Les animaux
Dieu a créé et maintient l’existence de ses créatures.
Nous l’avons vu pour l’Univers et pour la vie.
A delà du maintien en vie, nous vous invitons à méditer une troisième dimension de l’intervention du divin : « couvrir de bienfaits » ses créatures.
Dieu résout en effet tous les besoins de chacune de ses créatures par des dons appropriés (de protection, de localisation, de perception…).
Dans ce chapitre, nous allons présenter quelques exemples du monde animal afin d’inciter le lecteur à observer la sagesse divine dans la manière de doter ses créatures (même les plus « faibles » d’entre elles) de capacités et de mécanismes extraordinaires.
L’œil ainsi avisé y verra le génie de la création, et y reconnaîtra la présence et la sagesse du Créateur.
Notre regard réalisera (avec la bonne observation et les progrès des études scientifiques) que rien dans cette création n’est fait en vain.
Dieu l’indique clairement dans le Coran pour attirer notre attention :
44, [38] : Ce n’est pas pour Nous divertir que Nous avons créé les Cieux, la Terre et les espaces interstellaires. [39] En les créant, Nous visions, en réalité, un but bien défini, mais la plupart des hommes n’en savent rien.
En raison des habitudes acquises dans nos sociétés, nous avons oublié combien nous devons être stupéfiés, étonnés ou même affectés par l'excellence qui existe autour de nous.
En d'autres termes, nous avons perdu notre capacité de réaliser les miracles qui se trouvent devant nos yeux.
Un des sujets les plus importants traités dans les versets du Coran est le besoin de briser cette indifférence qui s'est développée en raison de ces habitudes et de cette perte de sensibilité à ce qui nous entoure.
Tandis que quelques versets du Coran décrivent des personnes qui se sont égarées en attendant des miracles ou autres preuves de Dieu pour Le reconnaître, d'autres versets se reportent à une source de réalité dans les phénomènes miraculeux qui existent déjà partout.
Selon le Coran, tous les êtres vivants constituent la preuve de l'existence et de l'omnipotence de Dieu. La raison de ceci est que chaque création de Dieu est une caractéristique de la désignation d'un Créateur :
45, [3] : En vérité, il y a dans les Cieux et la Terre des signes pour ceux qui ont la foi. [4] Votre propre création et la multiplicité des espèces animales constituent aussi des signes pour ceux qui croient avec certitude.
Un GPS parfait dans la rétine des oiseaux
Deux équipes de scientifiques ont identifié dans la rétine d’oiseaux migrateurs une protéine sensible au champ magnétique terrestre.
Selon les chercheurs, cette molécule pourrait ainsi leur permettre de s’orienter au cours de leurs voyages annuels. Cette substance, baptisée Cry4, semblerait agir comme une véritable boussole, située directement dans le champ de vision des volatiles. Pour les oiseaux migrateurs, pas besoin de GPS. Ces animaux sont capables de parcourir des milliers de kilomètres sans hésiter une seule seconde sur le chemin à emprunter. Selon les scientifiques, ils possèderaient une sorte de "boussole" interne, capable de capter en permanence le champ magnétique terrestre, et qui leur permettrait ainsi de s’orienter par rapport au Nord ou au Sud magnétique.
Pendant des décennies, les spécialistes étaient persuadés que cet outil de navigation naturel était logé dans le bec des oiseaux. Selon cette ancienne hypothèse, des cellules riches en fer y seraient renfermées, le rendant ainsi sensible à l’aimantation terrestre. Mais depuis peu, une autre théorie a supplanté cette explication : le sixième sens des volatiles proviendrait d’une protéine présente dans leurs yeux, qui leur permettrait de "voir" le champ magnétique de la Terre. Une idée nouvelle, aujourd’hui corroborée par deux nouvelles études scientifiques.
Deux études aux résultats complémentaires. La première, parue fin janvier dans la revue Current Biology, a été consacrée à un passereau bien connu de nos jardins : le rouge-gorge familier. Publiée tout récemment dans le Journal of the Royal Society Interface, la seconde étude s’est quant à elle consacrée à une espèce emblématique du territoire australien : le diamant mandarin, un petit oiseau d’une dizaine de centimètres de la famille des Estrildidés.
Toutes les deux ont étudié des protéines particulières situées au niveau de la rétine des oiseaux : les cryptochromes. Au cours des travaux consacrés au diamant mandarin, les chercheurs ont analysé la rétine, les muscles et le cerveau de 39 spécimens de cette espèce, à la recherche de trois cryptochromes baptisés Cry1, Cry2 et Cry4.Résultat, les taux de Cry1 et Cry2 se sont avérés suivre un rythme cyclique, leurs concentrations augmentant puis diminuant au cours de la journée.
Pour Cry4 en revanche, le niveau restait constant quelque soit le moment du jour. Les scientifiques en ont alors conclu que la protéine est produite en continu et de manière régulière chez ces oiseaux. Un indice pour faire de cette protéine le secret potentiel du sixième sens des oiseaux."Nous supposons que les oiseaux utilisent des boussoles magnétiques à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit", explique la co-auteure des travaux Rachel Muheim, biologiste à l’Université de Lund, en Suède.
Une protéine dont le taux augmente lors de la migration.
L’autre équipe de chercheurs a elle aussi effectué le même constat, chez le rouge-gorge familier cette fois. Chez eux aussi, les taux de Cry4 demeurent constants tout au long d’une journée, mais leur concentration augmente aussi légèrement au moment de la saison migratoire. Un argument supplémentaire en faveur de l’utilisation de cette protéine comme outil de navigation.
"C’est une avancée excitante ; nous avons besoin de plus de publications comme celles-ci", se réjouit le chimiste Peter Hore, de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni, spécialiste des réactions chimiques impliquées dans l’orientation des oiseaux. Un enthousiasme légitime, mais que les auteurs des travaux entendent tempérer."Nous avons plutôt des preuves solides, mais Cry4 n’est pas prouvée", concède l’un des co-auteurs de l’étude sur les diamants mandarins, Henrik Mouritsen, expert en navigation animale à l’Institut de biologie et de sciences environnementales à Oldenbourg, en Allemagne.
Un phénomène quantique :
Pour expliquer comment la protéine Cry4 pourrait permettre aux oiseaux de détecter le champ magnétique terrestre, les scientifiques entrevoient une hypothèse. Selon eux, ce cryptochrome répondrait aux lois de la physique quantique. Certains de ses électrons interagiraient en effet avec le champ magnétique terrestre, et formeraient des radicaux - des espèces chimiques instables - tantôt combinés en un seul produit final, tantôt séparés en plusieurs substances distinctes.
Un phénomène qui pourrait ainsi permettre à l’oiseau de visualiser le champ magnétique de la Terre, un peu comme si le conducteur d’une voiture voyait la carte de son GPS s’afficher directement sur son pare-brise. Si cette théorie sur le rôle du cryptochrome Cry4 dans l’orientation des oiseaux se confirme, ce serait alors une grande première pour la science. Elle serait en effet la seule molécule spécifiquement identifiée comme responsable de la détection des champs magnétiques chez un animal.
Pour s’en assurer, les scientifiques pourraient notamment observer le comportement d’oiseaux présentant un dysfonctionnement de la protéine Cry4. Si leurs capacités de navigation s’en trouvent affectées, les chercheurs détiendront alors la preuve ultime que ce cryptochrome représente chez eux une véritable boussole.
Production diversifiée chez l’araignée
Une seule araignée peut produire jusqu’à sept différentes sortes de soies, certaines aussi fines que les longueurs d’onde de la lumière visible, tout en étant aussi fortes, sinon plus, que l’acier.
Les types de soies vont de la soie collante et élastique, servant à piéger, aux fils non collants, en passant par la soie servant à envelopper les proies, à fabriquer le sac qui portera les œufs, etc.
L’araignée peut, à volonté, non seulement fabriquer l’une des sept soies de son répertoire, mais réabsorber, briser et refabriquer – recycler à partir des éléments constituants. Et cela n’est qu’une facette du miracle de l’araignée.
