable à la vie : comment l’impossible devient possible ?!
En 1966, l’astronome Carl Sagan annonçait qu’il existait deux critères importants pour qu’une planète puisse soutenir la vie : le bon type d’étoile et une planète à la bonne distance de cette étoile.
Suivant cette logique, sur le quadrilliard – 1 suivi de 27 zéros – de planètes dans l’univers, un septillion – 1 suivi de 24 zéros – d’entre elles auraient théoriquement été en mesure de soutenir la vie.
Avec des probabilités aussi spectaculaires, le Search for Extraterrestrial Intelligence (SETI : bureau d’enquête sur l’intelligence extraterrestre), un important regroupement de projets financés à la fois par le public et le privé, fondé en 1960, était certain de faire rapidement d’importantes découvertes. À l’aide d’un vaste système radio télescopique, des scientifiques se mirent en quête de signaux sonores ressemblant à des signaux codés intelligents. Mais, au fil des ans, le silence de l’Univers se fit de plus en plus assourdissant. Le Congrès retira son financement en 1993, mais les recherches se poursuivent toujours à l’aide de fonds privés. Aujourd’hui, les chercheurs n’ont toujours rien découvert.
Que s’est-il passé? Alors que nos connaissances sur l’Univers se sont multipliées, il est devenu clair que de nombreux autres facteurs sont nécessaires au soutien de la vie. Les deux paramètres de Sagan devinrent 10, puis 20, puis 50, – et c’est ainsi que le nombre potentiel de planètes pouvant soutenir la vie s’est mis à diminuer de façon drastique. Le nombre est tombé à quelques milliers et, de nos jours encore, continue de diminuer.
Même les partisans du SETI finirent par reconnaître le problème. Peter Schinkel écrivit, dans un article daté de 2006, pour le Septal Injurier Magazine (magazine des sceptiques) : « À la lumière des nouvelles découvertes, il semble approprié de calmer notre euphorie excessive…
Nous devrions calmement reconnaître que les probabilités auxquelles nous avions cru … ne sont tout simplement plus défendables. »
Tandis que d’autres facteurs nécessaires au soutien de la vie étaient découverts, le nombre de planètes susceptibles d’y correspondre tomba à zéro. Autrement dit, même notre planète, selon les probabilités, n’aurait pas dû être en mesure de soutenir la vie.
De nos jours, il existe plus de 200 paramètres nécessaires connus pour qu’une planète puisse soutenir la vie ; et chacun d’eux doit être parfaitement réglé. Sans une planète aussi grosse que Jupiter, près de la nôtre, dont la gravité éloigne les astéroïdes, il y en aurait mille fois plus qui frapperaient la surface de la Terre. Les chances en faveur de la vie au sein de l’Univers sont incroyablement infimes.
Et pourtant, nous sommes bel et bien ici; non seulement nous existons, mais nous parlons de notre existence. Comment l’expliquer ? Est-il possible que chacun de ces nombreux paramètres ait été rendu absolument parfait par le plus pur des hasards ? À quel point est-il juste d’admettre que ce que la science suggère, c’est que nous ne pouvons, possiblement, être le résultat de forces aléatoires ?
N’est-il pas vrai qu’accepter l’idée qu’une intelligence supérieure a créé ces conditions parfaites requiert beaucoup moins de foi que de croire qu’une Terre capable de soutenir la vie a réussi à exister d’elle-même en dépit de toutes les probabilités allant à son encontre ?
La Terre
« La Terre, avec son atmosphère, ses océans, sa biosphère complexe, sa croûte terrestre composée de roches relativement oxydées, riches en silices, sédimentaires, ignées ou métamorphiques recouvrant [un manteau en silicium de magnésium et un noyau] de fer métallique, avec ses sommets glacés, ses déserts, ses forêts, sa toundra, ses jungles, ses prairies, ses lacs d'eau fraîche, ses lits de charbon, ses gisements d'huiles, ses volcans, ses fumerolles, ses usines, ses automobiles, ses plantes, ses animaux, son champ magnétique, son ionosphère, ses crêtes sous-marines, son manteau convaincant... est un système d'une complexité étonnante » (J.S. Lewis, géologue américain).
Un voyageur spatial imaginaire en provenance d'un espace interstellaire rencontrerait une scène très intéressante en approchant le système solaire. Imaginons que nous sommes de tels voyageurs et que nous arrivons au niveau de l'écliptique - le grand cercle de la sphère céleste dans laquelle toutes les planètes majeures de notre système solaire se déplacent. La première planète que nous allons rencontrer est Pluton. Il y fait assez froid. La température y est de -238 °C. La planète possède une fine couche atmosphérique qui n'est à l'état gazeux que lorsqu'elle se rapproche du Soleil dans son orbite elliptique. En d'autres périodes, son atmosphère devient une masse de glace. Pluton est, en bref, une sphère sans vie enveloppée de glace.
Ensuite, en s'approchant du soleil, nous rencontrerions Neptune. Il y fait aussi froid, à peu près -218°c. L'atmosphère y est composée d'hydrogène, d'hélium et de méthane qui est un mélange nocif pour la vie. Les vents soufflent à proche de 2.000 kilomètres à l'heure à travers la surface de la planète.
La troisième planète que nous rencontrerions est Uranus qui est gazeuse avec des rochers et de la glace à la surface. La température y est de -214°C et son atmosphère est également composée d'hydrogène, d'hélium et de méthane- un lieu qui n'est donc pas non plus approprié pour les êtres humains.
Après Uranus, nous atteindrions Saturne qui est la deuxième plus grande planète de notre système solaire. Cette planète est particulière car elle est encerclée d'un système d'anneaux constitués de gaz, de rochers et de glace. De plus, Saturne est entièrement composée de gaz (75% d'hydrogène et 25% d'hélium) dont la densité est bien plus faible que celle de l'eau. Si vous vouliez "atterrir" sur Saturne, il faudrait dessiner votre navire spatial en forme d'un bateau gonflable ! La température en moyenne est également très basse : -178°C.
Nous arriverions ensuite à Jupiter, la plus grande planète du système solaire qui est environ 318 fois plus grande que la Terre. Tout comme pour Saturne, Jupiter est aussi une planète gazeuse. Puisqu'il est difficile de différencier "l'atmosphère" de la "surface" de telles planètes, il est difficile de définir leur "température en surface". Mais, si l'on considère les hautes altitudes de l'atmosphère, la température est de - 143°C. L'un des aspects remarquables de l'atmosphère de Jupiter est ce que l'on appelle le "Grand Espace Rouge" qui fut observé pour la première fois il y a environ 300 ans. Les astronomes savent maintenant qu'il s'agit d'un énorme complexe de tempêtes qui s'élève dans "l'atmosphère de Jove" depuis des siècles. Il est assez grand pour avaler jusqu'à deux planètes de la taille de la Terre. Bien que Jupiter soit visuellement impressionnante, elle ne peut non plus abriter des êtres humains, qui mourraient sur-le-champ en raison de la température glacée, des vents violents et d'une intense radiation.
Après avoir passé Jupiter, nous atteindrions Mars dont l'atmosphère est surtout composée de dioxyde de carbone et qui ne peut non plus permettre l'apparition de la vie. Sa surface est uniformément criblée de cratères qui sont le résultat des éternels impacts de météores et de vents violents qui provoquent des tempêtes de sable qui peuvent persister pendant des jours, voire des semaines sans s'arrêter. La température varie mais peut surtout baisser jusqu'à -53°C. On a beaucoup spéculé sur la possibilité que Mars abrite de la vie, mais toutes les preuves montrent qu'il n'y pas de vie sur cette planète.
En s'éloignant rapidement en direction de Mars et en s'approchant du Soleil, nous apercevrions une planète bleue que nous laisserions de côté pour un moment, le temps de poursuivre notre exploration. Nous tomberions alors sur Vénus. Cette planète est enveloppée de toutes parts de nuages blancs et brillants. Sa température en surface est de 450°C, ce qui est bien assez suffisant pour faire fondre du plomb. Son atmosphère est en grande partie composée de dioxyde de carbone. A sa surface, la pression atmosphérique est égale à 90 atmosphères terrestres ; il faudrait, sur Terre, descendre à plus d'un kilomètre au-dessous du niveau de la mer pour atteindre une pression aussi élevée. L'atmosphère de Vénus contient des couches d'acide sulfurique gazeux d'une profondeur de quelques kilomètres. Quand il pleut sur Vénus, il pleut de l'acide et non de l'eau.. Il est clair qu'il ne peut exister de vie dans un tel lieu infernal ; un être humain ne pourrait y survivre plus d'une seconde.
En reprenant notre route, nous rencontrerions Mercure, une petite planète rocheuse et brûlante sous la chaleur et les radiations solaires. Mercure se situe tellement proche du Soleil qu'elle ne peut faire que trois rotations complètes sur son axe dans la durée de temps qu'il lui faut pour tourner deux fois autour du soleil. En d'autres termes, deux "années" à Mercure sont équivalentes à trois de ses "jours". En raison de son cycle diurne prolongé, un côté de Mercure devient extrêmement chaud alors que l'autre côté est très froid. La différence de température entre le jour et la nuit sur Mercure peut monter jusqu'à 1.000°C. Il est évident qu'un tel environnement ne peut être vivable pour les humains.