Des machines volantes inimitables : Les insectes
Plus nous comprenons le fonctionnement des ailes des insectes, plus leur conception subtile et magnifique nous apparaît… Les structures sont conçues traditionnellement pour se déformer le moins possible; les mécanismes sont conçus pour déplacer les parties d'un composant de manière prévisible.
Les ailes des insectes combinent les deux en un, en utilisant des composants possédant de grandes propriétés élastiques, assemblés élégamment afin d'autoriser les déformations appropriées en réponse aux forces appropriées et afin d'utiliser au mieux l'air. Elles ont peu, voire aucun parallèle technologique – à ce jour.
Examinons certaines des caractéristiques intéressantes de ces créatures.
Le système derrière la force de poussée
Il n'est pas suffisant de battre des ailes de haut en bas pour maintenir un vol régulier. Les ailes doivent changer d'angle au cours de chaque battement pour créer une force de poussée aussi bien qu'une élévation. Les ailes ont une certaine flexibilité pour tourner qui dépend du type d'insecte. Les muscles de vol principaux, qui produisent aussi l'énergie nécessaire au vol, fournissent cette flexibilité.
Par exemple, pour s'élever plus en altitude, les muscles entre les articulations des ailes se contractent d'avantage afin d'augmenter l'angle des ailes. Des études conduites en utilisant des techniques de vidéo à haute vitesse ont révélé que les ailes suivent un chemin elliptique au cours du vol. En d'autres mots, l'insecte ne bouge pas seulement ses ailes de haut en bas mais il les bouge suivant un mouvement circulaire comme les rames d'un bateau. Ce mouvement est rendu possible par les muscles principaux.
Le plus grand problème rencontré par les espèces d'insectes ayant de petits corps est l'inertie atteignant des niveaux significatifs. L'air se comporte comme une colle sur les ailes de ces petits insectes et réduit grandement leur efficacité.
Par conséquent, certains insectes, dont la taille des ailes n'excède pas un millimètre, doivent battre des ailes 1.000 fois par seconde afin de surmonter l'inertie.
Les chercheurs pensent que cette vitesse seule n'est pas suffisante pour porter l'insecte et qu'il utilise d'autres systèmes.
Comme exemple, on peut citer certains types de petits parasites, Encarsia, qui utilisent une méthode appelée "frappe et s'écarte". Dans cette méthode, les ailes sont frappées l'une contre l'autre à la pointe des plumes puis s'écartent. Les faces avant des ailes, où une grosse veine est située, se séparent en premier, permettant une circulation d'air dans la zone pressurisée entre les deux. Ce flux crée un vortex aidant la force d'élévation du frappement des ailes.
Il existe un autre système particulier créé pour maintenir les insectes fermement dans l'air. Certaines mouches ont seulement une paire d'ailes et des organes ronds sur le dos appelés haltères. Les haltères battent comme des ailes normales durant le vol mais ne produisent aucune force d'élévation comme le font les ailes. Les haltères bougent quand la direction de vol change, et empêchent l'insecte de perdre sa direction. Ce système ressemble au gyroscope utilisé pour la navigation dans les avions d'aujourd'hui !
La mouche : un magicien des airs !
Une simple mouche est un miracle qui témoigne de la conception parfaite dans la création de Dieu.
Tout d'abord, la mouche inspecte méticuleusement les organes utilisés lors de la navigation Puis, elle se prépare au vol en ajustant les organes d'équilibrage de l'avant. Enfin, elle calcule l'angle de décollage en fonction de la direction du vent et de sa vitesse, au moyen des récepteurs de ses antennes. Puis elle décolle. Mais tout ceci se déroule en un centième de seconde. Une fois en l'air, elle peut accélérer rapidement et atteindre une vitesse de 10km/h.
Pour cette raison, on peut lui donner le surnom de "maître du vol acrobatique". Elle peut voler en réalisant des zigzags extraordinaires. Elle peut décoller à la verticale d'où elle se trouve. Quelle que soit la surface, glissante ou non accueillante, elle peut atterrir avec succès n'importe où.
Une autre capacité de ce magicien des airs est sa capacité à atterrir sur les plafonds. À cause de la gravité elle ne devrait pas pouvoir tenir; elle devrait tomber. Cependant, elle a été créée avec certains systèmes qui rendent l'impossible possible. À l'extrémité de ses pattes se trouvent de minuscules coussins à succion. De plus, ces coussinets répandent un fluide collant lorsqu'ils touchent une surface. Ce fluide collant lui permet de rester accrochée à un plafond. Lorsqu'elle s'approche du plafond, elle allonge ses pattes vers l'avant et dès qu'elle sent le contact du plafond elle se retourne et s'accroche à celui-ci. La mouche commune a deux ailes.
Ces ailes, qui sont fusionnées à moitié avec le corps et contiennent une membrane très fine entrecoupée de veines, peuvent fonctionner indépendamment l'une de l'autre. Cependant, au cours du vol, elles bougent d'avant en arrière sur un axe comme les avions à une seule aile. Les muscles permettant le mouvement des ailes se contractent au décollage et se relâchent à l'atterrissage. Bien qu'ils soient contrôlés par des nerfs au début du vol, ces muscles et les mouvements des ailes deviennent automatiques après un certain moment.
Des récepteurs situés sous les ailes et à l'arrière de la tête envoient immédiatement au cerveau des informations concernant le vol. Si la mouche rencontre un nouveau courant d'air durant le vol, ces récepteurs envoient rapidement les signaux nécessaires au cerveau. Les muscles, alors, commencent à diriger les ailes selon la nouvelle situation. C'est de cette manière qu'une mouche peut détecter un autre insecte qui crée un courant d'air supplémentaire et peut se mettre en sécurité la plupart du temps. La mouche commune bouge ses ailes des centaines de fois par seconde.
L'énergie dépensée au cours du vol est environ cent fois celle dépensée lorsqu'elle se repose. De ce point de vue, on peut dire que c'est une créature très puissante car le métabolisme humain ne peut dépenser que dix fois plus d'énergie dans les situations d'urgence en comparaison du rythme normal de la vie. En outre, un être humain ne peut maintenir cette dépense d'énergie que pendant quelques minutes seulement alors que la mouche commune peut soutenir ce rythme pendant une demi-heure et elle peut voyager sur deux kilomètres à la même vitesse.
Même une simple mouche est supérieure aux appareils technologiques que l'humanité a produits. De plus, c'est un "être vivant". Les avions et les hélicoptères sont utilisés pendant un certain temps, après quoi ils sont abandonnés à la rouille. La mouche, d'un autre côté, produit une progéniture similaire.
Dans le Coran, Dieu invite tous les humains à considérer ce fait :
22, [73] : Ô hommes ! Voici une parabole qui vous est proposée. Écoutez-la ! Ceux que vous invoquez en dehors de Dieu ne sauraient même pas créer une mouche, dussent-ils s’y mettre ensemble. Et si une mouche leur enlevait quelque chose, ils seraient incapables de le lui reprendre. Solliciteur et sollicité sont aussi faibles l’un que l’autre. [74] Les hommes ne savent pas estimer Dieu à Sa juste valeur. Dieu est, en vérité, Fort et Puissant
Les poissons experts en communication
Equipés de récepteurs particuliers.
Dans le corps des poissons, il existe différents types de récepteurs.
Certains récepteurs détectent les signaux électriques de faible fréquence émis par d'autres poissons ou des larves d'insectes. Ces récepteurs sont tellement sensibles qu'ils peuvent même détecter le champ magnétique de la Terre aussi bien que de collecter des informations sur les proies et les prédateurs.
Ces récepteurs ne peuvent pas percevoir les signaux à haute fréquence transmis par le poisson. Ceci est accompli par des récepteurs tubulaires. Ces senseurs sont sensibles aux propres décharges du poisson et ils fonctionnent pour cartographier l'environnement.
Au moyen de ce système, ces poissons peuvent communiquer et s'alerter les uns les autres contre d'éventuelles menaces. Ils échangent également des informations à propos des espèces, de leur âge, leur taille ou leur genre.
Les signaux décrivant les différences de genre
Chaque espèce de poisson électrique possède un signal de signature unique. De plus, il peut y avoir des différences parmi les individus d'une espèce. Cependant, la structure générale reste inchangée. Certains détails sont particuliers à l'individu. Quand une femelle s'approche d'un mâle, il la sent immédiatement et se comporte en conséquence.