En résumé, nous avons jeté un coup d'œil sur huit planètes. Aucune, en prenant en compte leurs cinquante-trois satellites, ne pourrait abriter la vie. Chacune d'entre elles est une boule sans vie, pleine de gaz, de glace et de rochers.
Mais comment la situation se présente-t-elle sur la planète bleue que nous avons laissée de côté il y a un instant ? Celle-ci est vraiment différente de toutes les autres. Il semblerait qu'elle ait été spécialement conçue pour abriter la vie avec son atmosphère hospitalière, les caractéristiques de sa surface, ses températures ambiantes, son champ magnétique, son approvisionnement en éléments et sa distance tout à fait convenable par rapport au Soleil.
Et, comme nous allons le découvrir, elle a en effet été conçue dans ce but.
La température du monde
La température et l'atmosphère sont les premiers facteurs essentiels à la vie sur Terre. La Planète Bleue possède à la fois une température convenable et une atmosphère respirable pour les êtres vivants, en particulier pour des êtres aussi complexes que les humains. Ces deux facteurs extrêmement différents sont néanmoins apparus sous des conditions qui se sont avérées idéales pour tous les deux.
L'une de ces conditions est la distance qui sépare la Terre du Soleil. La Terre ne pourrait pas abriter la vie si elle avait été aussi proche du Soleil que l'est Vénus ou aussi loin du Soleil que l'est Jupiter : Toutes molécules à base de carbone ne peuvent survivre que dans un intervalle de températures allant de 120°C à - 20°C. La Terre est la seule planète dont les températures moyennes varient justement à l'intérieur de cette limite.
Quand on considère l'Univers dans sa totalité, rencontrer un intervalle de température si petit est une tâche assez difficile, car les températures dans l'univers varient entre des millions de degrés dans les étoiles les plus chaudes et zéro absolu (-273 °C). En tenant compte d'une telle variation de températures, l'intervalle thermique qui permet à la vie d'émerger est en effet très petit ; pourtant, la planète Terre le possède.
Les géologues américains Franck Press et Raymond Siever attirent notre attention sur les températures moyennes que l'on trouve sur Terre. Ils remarquent que "la vie telle que nous la connaissons n'est possible que dans un intervalle de température très étroit. Cet intervalle constitue peut-être 1 ou 2 pour cent de la variation de température entre le zéro absolu et la température de surface du Soleil.
Le fait de maintenir cette étendue thermique a également un rapport avec la quantité de chaleur que le Soleil diffuse, tout comme avec la distance qui sépare la Terre du Soleil.
D'après des calculs, une réduction de seulement 10% de l'énergie diffusée par le Soleil entraînerait la formation de couches de glace de plusieurs mètres d'épaisseur à la surface de la Terre. De plus, si cette énergie augmentait d'un pouce, tous les êtres vivants seraient brûlés vifs et mourraient.
De plus, il n'est pas suffisant que la température moyenne soit idéale, il faut aussi que la chaleur dont on dispose soit distribuée de manière uniforme sur toute la planète. Un nombre de précautions particulières ont été prises pour s'assurer que ceci se passe réellement.
L'axe de la Terre est incliné de 23° 27' par rapport au plan de l'écliptique. Cette inclinaison empêche un excès de chaleur provenant de l'atmosphère entre les régions des pôles et de l'équateur, leur permettant d'avoir un climat plus tempéré. Si cette inclinaison n'existait pas, le gradient de température entre les pôles et l'équateur serait bien plus élevé qu'il ne l'est actuellement, les zones tempérées ne seraient alors pas aussi tempérées et vivables.
La vitesse de rotation de la Terre sur ses axes permet aussi d'équilibrer la distribution thermique. La planète fait une rotation complète toutes les vingt-quatre heures, ceci a pour conséquence que l'alternance des périodes diurnes et nocturnes est assez courte. En raison de cette brièveté, le gradient thermique entre les parties éclairées et non éclairées de planète est assez modéré. L'importance de ce phénomène peut être illustrée par l'exemple extrême de Mercure où un jour dure plus longtemps qu'une année et dont la différence entre la période diurne et nocturne se compte par des températures qui montent jusqu'à 1000°C.
La géographie contribue également à distribuer de la chaleur de manière uniforme sur Terre.
Il existe, sur Terre, une différence d'environ 100°C entre les régions polaires et les régions équatoriales. Si un tel gradient thermique avait existé sur une surface complètement plane, les vents atteindraient des vitesses de l'ordre de 1.000 kilomètres à l'heure en balayant tout ce qu'il existe sur leur passage. Cependant, la Terre regorge de barrières géographiques qui bloquent les énormes mouvements d'air qui pourraient être causés par un tel gradient thermique. Ces barrières sont des chaînes de montagnes qui s'étendent de l'océan Pacifique à l'Est jusqu'à l'océan Atlantique à l'Ouest, comme par exemple la chaîne de l'Himalaya en Chine, les montagnes du Taurus en Anatolie, et les Alpes en Europe. En mer, l'excès de chaleur des régions équatoriales est transféré vers le nord et le sud, grâce à la capacité de l'eau à conduire et dissiper la chaleur.
Simultanément, il y a un nombre important de systèmes autorégulateurs qui aident à maintenir la température atmosphérique en équilibre. Par exemple, si une région atteint un degré de chaleur importante, le taux d'évaporation de l'eau augmente, entraînant la formation de nuages. Ces nuages renvoient davantage de lumière dans l'espace, empêchant à la fois l'air et la surface en dessous de se réchauffer.
La masse de la Terre et son champ magnétique
La taille de la Terre est aussi importante pour la vie que l'est sa distance du Soleil, sa vitesse de rotation ou encore ses particularités géographiques.
En observant les planètes, nous remarquons une grande variation de tailles : Mercure fait moins d'un dixième de la taille de la Terre alors que Jupiter fait 318 fois sa taille. Est-ce que la taille de notre planète, comparée à celle des autres, est une coïncidence ou bien a-t-elle été choisie délibérément ?
Nous pouvons aisément nous rendre compte, en examinant les dimensions de la Terre, que notre planète a été conçue telle qu'elle l'est maintenant. Les géologues américains Franck Press et Raymond Siever écrivirent, en commentant sur "la perfection" qui règne sur Terre :
Et la taille de la Terre est tout à fait exacte – pas assez petite pour perdre son atmosphère car sa gravité est trop petite pour empêcher les gaz de s'échapper vers l'espace, et pas assez grande pour que sa gravité ne retienne trop l'atmosphère, y compris les gaz nocifs.
En plus de sa masse, l'intérieur de la Terre a aussi été conçu de manière particulière. A cause de son noyau, la Terre possède un champ magnétique puissant qui joue un rôle vital dans le processus de préservation de la vie.
D'après Press et Siever : « L'intérieur de la Terre est un moteur de chaleur gigantesque et bien équilibré, mû par la radioactivité… S'il fonctionnait plus lentement, l'activité géologique aurait été plus lente. Le fer n'aurait peut-être pas fondu pour former le noyau liquide, et le champ magnétique n'aurait donc jamais pu se développer… Si, en revanche, il y avait eu plus de combustible radioactif et si le moteur fonctionnait plus rapidement, les gaz et la poussière volcaniques auraient voilé le Soleil, l'atmosphère aurait été d'une extrême densité, et la surface de la Terre aurait été secouée par des tremblements de terre et des explosions volcaniques quotidiens ».
Le champ magnétique dont parlent ces géologues est d'une grande importance pour la vie.
Ce champ magnétique tire son origine de la structure du noyau de la Terre. Ce noyau est constitué d'éléments lourds, comme le fer et le nickel, qui sont capables de porter une charge magnétique. Le noyau intérieur est solide alors que l'extérieur est liquide. Les deux couches de ce noyau se déplacent l'une autour de l'autre et ce mouvement est ce qui génère le champ magnétique de la Terre. Ce champ magnétique, s'étendant loin de la surface de la planète protège la Terre des effets de radiations nocives de l'espace.
Les rayons cosmiques nocifs et les nuages de plasma provenant du Soleil et des étoiles de l'espace extérieure ne peuvent franchir cette barrière. La ceinture de Van Allen, dont les lignes magnétiques s'étendent à plus de dix mille kilomètres de la Terre, protège le globe contre cette énergie mortelle.
Il a été calculé que les nuages de plasma qui menacent la Terre atteignent parfois une énergie cent milliards de fois plus puissante que la bombe atomique lâchée sur Hiroshima. Les rayons cosmiques peuvent être tout aussi nocifs. Cependant, le champ magnétique de la Terre ne laisse passer que 0.1% de cette radiation, qui est elle-même absorbée par l'atmosphère.
L'énergie électrique nécessaire à la création et au maintien d'un tel champ magnétique avoisine le milliard d'ampères, ce qui équivaut à l'énergie produite par l'humanité au cours de son histoire.
Si cette couche protectrice n'existait pas, la vie aurait été sans doute détruite par des radiations nocives et n'aurait peut-être même jamais apparu. Pourtant, comme Press et Siever l'ont remarqué, le noyau de la Terre est exactement conçu de façon à maintenir la sécurité de la planète.
La perfection de l'atmosphère
Comme nous l'avons vu, les particularités physiques de la Terre – sa masse, sa structure, sa température et ainsi de suite – sont "parfaites" pour permettre à la vie d'émerger.