Les signaux décrivant l'âge
Les signaux électriques transportent également l'information de l'âge de ces poissons. Un poisson qui vient de naître porte une signature différente d'un adulte. Les signaux du nouveau poisson gardent leur caractéristique jusqu'au quatorzième jour après sa naissance, où ils changent et deviennent identiques aux signaux normaux d'un adulte. Cela joue un grand rôle dans la régulation des relations complexes de paternité et de maternité. Un père peut reconnaître son enfant, et le ramener en sécurité à la maison.
Les activités quotidiennes communiquées à travers des signaux
Les poissons peuvent aussi communiquer de l'information autre que le genre et l'âge. Chez toutes les espèces de poisson électrique, une hausse de la fréquence des messages signifie une alerte. Par exemple, le poisson-éléphant (Mormyridae) transmet en temps normal des signaux électriques d'une fréquence de 10 Hz, c'est-à-dire 10 vibrations par seconde, qu'il peut facilement augmenter jusqu'à 100-120 Hz. Un poisson-éléphant immobile avertit ses adversaires d'une attaque. Ce comportement ressemble au serrement des poings avant un combat. La plupart du temps, cet avertissement est suffisamment puissant pour décourager l'adversaire. Après un combat, le perdant, dans un silence électrique, arrête d'envoyer des signaux pendant environ 30 minutes. Le poisson qui se calme ou quitte le combat reste d'ordinaire immobile. Le but derrière cela est d'empêcher les autres de le trouver. Un autre but est d'éviter de se cogner aux objets environnants puisqu'ils deviennent électriquement aveugles à cause de l'arrêt des signaux.
Des systèmes spéciaux pour la non confusion des signaux
Qu'arrive-t-il donc quand un poisson électrique s'approche d'un autre qui produit les mêmes signaux? Est-ce que cela ne perturbe pas les deux radars? Des interférences seraient une conséquence logique ici. Cependant, ils ont été créés avec un mécanisme de défense naturel qui empêche cette confusion. Les experts nomment ce système "réaction anti-brouillage". Quand le poisson en rencontre un autre ayant la même fréquence, il change alors de fréquence. De cette manière, toute confusion est évitée précocement.
Tout ceci confirme la complexité extrême des systèmes chez les poissons électriques. L'origine de ces systèmes ne peut être expliqué par l'évolution. De la même manière, Darwin, dans son livre L'origine des espèces, admet l'impossibilité d'expliquer ces créatures par sa théorie dans un chapitre intitulé "Difficultés de la théorie". Depuis Darwin, on a montré que les poissons électriques ont des systèmes bien plus compliqués qu'il ne le pensait à l'époque.
Tout comme toutes les autres formes de vie, le poisson électrique a aussi été créé sans défauts par Dieu comme une démonstration à notre attention de l'existence et du savoir infini de Dieu qui les a créés.
Le sonar à l'intérieur du crâne du dauphin
Un dauphin (un mammifère) peut faire la distinction entre deux pièces de métal différentes sous l'eau dans le noir complet et à 3 kilomètres de distance.
Voit-il aussi loin? Non, il accomplit cela sans voir.
Il peut faire des déterminations aussi précises au moyen de la conception parfaite de son système d'écholocalisation situé dans son crâne. Il rassemble des informations détaillées sur la forme, la taille, la vitesse et la structure des objets proches.
Cela prend un certain temps pour qu'un dauphin maîtrise les compétences nécessaires pour utiliser un système aussi compliqué. Tandis qu'un dauphin adulte expérimenté peut détecter la plupart des objets avec très peu de signaux, un jeune doit s'entraîner pendant des années.
Les dauphins n'utilisent pas leur écholocalisation uniquement pour détecter leur environnement. Quelques fois, ils se rassemblent pour se nourrir et émettent des sons tellement aigus et puissants qu'ils peuvent étourdir leurs proies et les attraper aisément. Un dauphin adulte produit des sons inaudibles pour les humains (20.000 Hz et plus). Le siège de ces ondes sonores est situé dans différentes zones de la tête du dauphin. Le melon, une structure graisseuse située dans le front du dauphin, sert de lentille acoustique et concentre les clics du dauphin en un flux étroit.
Ainsi, le dauphin peut diriger ses clics à volonté en bougeant sa tête. Les clics sont renvoyés lorsqu'ils atteignent un obstacle. La mâchoire inférieure joue le rôle de récepteur, qui transmet les signaux jusqu'à l'oreille. De chaque côté de la mâchoire inférieure se trouve une mince zone osseuse, qui est en contact avec un matériau lipidique. Les sons sont conduits à travers ce matériau lipidique jusqu'au bulbe auditif qui est une large vésicule. Puis, l'oreille transmet les données au cerveau, qui les analyse et les interprète. (Il convient de noter qu'un matériel lipidique similaire existe aussi dans le sonar des baleines.) Différents lipides courbent les ultrasons (ondes sonores supérieures à notre champ d'audibilité) qui les traversent de différentes manières.
Les différents lipides doivent être arrangés dans la forme et la séquence adéquates afin de concentrer les ondes reçues. Chaque lipide est unique et différent de la graisse normale: il est fabriqué par un processus chimique compliqué qui nécessite un certain nombre d'enzymes particulières.
Ce système de sonar chez les dauphins n'a pas pu se développer graduellement, comme l'affirme la théorie de l'évolution. Car c'est seulement au moment où les lipides auraient pris leur place et forme finales au terme de leur évolution, que la créature pourrait utiliser ce système crucial.
De plus, des systèmes supplémentaires comme la mâchoire inférieure, l'oreille interne et le centre d'analyse dans le cerveau devraient être complètement développés. L'écholocalisation est clairement un système de "complexité irréductible", qui ne peut pas avoir évolué par phases.
Est-ce un hasard, une pure coïncidence que les composantes de ce système soient synchronisées avec une précision si parfaite et de manière si intelligente pour produire le sonar si complexe du dauphin ? Il est évident que ce système est une autre création parfaite de Dieu.
L’Abeille
16, [68] : Ton Seigneur a inspiré aux abeilles : « Prenez des demeures dans les montagnes, dans les arbres et dans les treillages que les hommes érigent. [69] Butinez ensuite de toutes les fleurs et suivez en toute humilité les voies de votre Seigneur ! ». De leur abdomen est sécrétée une liqueur de diverses couleurs et aux effets salutaires pour les hommes. N’y a-t-il pas là encore un signe pour des gens qui réfléchissent ?
Le verset ci-dessus du Coran, dans la sourate nommée "an-Nahl" ou "Les abeilles", nous informe que cet animal minuscule possède beaucoup de mystères de création en lui-même.
Surproduction :
Les abeilles stockent le miel en vue des mois d'hiver où il leur est difficile de trouver des fleurs. Normalement, les animaux ne se forcent pas à emmagasiner de la nourriture excédant la quantité réelle qu'ils peuvent consommer. Cependant, les abeilles produisent le miel en des quantités plusieurs fois plus grandes que leurs besoins réels. Il en est de même pour la poule qui pond inutilement des œufs quotidiennement ou la vache qui produit plus de lait que ce dont son nouveau-né aurait besoin.
Certainement, une première question vient à l'esprit : pourquoi cette "surproduction" qui dure depuis des dizaines de milliers d'années n'est-elle pas terminée? La réponse à cette question se trouve dans le verset ci-dessus qui explique comment l'abeille est formée pour produire le miel.
La vie des abeilles dans la ruche et le processus de production du miel sont très intéressants. Sans entrer trop dans le détail, voici quelques caractéristiques principales de l'abeille.
La régulation de l'humidité :
La température dans la ruche doit être de 32°C durant les dix mois de l'année couvrant la période de couvée. L'humidité, qui fournit principalement au miel sa qualité protectrice, doit être conservée dans une certaine limite dans la ruche. Si cette limite est dépassée, le miel est gâté et perd ses qualités protectrices et nutritives. Afin de maintenir constamment la température et l'humidité dans la ruche dans ces limites exactes, un "groupe spécial de ventilation" est désigné seulement pour cette tâche importante.