Néanmoins, ces particularités à elles seules ne sont pas suffisantes pour permettre l'existence de la vie sur Terre. Un autre facteur vital est celui de la composition de l'atmosphère.
Nous avons ci-dessus souligné la façon dont les films de science-fiction se jouent parfois du bon sens des gens. Ceci peut être illustré par la facilité avec laquelle les voyageurs et explorateurs de l'espace se retrouvent sur des planètes qui ont une atmosphère respirable : il semble que ces films sont de la pure fiction. Si nous pouvions réellement explorer l'univers, nous découvririons que ceci n'est pas du tout vrai : la possibilité que l'atmosphère d'une autre planète nous soit respirable est d'une haute improbabilité. En fait, l'atmosphère de la Terre est la seule qui soit spécialement conçue pour la vie.
L'atmosphère de la Terre est composée de 77% d'azote, de 21% d'oxygène et d'1% de dioxyde de carbone. Commençons par le gaz le plus important : l'oxygène. L'oxygène est d'une importance vitale pour la vie parce qu'il est présent dans la plupart des réactions chimiques qui libèrent l'énergie nécessaire à toute forme de vie complexe.
Les composants du carbone réagissent avec l'oxygène. De l'eau, du dioxyde de carbone et de l'énergie sont produits à la suite de ces réactions. De petits "ballots" d'énergie appelés ATP (adénosine triphosphate) et utilisés dans les cellules vivantes sont générés par ces réactions.
C'est pourquoi nous avons constamment besoin d'oxygène pour vivre et que nous respirons afin de satisfaire ce besoin.
L'aspect intéressant de ce fonctionnement est que le pourcentage d'oxygène qui se trouve dans l'air que nous respirons est déterminé avec une extrême précision.
Michael Denton écrivit à ce sujet : « Est-ce que l'atmosphère pourrait contenir plus d'oxygène et malgré cela supporter encore la vie ? Non ! L'oxygène est un élément très réactif. Même le pourcentage moyen d'oxygène dans l'atmosphère (qui est de 21%) est proche de la limite de sécurité pour la vie à température ambiante. La probabilité d'un feu de forêt augmente de 70% à chaque augmentation de 1% du pourcentage d'oxygène qui se trouve dans l'atmosphère »
D'après le biochimiste anglais, James Lovelock : « Seulement 25% de la végétation de notre terre actuelle pourrait survivre aux conflagrations puissantes qui détruiraient les forêts tropicales de même que la toundra… Le niveau d'oxygène actuel est à un point où risque et bénéfice sont bien équilibrés »
Le fait que la proportion d'oxygène dans l'atmosphère se maintienne à cette valeur précise, s'explique par l'existence d'un système merveilleux de "recyclage" : Les animaux consomment de l'oxygène constamment et produisent du dioxyde de carbone qu'ils ne peuvent respirer. Les plantes font exactement l'opposé ; elles absorbent le dioxyde de carbone dont elles ont besoin pour vivre et dégagent en échange de l'oxygène. Grâce à ce système, la vie continue. Les plantes libèrent chaque jour des tonnes d'oxygène dans l'atmosphère.
Sans la coopération et l'équilibre de ces deux catégories d'êtres vivants, notre planète serait invivable. Par exemple, si les êtres vivants n'absorbaient que du dioxyde de carbone et ne dégageaient que de l'oxygène, l'atmosphère de la Terre serait sujette à la combustion bien plus facilement qu'elle ne le fait actuellement. Sous ces conditions, même une petite étincelle provoquerait des feux énormes. Parallèlement, si chacune de ces deux catégories absorbait de l'oxygène et dégageait du dioxyde de carbone, la vie finirait par s'éteindre après que tout l'oxygène a été utilisé.
En fait, l'atmosphère se trouve, comme l'a souligné Lovelock, dans un état d'équilibre dans lequel les zones à risque et à bénéfice sont bien équilibrées.
Un autre aspect parfaitement ajusté de notre atmosphère est sa densité qui est idéale pour nous permettre de respirer.
L'atmosphère et la respiration
Nous respirons à chaque instant de notre vie. Nous inspirons continuellement l'air dans nos poumons et nous l'expirons ensuite. Ce processus est si fréquent qu'il peut nous paraître normal. En fait, la respiration est un processus très complexe.
Nos systèmes corporels sont tellement élaborés que nous n'avons même pas besoin de penser à respirer. Notre corps estime la quantité d'oxygène qu'il lui faut et règle tout afin que la quantité d'air exacte soit délivrée dans nos poumons en fonction de nos actes (si nous marchons, si nous courons ou si nous lisons un livre ou si encore nous dormons). La respiration est pour nous un phénomène très important car chacune des millions de réactions qui se produisent constamment dans nos corps pour nous permettre de rester en vie nécessite de l'oxygène.
Ce sont par exemple les millions de cellules qui se trouvent dans la rétine de votre œil et qui sont constamment approvisionnées par de l'énergie dérivée de l'oxygène qui vous permettent de lire ce livre. D'ailleurs, tous les tissus de notre corps, ainsi que les cellules qui assurent leur développement, prélèvent leur énergie de la "combustion" de composés de carbone dans l'oxygène. Le résultat de ce processus de combustion -le dioxyde de carbone- doit être évacué du corps. Si le niveau d'oxygène dans votre sang baissait en dessous de la moyenne, vous vous évanouiriez ; si l'absence d'oxygène persistait pendant plus de quelques minutes, vous en mourriez.
Voilà pourquoi nous respirons. Quand nous inhalons, l'oxygène se déverse dans environ 300 millions de chambres minuscules dans nos poumons. Les veines capillaires liées à ces chambres absorbent cet oxygène en un bref laps de temps pour d'abord, l'envoyer au cœur, et ensuite dans toutes les autres parties du corps. Les cellules de notre corps utilisent cet oxygène et relâchent du dioxyde de carbone dans le sang, qui l'envoie à son tour aux poumons d'où il est expiré. Tout ce processus se produit en moins d'une moitié de seconde : L'oxygène "propre" est inspiré et le dioxyde de carbone "sale" est rejeté.
On peut se demander pourquoi il y a autant de petites chambres (300 millions) dans nos poumons. En fait, elles servent à maximiser la surface qui est exposée à l'air. Elles sont bien rangées de manière à occuper le plus petit espace possible. Si elles n'étaient pas arrangées de la sorte, il y en aurait assez pour couvrir un court de tennis.
Il existe un autre point dont nous devons nous souvenir. Les chambres de nos poumons et les capillaires qui leurs sont reliés sont élaborés de manière si minuscule et si parfaite qu'ils ont la capacité d'augmenter la vitesse à laquelle l'oxygène et le dioxyde de carbone sont échangés. Mais cette conception parfaite dépend d'autres facteurs : La densité, la viscosité et la pression de l'air doivent toutes être en ordre pour permettre à l'air de se déplacer correctement à l'intérieur et à l'extérieur des poumons.
Au niveau de la mer, la pression de l'air est de 760 mm de mercure et sa densité est d'environ 1 gramme par litre. On pourrait penser que ces nombres ne sont d'aucune importance.
Pourtant, ils sont vitaux à notre vie, comme le note Michael Denton : « La composition et les caractéristiques générales de l'atmosphère sa densité, sa viscosité, et sa pression, etc. doivent être identiques à ce qu'elles sont actuellement, en particulier pour les organismes qui respirent de l'air ».
Quand nous respirons, nos poumons utilisent de l'énergie pour surmonter une force nommée "résistance au passage de l'air". Cette force résulte de la résistance de l'air au mouvement.
Grâce aux propriétés physiques de l'atmosphère, cette résistance est néanmoins suffisamment faible pour que nous puissions inspirer et expirer en consommant un minimum d'énergie. Si la résistance de l'air était plus élevée, nos poumons seraient forcés de travailler plus pour nous permettre de respirer. Ceci peut être illustré par l'exemple suivant : Il est simple de tirer de l'eau dans une seringue mais l'opération s'avérerait plus difficile si on utilisait du miel à la place de l'eau. Cette différence peut être expliquée par le fait que le miel est plus dense et plus visqueux que l'eau.
Si la densité, la viscosité et la pression d'air étaient plus élevées, respirer serait aussi difficile que d'inspirer du miel dans une seringue. On pourrait avancer l'hypothèse que ce problème serait réglé simplement en agrandissant le trou de l'aiguille pour en augmenter la fluidité.
Pourtant, cela produirait un problème au niveau des capillaires de nos poumons. C'est à dire qu'il faudrait réduire la taille de la surface qui est en contact avec l'air, qu'il faudrait aussi moins d'oxygène et moins de dioxyde de carbone échangés dans une durée de temps donnée et, par conséquent, les besoins respiratoires du corps humain ne pourraient pas être satisfaits.
Autrement dit, les valeurs individuelles de la densité de l'air, de la viscosité et de la pression doivent se situer dans certaines limites pour que notre air soit respirable : L'air que nous respirons se situe exactement dans ces limites.