La ventilation :
Les abeilles aèrent la ruche pour la rafraîchir et produire du miel avec le niveau juste d'humidité. Le même système de ventilation est employé pour protéger la ruche contre la fumée et la pollution atmosphérique.
Lors d'une chaude journée, il est facile d'observer les abeilles aérer la ruche. Elles font la ronde à l'entrée et en se maintenant au sol en bois, elles utilisent leurs ailes pour éventer la ruche. Dans une ruche standard, l'air qui entre est forcé à partir de l'autre côté. Des ventilateurs supplémentaires dans la ruche permettent également à l'air de pénétrer en quatre directions différentes.
Maintenant une autre question vient à l'esprit: comment les abeilles "planifient"-elles et effectuent-elles les opérations nécessaires à la régulation de l'humidité et à la climatisation? Ces opérations nécessitent une "intelligence" et une "connaissance" immenses. Nous savons déjà qu'il n'est pas possible que ces animaux possèdent ces capacités. Alors, la vraie source de cette intelligence et de cette connaissance doit être trouvée.
Un système immunitaire :
Les efforts des abeilles pour préserver la qualité du miel ne sont pas limités à la régulation de l'humidité et de la chaleur. Un système préventif merveilleux fonctionne dans la ruche pour contrôler tous les événements qui peuvent avoir comme conséquence la formation de bactéries. Ce système vise premièrement à détruire tous les endroits qui peuvent probablement donner lieu à la production de bactéries. Le principe de base de ce système est d'empêcher les objets étrangers de pénétrer dans la ruche. Pour cette raison, il y a toujours deux gardiens à l'entrée de la ruche. Si une substance ou un insecte étrangers y entre en dépit de cette prévention, toutes les abeilles se mettent au travail pour le mettre hors de la ruche.
Pour les objets étrangers plus grands qui ne peuvent pas être portés jusqu'à l'extérieur, un autre mécanisme de prévention entre en jeu: les abeilles produisent une substance appelée "propolis" (résine d'abeille). Elles le fabriquent en recueillant la résine des arbres tels que le pin, le peuplier et l'acacia, puis en la combinant à certaines sécrétions spéciales. L'utilité fondamentale de la propolis est sa résistance à l'invasion bactérienne. Les substances dangereuses sont donc couvertes de propolis épaisse de 1,5 millimètres et isolées dans la ruche.
Cette même résine d'abeille est employée pour raccommoder toutes les fissures dans la ruche. Cette résine réagit à l'air et forme une surface dure après avoir séché en très peu de temps. Même si nous supposons que les abeilles sécrètent "consciemment" cette substance pour couvrir les particules étrangères, comment pouvons-nous expliquer que les abeilles puissent donner une qualité antibactérienne à cette sécrétion?
Est-ce que nous, qui avons une intelligence plus développée que l'abeille, possédons la capacité de donner une qualité antibactérienne à n'importe quelle sécrétion de notre propre corps ?
Il est évident que le système dont les abeilles se servent pour la protection de la ruche nécessite une conscience et une intelligence formidables.
En conclusion, il est tout à fait clair que le corps des abeilles et ses sécrétions sont "conçus" et créés avec précision.
Le nettoyage :
Les abeilles ne laissent jamais leurs résidus à l'intérieur de la ruche; elles excrètent en vol ou loin de la ruche.
Les cellules :
Les abeilles forment de petites cellules de cire d'abeille et construisent une ruche dans laquelle trente mille abeilles vivent et travaillent ensemble.
La ruche se compose de rayons de miel aux murs de cire d'abeille dont la surface est recouverte de beaucoup de cellules minuscules. Toutes les cellules formant le rayon de miel ont exactement les mêmes dimensions. Ce miracle d'ingénierie est multiplié par le fonctionnement collectif de milliers d'abeilles. Les abeilles se servent de ces cellules pour le stockage de la nourriture et pour l'entretien des jeunes abeilles.
Les abeilles utilisent la structure hexagonale dans la formation du rayon de miel depuis des millions d'années. Pourquoi ont-elles choisi la formation hexagonale plutôt que les structures octogonales, sphériques ou pentagonales? Les mathématiciens ont beaucoup travaillé afin de trouver la réponse à cette question. Les calculs ont montré que la structure hexagonale était la forme géométrique la plus appropriée et la plus commode pour gagner l'avantage maximum de l'unité de superficie dans le rayon de miel.
Si les cellules étaient formées en une autre structure, alors il y aurait des parties encore hors d'utilisation; ainsi moins de miel serait stocké. En outre la population des abeilles habitant la ruche serait moindre. Un autre avantage de la cellule hexagonale est qu'elle nécessite une quantité minimum de cire pour la construction tout en contenant une quantité maximum de miel.
Le rayon de miel est un miracle architectural : Sa construction débute à partir du côté supérieur de la ruche et continue en bas simultanément dans deux ou trois rangées séparées. Tandis qu'un rayon de miel unique s'agrandit en deux directions opposées, les extrémités inférieures de ses deux lignes doivent se rejoindre. Ce travail est réalisé grâce à une coopération et à une organisation remarquables.
Ainsi, il est impossible de dire que le rayon de miel a été initialement constitué par un processus impliquant trois parts séparées. Les morceaux du rayon de miel produits à partir des points de départ séparés sont combinés avec une telle compétence qu'on dirait un morceau uniforme, bien qu'il y ait des centaines d'angles différents dans sa structure.
Les cellules combinant ces deux lignes ont également une structure hexagonale parfaite et les mêmes dimensions que toutes les autres. Pas une cellule n'est différente des autres. Les scientifiques sont profondément étonnés de la façon dont les travaux de milliers d'abeilles sont marqués d'un calcul si précis.
La détermination de la direction :
Les abeilles doivent généralement voler de longues distances et parcourir de grands territoires pour trouver de la nourriture. Elles recueillent la poussière des fleurs et les constituants du miel dans un rayon de huit cents mètres autour de la ruche. L'abeille qui trouve les fleurs retourne à la ruche pour informer les autres de leur emplacement. Mais, comment cette abeille peut-t-elle décrire cet endroit à ses amies?
L'abeille retournant à la ruche commence à faire une sorte de danse afin d'expliquer la position de la source des fleurs aux autres abeilles. Cette danse, plusieurs fois répétée par l'abeille, inclut des informations sur la direction, la distance et d'autres détails pour permettre aux autres abeilles d'atteindre la cible. En accomplissant cette danse, l'abeille dessine le chiffre 8 dans les airs. L'abeille forme le milieu de ce 8 en secouant sa queue et en faisant des zigzags. L'angle compris entre les zigzags et la ligne reliant la ruche à la projection du Soleil sur le sol donne la direction exacte de la source de nourriture.
Cependant, il ne suffit pas seulement de connaître la direction de la source de nourriture. Les abeilles ouvrières doivent également connaître la distance entre la ruche et la source avant de se mettre en route. Ainsi, l'abeille retournant de la source de fleurs secoue son corps plusieurs fois pour leur fournir cette information. Par exemple, afin d'exprimer une distance de 250 mètres, elle secoue la partie inférieure de son corps cinq fois en une demi-minute. De cette façon, les termes de distance et d'angle sont définis avec exactitude.
Si le voyage de la ruche à la source dure longtemps, un nouveau problème surgit pour l'abeille. Le Soleil se déplace d'un degré toutes les quatre minutes. Donc, tout en décrivant l'endroit de la source de nourriture, l'abeille fera probablement une erreur d'un degré toutes les quatre minutes en revenant à la ruche.
Cependant, l'abeille n'a aucun problème ! L'œil de l'abeille est constitué de plusieurs petits objectifs hexagonaux. Chaque objectif se concentre sur une zone étroite tout comme un télescope. Une abeille regardant vers le Soleil à un certain moment donné de la journée est toujours capable de s'orienter en vol. L'hypothèse généralement avancée pour expliquer ce fait est que l'abeille rectifie son vol en tenant compte de la différence de lumière émise par le Soleil selon le moment de la journée. Par voie de conséquence, l'abeille détermine la direction de la "cible" sans erreur, en effectuant les corrections nécessaires aux informations fournies au reste de la ruche au fur et à mesure que le Soleil avance dans sa course.