Michael Denton fit un commentaire à ce sujet : « Il est clair que si la viscosité ou la densité de l'air était plus élevée, la résistance de l'air aurait eu des conséquences irréversibles, et aucune nouvelle conception du système respiratoire serait capable de délivrer assez d'oxygène à un organisme au métabolisme actif... En combinant toutes les pressions atmosphériques et quantités d'oxygène possibles, il s'avère clair qu'il n'y a qu'un seul espace minuscule... où toutes les conditions nécessaires à la vie seraient satisfaites... Le fait que les différentes conditions essentielles à la vie soient satisfaites dans cette région minuscule unique doit être reconnue comme étant de la plus haute importance ».
Les valeurs numériques de l'atmosphère sont nécessaires à notre respiration mais elles le sont aussi pour que notre Planète Bleue reste bleue. Si la pression atmosphérique au niveau de la mer était plus basse, le taux d'évaporation de l'eau serait bien plus élevé. L'augmentation d'eau dans l'atmosphère créerait alors un "effet de serre", avec comme conséquence une augmentation de la chaleur retenue et donc une augmentation des températures moyennes de la planète. D'autre part, si la pression était plus élevée, le taux d'évaporation de l'eau diminuerait et transformerait de grandes parties de la planète en zones désertiques.
Ces équilibres harmonieux indiquent que notre atmosphère a été spécialement conçue pour que la vie sur Terre soit possible. Cette réalité découverte par la science nous montre à nouveau que l'Univers n'est pas un mélange désordonné de matière. Il existe, sans aucun doute, un Créateur Qui dirige l'univers, Qui forme la matière comme Il le souhaite, et Qui règne en tant que Souverain sur les galaxies, les étoiles et les planètes.
La protection de la Terre
Presque tout le monde a déjà vu des images de la surface lunaire. Sa structure en surface est très inégale et ceci est dû aux innombrables météores qui s’y sont écrasées. La multitude de cratères formés par ces météores est l’une des caractéristiques particulières de la lune. Il paraît clair que n'importe quelle station spatiale ou n’importe quel site résidentiel établis sur la surface de la lune sans bouclier spécial serait très probablement démoli avant peu. La seule méthode pour empêcher ceci serait « de les protéger » de n’importe quelle façon.
La Terre est dotée « naturellement » de cette protection à laquelle nous ne pensons presque jamais. Les gens n'ont donc pas besoin de prendre des mesures supplémentaires pour se protéger. L'atmosphère est capable de détruire tous les météores, petits ou grands, qui s’approcheraient de la Terre; elle est capable de filtrer tous les rayons nocifs provenant de l'espace et assure ainsi une fonction vitale pour la permanence de la vie humaine.
De nombreux rayons nuisibles et même mortels provenant du Soleil et d'autres étoiles atteignent la Terre. Les explosions d'énergie, ainsi que les flamboiements qui ont lieu dans le Soleil, constituent la source principale de ces rayons nocifs puisque le Soleil est l'étoile la plus proche de la Terre.
Lors de ces flamboiements solaires, un nuage de plasma est rejeté dans l'espace à une vitesse moyenne de 1.500 km/s. Ce nuage de plasma, composé de protons positivement chargés et d’électrons négativement chargés, est électriquement conducteur. Comme le nuage s’approche de la Terre à une vitesse de 1.500 km/s, il commence à produire un courant électrique sous l'effet du champ magnétique qui se trouve autour de la Terre. Puis, ce champ magnétique terrestre exerce une force de poussée sur ce nuage de plasma qui est traversé par un courant. Cette force arrête le mouvement du nuage et le garde à une certaine distance de la Terre. Jetons maintenant un coup d'œil à la puissance de ce nuage de plasma qui "est arrêté" avant d'atteindre la Terre.
Bien que ce nuage de plasma soit arrêté par le champ magnétique de la Terre, ses effets sont encore bien visibles depuis la Terre. À la suite d’éclairs puissants, les transformateurs électriques des lignes au voltage élevé ainsi que les fusibles des réseaux électriques peuvent exploser, et les réseaux de transmission peuvent se trouver endommagés.
Dans une explosion dite de tache solaire, l'énergie libérée est équivalente à 100 milliards de fois la bombe atomique lâchée sur Hiroshima. Cinquante-huit heures après l'éclair produit, une activité extrême peut être observée sur l'aiguille d’une boussole, et la chaleur peut s'élever jusqu'à 2.500°C à une distance d’environ 250 kilomètres au-dessus de l'atmosphère.
Il existe également un autre courant de particules, appelé "vent solaire", qui est diffusé par le Soleil à une vitesse d’approximativement 400 km/s. Ces vents solaires sont contrôlés par une couche de particules électriquement chargées appelée: "Ceinture de Radiation Van Allen". Cette ceinture se forme sous l'effet du champ magnétique terrestre et elle empêche les vents solaires de créer des dommages sur Terre. Cette couche de particules n’est possible que grâce aux caractéristiques spécifiques du noyau de la Terre. En effet, le noyau contient des métaux magnétiques tels que le fer et le nickel. La caractéristique la plus importante de ce noyau est qu’il se compose de deux structures distinctes: le noyau intérieur est solide alors que le noyau externe est liquide.
Les deux couches du noyau se déplacent constamment l'une autour de l'autre. C’est de ce mouvement que naît l’effet magnétique contenu dans les métaux et qui permet la formation d'un champ magnétique. La ceinture de Van Allen n’est alors qu’une extension de ce champ magnétique qui atteint les couches extérieures de l'atmosphère. Ce champ magnétique protège la Terre contre tout danger provenant de l'espace. Ainsi les vents solaires ne peuvent pas passer à travers la ceinture de Van Allen qui se situe à quelques 65.000 km. de la Terre. Lorsque, sous forme de particules électriquement chargées, ils pénètrent ce champ magnétique, ils se décomposent instantanément et coulent autour de la ceinture.
Comme la ceinture de Van Allen, l'atmosphère de la Terre protège cette dernière contre les effets destructifs de l'espace. Nous avons déjà mentionné que l'atmosphère protège la Terre contre les météores. Ce n'est cependant pas son unique caractéristique. Soulignons aussi la température de –273°C de l'espace extra-atmosphérique, appelée "le zéro absolu", qui aurait un effet dévastateur sur les populations si l’atmosphère n’augmentait pas en permanence les températures de la Terre.
Ce qui est plus intéressant est que l'atmosphère laisse passer seulement les rayons inoffensifs, les ondes radio et la lumière visible, qui sont tous des caractéristiques essentielles pour la vie. Les rayons ultraviolets, qui ne pénètrent que partiellement à travers l'atmosphère, sont très importants pour la photosynthèse des plantes et pour la survie de tous les êtres vivants. Cette radiation, très fortement émise par le Soleil vers la Terre, est filtrée à l'aide de la couche d'ozone de l'atmosphère et seule la partie nécessaire à notre survie l’atteint. Les rayons du soleil sont donc une des conditions indispensables à la vie.
Il existe donc un extraordinaire système qui entoure la Terre et la protège contre des dangers externes.
Ce que dit le Coran sur la Terre, sa perfection et sa protection
La conception de l'Univers est sans aucun doute la preuve de la puissance du Créateur. Les équilibres précis ainsi que tous les êtres humains et créatures sont les preuves de la puissance suprême de Dieu et de son acte de création :
7, [54] : En vérité, votre Seigneur, c’est Dieu qui a créé les Cieux et la Terre en six jours et S’est ensuite établi sur Son Trône. Il couvre le jour de la nuit que celle-ci poursuit sans arrêt. De même qu’Il a créé le Soleil, la Lune et les étoiles et les a soumis à Ses lois, car la Création et le Commandement suprême ne relèvent que de Lui. Béni soit donc Dieu, le Seigneur de l’Univers !
40, [64] Tel est Dieu qui a fait pour vous de la Terre un lieu stable de séjour et du firmament une immense voûte, qui vous a pourvus de formes harmonieuses et qui vous a procuré une subsistance délicieuse. Tel est Dieu, votre Seigneur ! Béni soit Dieu, le Maître de l’Univers !
Cette création parfaite est aussi décrite dans ce verset :
79, [27] : Étiez-vous donc plus difficiles à créer que le ciel ? Et pourtant Dieu l’a édifié, [28] en a élevé la voûte avec une parfaite harmonie, [29] en a assombri la nuit et en a fait sortir le jour avec sa clarté ; [30] de même qu’Il a, ensuite, étendu la terre, [31] en a fait surgir des cours d’eau et des pâturages [32] et y a solidement implanté des montagnes. [33] Tout cela, Dieu l’a fait pour votre bien et celui de vos troupeaux.
Dans le Coran, la protection de la Terre est indiquée dans le verset suivant:
21, [32] : Et du firmament Nous avons fait une voûte inexpugnable (un toit protégé). Et cependant ils demeurent insensibles à toutes ses merveilles.
Il n'existe aucun doute qu’il était impossible, au 7ème siècle, de connaître les qualités protectrices de l'atmosphère ou l'existence de la ceinture de Van Allen. Cependant, l'expression "un toit protégé" désigne parfaitement les agents protecteurs de la Terre qui n’ont pas été découverts avant nos temps modernes. Ainsi, lorsque que le verset ci-dessus définit les cieux comme étant "un toit protégé", il prouve sans aucun doute que le Coran a été révélé par un Créateur qui détient la connaissance absolue, ainsi que l’infinie sagesse de la Création de ce lieu accueillant pour la vie.