La conception de la stratégie de défense chez les abeilles
Des frelons géants au Japon sont les ennemis parfaits des abeilles d'Europe. 30 frelons attaquant une ruche peuvent exterminer 30.000 abeilles en trois heures. Mais les abeilles sont créées avec un mécanisme de défense parfait.
Quand un frelon découvre une nouvelle colonie d'abeilles, il communique la nouvelle aux autres en sécrétant une odeur particulière. La même odeur est aussi détectée par les abeilles, qui commencent à se rassembler à l'entrée de la ruche pour la défendre. Quand un frelon s'approche, environ 500 abeilles l'entourent immédiatement. Elles commencent à faire vibrer leurs corps et augmentent leur température corporelle.
Ainsi, le frelon a l'impression d'être dans un four et à la fin il meurt. Sur la photographie sensible à la chaleur d'une telle attaque, la température des zones blanches peut atteindre 48°C. Une température aussi élevée est supportable par les abeilles mais mortelle pour les frelons.
Le Coran attire notre attention sur la précision et l’intelligence de la création
13, [8] : Dieu sait ce que porte chaque femelle en son sein, de même qu’Il connaît le moment où les matrices se contractent ou se dilatent, car toute chose chez Lui a sa mesure. [9] Il connaît le mystère de l’Univers et ce dont peuvent témoigner les hommes. Il est le Grand ; Il est le Sublime.
25, [2] : Béni soit Celui qui détient le Royaume des Cieux et de la Terre, qui ne S’est donné aucune progéniture, qui n’a pris aucun associé dans Son Royaume et qui a créé toute chose avec mesure !
31, [20] : Ne voyez-vous pas que Dieu a mis à votre service tout ce qui est dans les Cieux et sur la Terre, et qu’Il vous a prodigué Ses bienfaits aussi bien apparents que cachés ? Et, cependant, il est des gens qui discutent de Dieu à tort et à travers, sans méthode et sans avoir de livre pour les éclairer.
45, [13] : Et Il vous a assujetti tout ce qui est dans les Cieux et tout ce qui est dans la Terre, car tout procède de Lui. N’y a-t-il pas en cela des signes pour des gens qui réfléchissent ?
65, [3] et Il lui accorde Ses dons par des voies insoupçonnées. Dieu suffira à quiconque s’en remet à Lui, et Ses arrêts s’accompliront toujours, car à toute chose Il a assigné une mesure.
Il est bon de méditer sur le fait que même les plus petites choses créées par Dieu, bien qu’ordinaires pour Lui, constituent des miracles pour nous.
Dans chaque créature, il y a des exemples de conception extrêmement complexes.
Nous n’avons cité que quelques exemples d’animaux pour alléger le propos.
A vous de poursuivre à votre guise l’observation et l’étude des créatures qui manifestent le pouvoir et la sagesse du Créateur.
Parfois, il suffit simplement de regarder avec un peu d’attention.
Dieu a créé et maintient l’existence de ses créatures.
Nous l’avons vu pour l’Univers et pour la vie.
A delà du maintien en vie, nous vous invitons à méditer une troisième dimension de l’intervention du divin : « couvrir de bienfaits » ses créatures.
Dieu résout en effet tous les besoins de chacune de ses créatures par des dons appropriés (de protection, de localisation, de perception…).
Dans ce chapitre, nous allons présenter quelques exemples du monde animal afin d’inciter le lecteur à observer la sagesse divine dans la manière de doter ses créatures (même les plus « faibles » d’entre elles) de capacités et de mécanismes extraordinaires.
L’œil ainsi avisé y verra le génie de la création, et y reconnaîtra la présence et la sagesse du Créateur.
Notre regard réalisera (avec la bonne observation et les progrès des études scientifiques) que rien dans cette création n’est fait en vain.
Dieu l’indique clairement dans le Coran pour attirer notre attention :
44, [38] : Ce n’est pas pour Nous divertir que Nous avons créé les Cieux, la Terre et les espaces interstellaires. [39] En les créant, Nous visions, en réalité, un but bien défini, mais la plupart des hommes n’en savent rien.
En raison des habitudes acquises dans nos sociétés, nous avons oublié combien nous devons être stupéfiés, étonnés ou même affectés par l'excellence qui existe autour de nous.
En d'autres termes, nous avons perdu notre capacité de réaliser les miracles qui se trouvent devant nos yeux.
Un des sujets les plus importants traités dans les versets du Coran est le besoin de briser cette indifférence qui s'est développée en raison de ces habitudes et de cette perte de sensibilité à ce qui nous entoure.
Tandis que quelques versets du Coran décrivent des personnes qui se sont égarées en attendant des miracles ou autres preuves de Dieu pour Le reconnaître, d'autres versets se reportent à une source de réalité dans les phénomènes miraculeux qui existent déjà partout.
Selon le Coran, tous les êtres vivants constituent la preuve de l'existence et de l'omnipotence de Dieu. La raison de ceci est que chaque création de Dieu est une caractéristique de la désignation d'un Créateur :
45, [3] : En vérité, il y a dans les Cieux et la Terre des signes pour ceux qui ont la foi. [4] Votre propre création et la multiplicité des espèces animales constituent aussi des signes pour ceux qui croient avec certitude.
Un GPS parfait dans la rétine des oiseaux
Deux équipes de scientifiques ont identifié dans la rétine d’oiseaux migrateurs une protéine sensible au champ magnétique terrestre.
Selon les chercheurs, cette molécule pourrait ainsi leur permettre de s’orienter au cours de leurs voyages annuels. Cette substance, baptisée Cry4, semblerait agir comme une véritable boussole, située directement dans le champ de vision des volatiles. Pour les oiseaux migrateurs, pas besoin de GPS. Ces animaux sont capables de parcourir des milliers de kilomètres sans hésiter une seule seconde sur le chemin à emprunter. Selon les scientifiques, ils possèderaient une sorte de "boussole" interne, capable de capter en permanence le champ magnétique terrestre, et qui leur permettrait ainsi de s’orienter par rapport au Nord ou au Sud magnétique.
Pendant des décennies, les spécialistes étaient persuadés que cet outil de navigation naturel était logé dans le bec des oiseaux. Selon cette ancienne hypothèse, des cellules riches en fer y seraient renfermées, le rendant ainsi sensible à l’aimantation terrestre. Mais depuis peu, une autre théorie a supplanté cette explication : le sixième sens des volatiles proviendrait d’une protéine présente dans leurs yeux, qui leur permettrait de "voir" le champ magnétique de la Terre. Une idée nouvelle, aujourd’hui corroborée par deux nouvelles études scientifiques.
Deux études aux résultats complémentaires. La première, parue fin janvier dans la revue Current Biology, a été consacrée à un passereau bien connu de nos jardins : le rouge-gorge familier. Publiée tout récemment dans le Journal of the Royal Society Interface, la seconde étude s’est quant à elle consacrée à une espèce emblématique du territoire australien : le diamant mandarin, un petit oiseau d’une dizaine de centimètres de la famille des Estrildidés.
Toutes les deux ont étudié des protéines particulières situées au niveau de la rétine des oiseaux : les cryptochromes. Au cours des travaux consacrés au diamant mandarin, les chercheurs ont analysé la rétine, les muscles et le cerveau de 39 spécimens de cette espèce, à la recherche de trois cryptochromes baptisés Cry1, Cry2 et Cry4.Résultat, les taux de Cry1 et Cry2 se sont avérés suivre un rythme cyclique, leurs concentrations augmentant puis diminuant au cours de la journée.
Pour Cry4 en revanche, le niveau restait constant quelque soit le moment du jour. Les scientifiques en ont alors conclu que la protéine est produite en continu et de manière régulière chez ces oiseaux. Un indice pour faire de cette protéine le secret potentiel du sixième sens des oiseaux."Nous supposons que les oiseaux utilisent des boussoles magnétiques à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit", explique la co-auteure des travaux Rachel Muheim, biologiste à l’Université de Lund, en Suède.
Une protéine dont le taux augmente lors de la migration.
L’autre équipe de chercheurs a elle aussi effectué le même constat, chez le rouge-gorge familier cette fois. Chez eux aussi, les taux de Cry4 demeurent constants tout au long d’une journée, mais leur concentration augmente aussi légèrement au moment de la saison migratoire. Un argument supplémentaire en faveur de l’utilisation de cette protéine comme outil de navigation.
"C’est une avancée excitante ; nous avons besoin de plus de publications comme celles-ci", se réjouit le chimiste Peter Hore, de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni, spécialiste des réactions chimiques impliquées dans l’orientation des oiseaux. Un enthousiasme légitime, mais que les auteurs des travaux entendent tempérer."Nous avons plutôt des preuves solides, mais Cry4 n’est pas prouvée", concède l’un des co-auteurs de l’étude sur les diamants mandarins, Henrik Mouritsen, expert en navigation animale à l’Institut de biologie et de sciences environnementales à Oldenbourg, en Allemagne.
Un phénomène quantique :
Pour expliquer comment la protéine Cry4 pourrait permettre aux oiseaux de détecter le champ magnétique terrestre, les scientifiques entrevoient une hypothèse. Selon eux, ce cryptochrome répondrait aux lois de la physique quantique. Certains de ses électrons interagiraient en effet avec le champ magnétique terrestre, et formeraient des radicaux - des espèces chimiques instables - tantôt combinés en un seul produit final, tantôt séparés en plusieurs substances distinctes.
Un phénomène qui pourrait ainsi permettre à l’oiseau de visualiser le champ magnétique de la Terre, un peu comme si le conducteur d’une voiture voyait la carte de son GPS s’afficher directement sur son pare-brise. Si cette théorie sur le rôle du cryptochrome Cry4 dans l’orientation des oiseaux se confirme, ce serait alors une grande première pour la science. Elle serait en effet la seule molécule spécifiquement identifiée comme responsable de la détection des champs magnétiques chez un animal.
Pour s’en assurer, les scientifiques pourraient notamment observer le comportement d’oiseaux présentant un dysfonctionnement de la protéine Cry4. Si leurs capacités de navigation s’en trouvent affectées, les chercheurs détiendront alors la preuve ultime que ce cryptochrome représente chez eux une véritable boussole.
Production diversifiée chez l’araignée
Une seule araignée peut produire jusqu’à sept différentes sortes de soies, certaines aussi fines que les longueurs d’onde de la lumière visible, tout en étant aussi fortes, sinon plus, que l’acier.
Les types de soies vont de la soie collante et élastique, servant à piéger, aux fils non collants, en passant par la soie servant à envelopper les proies, à fabriquer le sac qui portera les œufs, etc.
L’araignée peut, à volonté, non seulement fabriquer l’une des sept soies de son répertoire, mais réabsorber, briser et refabriquer – recycler à partir des éléments constituants. Et cela n’est qu’une facette du miracle de l’araignée.
Des machines volantes inimitables : Les insectes
Plus nous comprenons le fonctionnement des ailes des insectes, plus leur conception subtile et magnifique nous apparaît… Les structures sont conçues traditionnellement pour se déformer le moins possible; les mécanismes sont conçus pour déplacer les parties d'un composant de manière prévisible.
Les ailes des insectes combinent les deux en un, en utilisant des composants possédant de grandes propriétés élastiques, assemblés élégamment afin d'autoriser les déformations appropriées en réponse aux forces appropriées et afin d'utiliser au mieux l'air. Elles ont peu, voire aucun parallèle technologique – à ce jour.
Examinons certaines des caractéristiques intéressantes de ces créatures.
Le système derrière la force de poussée
Il n'est pas suffisant de battre des ailes de haut en bas pour maintenir un vol régulier. Les ailes doivent changer d'angle au cours de chaque battement pour créer une force de poussée aussi bien qu'une élévation. Les ailes ont une certaine flexibilité pour tourner qui dépend du type d'insecte. Les muscles de vol principaux, qui produisent aussi l'énergie nécessaire au vol, fournissent cette flexibilité.
Par exemple, pour s'élever plus en altitude, les muscles entre les articulations des ailes se contractent d'avantage afin d'augmenter l'angle des ailes. Des études conduites en utilisant des techniques de vidéo à haute vitesse ont révélé que les ailes suivent un chemin elliptique au cours du vol. En d'autres mots, l'insecte ne bouge pas seulement ses ailes de haut en bas mais il les bouge suivant un mouvement circulaire comme les rames d'un bateau. Ce mouvement est rendu possible par les muscles principaux.
Le plus grand problème rencontré par les espèces d'insectes ayant de petits corps est l'inertie atteignant des niveaux significatifs. L'air se comporte comme une colle sur les ailes de ces petits insectes et réduit grandement leur efficacité.
Par conséquent, certains insectes, dont la taille des ailes n'excède pas un millimètre, doivent battre des ailes 1.000 fois par seconde afin de surmonter l'inertie.
Les chercheurs pensent que cette vitesse seule n'est pas suffisante pour porter l'insecte et qu'il utilise d'autres systèmes.
Comme exemple, on peut citer certains types de petits parasites, Encarsia, qui utilisent une méthode appelée "frappe et s'écarte". Dans cette méthode, les ailes sont frappées l'une contre l'autre à la pointe des plumes puis s'écartent. Les faces avant des ailes, où une grosse veine est située, se séparent en premier, permettant une circulation d'air dans la zone pressurisée entre les deux. Ce flux crée un vortex aidant la force d'élévation du frappement des ailes.
Il existe un autre système particulier créé pour maintenir les insectes fermement dans l'air. Certaines mouches ont seulement une paire d'ailes et des organes ronds sur le dos appelés haltères. Les haltères battent comme des ailes normales durant le vol mais ne produisent aucune force d'élévation comme le font les ailes. Les haltères bougent quand la direction de vol change, et empêchent l'insecte de perdre sa direction. Ce système ressemble au gyroscope utilisé pour la navigation dans les avions d'aujourd'hui !
La mouche : un magicien des airs !
Une simple mouche est un miracle qui témoigne de la conception parfaite dans la création de Dieu.
Tout d'abord, la mouche inspecte méticuleusement les organes utilisés lors de la navigation Puis, elle se prépare au vol en ajustant les organes d'équilibrage de l'avant. Enfin, elle calcule l'angle de décollage en fonction de la direction du vent et de sa vitesse, au moyen des récepteurs de ses antennes. Puis elle décolle. Mais tout ceci se déroule en un centième de seconde. Une fois en l'air, elle peut accélérer rapidement et atteindre une vitesse de 10km/h.
Pour cette raison, on peut lui donner le surnom de "maître du vol acrobatique". Elle peut voler en réalisant des zigzags extraordinaires. Elle peut décoller à la verticale d'où elle se trouve. Quelle que soit la surface, glissante ou non accueillante, elle peut atterrir avec succès n'importe où.
Une autre capacité de ce magicien des airs est sa capacité à atterrir sur les plafonds. À cause de la gravité elle ne devrait pas pouvoir tenir; elle devrait tomber. Cependant, elle a été créée avec certains systèmes qui rendent l'impossible possible. À l'extrémité de ses pattes se trouvent de minuscules coussins à succion. De plus, ces coussinets répandent un fluide collant lorsqu'ils touchent une surface. Ce fluide collant lui permet de rester accrochée à un plafond. Lorsqu'elle s'approche du plafond, elle allonge ses pattes vers l'avant et dès qu'elle sent le contact du plafond elle se retourne et s'accroche à celui-ci. La mouche commune a deux ailes.
Ces ailes, qui sont fusionnées à moitié avec le corps et contiennent une membrane très fine entrecoupée de veines, peuvent fonctionner indépendamment l'une de l'autre. Cependant, au cours du vol, elles bougent d'avant en arrière sur un axe comme les avions à une seule aile. Les muscles permettant le mouvement des ailes se contractent au décollage et se relâchent à l'atterrissage. Bien qu'ils soient contrôlés par des nerfs au début du vol, ces muscles et les mouvements des ailes deviennent automatiques après un certain moment.
Des récepteurs situés sous les ailes et à l'arrière de la tête envoient immédiatement au cerveau des informations concernant le vol. Si la mouche rencontre un nouveau courant d'air durant le vol, ces récepteurs envoient rapidement les signaux nécessaires au cerveau. Les muscles, alors, commencent à diriger les ailes selon la nouvelle situation. C'est de cette manière qu'une mouche peut détecter un autre insecte qui crée un courant d'air supplémentaire et peut se mettre en sécurité la plupart du temps. La mouche commune bouge ses ailes des centaines de fois par seconde.
L'énergie dépensée au cours du vol est environ cent fois celle dépensée lorsqu'elle se repose. De ce point de vue, on peut dire que c'est une créature très puissante car le métabolisme humain ne peut dépenser que dix fois plus d'énergie dans les situations d'urgence en comparaison du rythme normal de la vie. En outre, un être humain ne peut maintenir cette dépense d'énergie que pendant quelques minutes seulement alors que la mouche commune peut soutenir ce rythme pendant une demi-heure et elle peut voyager sur deux kilomètres à la même vitesse.
Même une simple mouche est supérieure aux appareils technologiques que l'humanité a produits. De plus, c'est un "être vivant". Les avions et les hélicoptères sont utilisés pendant un certain temps, après quoi ils sont abandonnés à la rouille. La mouche, d'un autre côté, produit une progéniture similaire.
Dans le Coran, Dieu invite tous les humains à considérer ce fait :
22, [73] : Ô hommes ! Voici une parabole qui vous est proposée. Écoutez-la ! Ceux que vous invoquez en dehors de Dieu ne sauraient même pas créer une mouche, dussent-ils s’y mettre ensemble. Et si une mouche leur enlevait quelque chose, ils seraient incapables de le lui reprendre. Solliciteur et sollicité sont aussi faibles l’un que l’autre. [74] Les hommes ne savent pas estimer Dieu à Sa juste valeur. Dieu est, en vérité, Fort et Puissant
Les poissons experts en communication
Equipés de récepteurs particuliers.
Dans le corps des poissons, il existe différents types de récepteurs.
Certains récepteurs détectent les signaux électriques de faible fréquence émis par d'autres poissons ou des larves d'insectes. Ces récepteurs sont tellement sensibles qu'ils peuvent même détecter le champ magnétique de la Terre aussi bien que de collecter des informations sur les proies et les prédateurs.
Ces récepteurs ne peuvent pas percevoir les signaux à haute fréquence transmis par le poisson. Ceci est accompli par des récepteurs tubulaires. Ces senseurs sont sensibles aux propres décharges du poisson et ils fonctionnent pour cartographier l'environnement.
Au moyen de ce système, ces poissons peuvent communiquer et s'alerter les uns les autres contre d'éventuelles menaces. Ils échangent également des informations à propos des espèces, de leur âge, leur taille ou leur genre.
Les signaux décrivant les différences de genre
Chaque espèce de poisson électrique possède un signal de signature unique. De plus, il peut y avoir des différences parmi les individus d'une espèce. Cependant, la structure générale reste inchangée. Certains détails sont particuliers à l'individu. Quand une femelle s'approche d'un mâle, il la sent immédiatement et se comporte en conséquence.
Les signaux décrivant l'âge
Les signaux électriques transportent également l'information de l'âge de ces poissons. Un poisson qui vient de naître porte une signature différente d'un adulte. Les signaux du nouveau poisson gardent leur caractéristique jusqu'au quatorzième jour après sa naissance, où ils changent et deviennent identiques aux signaux normaux d'un adulte. Cela joue un grand rôle dans la régulation des relations complexes de paternité et de maternité. Un père peut reconnaître son enfant, et le ramener en sécurité à la maison.
Les activités quotidiennes communiquées à travers des signaux
Les poissons peuvent aussi communiquer de l'information autre que le genre et l'âge. Chez toutes les espèces de poisson électrique, une hausse de la fréquence des messages signifie une alerte. Par exemple, le poisson-éléphant (Mormyridae) transmet en temps normal des signaux électriques d'une fréquence de 10 Hz, c'est-à-dire 10 vibrations par seconde, qu'il peut facilement augmenter jusqu'à 100-120 Hz. Un poisson-éléphant immobile avertit ses adversaires d'une attaque. Ce comportement ressemble au serrement des poings avant un combat. La plupart du temps, cet avertissement est suffisamment puissant pour décourager l'adversaire. Après un combat, le perdant, dans un silence électrique, arrête d'envoyer des signaux pendant environ 30 minutes. Le poisson qui se calme ou quitte le combat reste d'ordinaire immobile. Le but derrière cela est d'empêcher les autres de le trouver. Un autre but est d'éviter de se cogner aux objets environnants puisqu'ils deviennent électriquement aveugles à cause de l'arrêt des signaux.
Des systèmes spéciaux pour la non confusion des signaux
Qu'arrive-t-il donc quand un poisson électrique s'approche d'un autre qui produit les mêmes signaux? Est-ce que cela ne perturbe pas les deux radars? Des interférences seraient une conséquence logique ici. Cependant, ils ont été créés avec un mécanisme de défense naturel qui empêche cette confusion. Les experts nomment ce système "réaction anti-brouillage". Quand le poisson en rencontre un autre ayant la même fréquence, il change alors de fréquence. De cette manière, toute confusion est évitée précocement.
Tout ceci confirme la complexité extrême des systèmes chez les poissons électriques. L'origine de ces systèmes ne peut être expliqué par l'évolution. De la même manière, Darwin, dans son livre L'origine des espèces, admet l'impossibilité d'expliquer ces créatures par sa théorie dans un chapitre intitulé "Difficultés de la théorie". Depuis Darwin, on a montré que les poissons électriques ont des systèmes bien plus compliqués qu'il ne le pensait à l'époque.
Tout comme toutes les autres formes de vie, le poisson électrique a aussi été créé sans défauts par Dieu comme une démonstration à notre attention de l'existence et du savoir infini de Dieu qui les a créés.
Le sonar à l'intérieur du crâne du dauphin
Un dauphin (un mammifère) peut faire la distinction entre deux pièces de métal différentes sous l'eau dans le noir complet et à 3 kilomètres de distance.
Voit-il aussi loin? Non, il accomplit cela sans voir.
Il peut faire des déterminations aussi précises au moyen de la conception parfaite de son système d'écholocalisation situé dans son crâne. Il rassemble des informations détaillées sur la forme, la taille, la vitesse et la structure des objets proches.
Cela prend un certain temps pour qu'un dauphin maîtrise les compétences nécessaires pour utiliser un système aussi compliqué. Tandis qu'un dauphin adulte expérimenté peut détecter la plupart des objets avec très peu de signaux, un jeune doit s'entraîner pendant des années.
Les dauphins n'utilisent pas leur écholocalisation uniquement pour détecter leur environnement. Quelques fois, ils se rassemblent pour se nourrir et émettent des sons tellement aigus et puissants qu'ils peuvent étourdir leurs proies et les attraper aisément. Un dauphin adulte produit des sons inaudibles pour les humains (20.000 Hz et plus). Le siège de ces ondes sonores est situé dans différentes zones de la tête du dauphin. Le melon, une structure graisseuse située dans le front du dauphin, sert de lentille acoustique et concentre les clics du dauphin en un flux étroit.
Ainsi, le dauphin peut diriger ses clics à volonté en bougeant sa tête. Les clics sont renvoyés lorsqu'ils atteignent un obstacle. La mâchoire inférieure joue le rôle de récepteur, qui transmet les signaux jusqu'à l'oreille. De chaque côté de la mâchoire inférieure se trouve une mince zone osseuse, qui est en contact avec un matériau lipidique. Les sons sont conduits à travers ce matériau lipidique jusqu'au bulbe auditif qui est une large vésicule. Puis, l'oreille transmet les données au cerveau, qui les analyse et les interprète. (Il convient de noter qu'un matériel lipidique similaire existe aussi dans le sonar des baleines.) Différents lipides courbent les ultrasons (ondes sonores supérieures à notre champ d'audibilité) qui les traversent de différentes manières.
Les différents lipides doivent être arrangés dans la forme et la séquence adéquates afin de concentrer les ondes reçues. Chaque lipide est unique et différent de la graisse normale: il est fabriqué par un processus chimique compliqué qui nécessite un certain nombre d'enzymes particulières.
Ce système de sonar chez les dauphins n'a pas pu se développer graduellement, comme l'affirme la théorie de l'évolution. Car c'est seulement au moment où les lipides auraient pris leur place et forme finales au terme de leur évolution, que la créature pourrait utiliser ce système crucial.
De plus, des systèmes supplémentaires comme la mâchoire inférieure, l'oreille interne et le centre d'analyse dans le cerveau devraient être complètement développés. L'écholocalisation est clairement un système de "complexité irréductible", qui ne peut pas avoir évolué par phases.
Est-ce un hasard, une pure coïncidence que les composantes de ce système soient synchronisées avec une précision si parfaite et de manière si intelligente pour produire le sonar si complexe du dauphin ? Il est évident que ce système est une autre création parfaite de Dieu.
L’Abeille
16, [68] : Ton Seigneur a inspiré aux abeilles : « Prenez des demeures dans les montagnes, dans les arbres et dans les treillages que les hommes érigent. [69] Butinez ensuite de toutes les fleurs et suivez en toute humilité les voies de votre Seigneur ! ». De leur abdomen est sécrétée une liqueur de diverses couleurs et aux effets salutaires pour les hommes. N’y a-t-il pas là encore un signe pour des gens qui réfléchissent ?
Le verset ci-dessus du Coran, dans la sourate nommée "an-Nahl" ou "Les abeilles", nous informe que cet animal minuscule possède beaucoup de mystères de création en lui-même.
Surproduction :
Les abeilles stockent le miel en vue des mois d'hiver où il leur est difficile de trouver des fleurs. Normalement, les animaux ne se forcent pas à emmagasiner de la nourriture excédant la quantité réelle qu'ils peuvent consommer. Cependant, les abeilles produisent le miel en des quantités plusieurs fois plus grandes que leurs besoins réels. Il en est de même pour la poule qui pond inutilement des œufs quotidiennement ou la vache qui produit plus de lait que ce dont son nouveau-né aurait besoin.
Certainement, une première question vient à l'esprit : pourquoi cette "surproduction" qui dure depuis des dizaines de milliers d'années n'est-elle pas terminée? La réponse à cette question se trouve dans le verset ci-dessus qui explique comment l'abeille est formée pour produire le miel.
La vie des abeilles dans la ruche et le processus de production du miel sont très intéressants. Sans entrer trop dans le détail, voici quelques caractéristiques principales de l'abeille.
La régulation de l'humidité :
La température dans la ruche doit être de 32°C durant les dix mois de l'année couvrant la période de couvée. L'humidité, qui fournit principalement au miel sa qualité protectrice, doit être conservée dans une certaine limite dans la ruche. Si cette limite est dépassée, le miel est gâté et perd ses qualités protectrices et nutritives. Afin de maintenir constamment la température et l'humidité dans la ruche dans ces limites exactes, un "groupe spécial de ventilation" est désigné seulement pour cette tâche importante.
La ventilation :
Les abeilles aèrent la ruche pour la rafraîchir et produire du miel avec le niveau juste d'humidité. Le même système de ventilation est employé pour protéger la ruche contre la fumée et la pollution atmosphérique.
Lors d'une chaude journée, il est facile d'observer les abeilles aérer la ruche. Elles font la ronde à l'entrée et en se maintenant au sol en bois, elles utilisent leurs ailes pour éventer la ruche. Dans une ruche standard, l'air qui entre est forcé à partir de l'autre côté. Des ventilateurs supplémentaires dans la ruche permettent également à l'air de pénétrer en quatre directions différentes.
Maintenant une autre question vient à l'esprit: comment les abeilles "planifient"-elles et effectuent-elles les opérations nécessaires à la régulation de l'humidité et à la climatisation? Ces opérations nécessitent une "intelligence" et une "connaissance" immenses. Nous savons déjà qu'il n'est pas possible que ces animaux possèdent ces capacités. Alors, la vraie source de cette intelligence et de cette connaissance doit être trouvée.
Un système immunitaire :
Les efforts des abeilles pour préserver la qualité du miel ne sont pas limités à la régulation de l'humidité et de la chaleur. Un système préventif merveilleux fonctionne dans la ruche pour contrôler tous les événements qui peuvent avoir comme conséquence la formation de bactéries. Ce système vise premièrement à détruire tous les endroits qui peuvent probablement donner lieu à la production de bactéries. Le principe de base de ce système est d'empêcher les objets étrangers de pénétrer dans la ruche. Pour cette raison, il y a toujours deux gardiens à l'entrée de la ruche. Si une substance ou un insecte étrangers y entre en dépit de cette prévention, toutes les abeilles se mettent au travail pour le mettre hors de la ruche.
Pour les objets étrangers plus grands qui ne peuvent pas être portés jusqu'à l'extérieur, un autre mécanisme de prévention entre en jeu: les abeilles produisent une substance appelée "propolis" (résine d'abeille). Elles le fabriquent en recueillant la résine des arbres tels que le pin, le peuplier et l'acacia, puis en la combinant à certaines sécrétions spéciales. L'utilité fondamentale de la propolis est sa résistance à l'invasion bactérienne. Les substances dangereuses sont donc couvertes de propolis épaisse de 1,5 millimètres et isolées dans la ruche.
Cette même résine d'abeille est employée pour raccommoder toutes les fissures dans la ruche. Cette résine réagit à l'air et forme une surface dure après avoir séché en très peu de temps. Même si nous supposons que les abeilles sécrètent "consciemment" cette substance pour couvrir les particules étrangères, comment pouvons-nous expliquer que les abeilles puissent donner une qualité antibactérienne à cette sécrétion?
Est-ce que nous, qui avons une intelligence plus développée que l'abeille, possédons la capacité de donner une qualité antibactérienne à n'importe quelle sécrétion de notre propre corps ?
Il est évident que le système dont les abeilles se servent pour la protection de la ruche nécessite une conscience et une intelligence formidables.
En conclusion, il est tout à fait clair que le corps des abeilles et ses sécrétions sont "conçus" et créés avec précision.
Le nettoyage :
Les abeilles ne laissent jamais leurs résidus à l'intérieur de la ruche; elles excrètent en vol ou loin de la ruche.
Les cellules :
Les abeilles forment de petites cellules de cire d'abeille et construisent une ruche dans laquelle trente mille abeilles vivent et travaillent ensemble.
La ruche se compose de rayons de miel aux murs de cire d'abeille dont la surface est recouverte de beaucoup de cellules minuscules. Toutes les cellules formant le rayon de miel ont exactement les mêmes dimensions. Ce miracle d'ingénierie est multiplié par le fonctionnement collectif de milliers d'abeilles. Les abeilles se servent de ces cellules pour le stockage de la nourriture et pour l'entretien des jeunes abeilles.
Les abeilles utilisent la structure hexagonale dans la formation du rayon de miel depuis des millions d'années. Pourquoi ont-elles choisi la formation hexagonale plutôt que les structures octogonales, sphériques ou pentagonales? Les mathématiciens ont beaucoup travaillé afin de trouver la réponse à cette question. Les calculs ont montré que la structure hexagonale était la forme géométrique la plus appropriée et la plus commode pour gagner l'avantage maximum de l'unité de superficie dans le rayon de miel.
Si les cellules étaient formées en une autre structure, alors il y aurait des parties encore hors d'utilisation; ainsi moins de miel serait stocké. En outre la population des abeilles habitant la ruche serait moindre. Un autre avantage de la cellule hexagonale est qu'elle nécessite une quantité minimum de cire pour la construction tout en contenant une quantité maximum de miel.
Le rayon de miel est un miracle architectural : Sa construction débute à partir du côté supérieur de la ruche et continue en bas simultanément dans deux ou trois rangées séparées. Tandis qu'un rayon de miel unique s'agrandit en deux directions opposées, les extrémités inférieures de ses deux lignes doivent se rejoindre. Ce travail est réalisé grâce à une coopération et à une organisation remarquables.
Ainsi, il est impossible de dire que le rayon de miel a été initialement constitué par un processus impliquant trois parts séparées. Les morceaux du rayon de miel produits à partir des points de départ séparés sont combinés avec une telle compétence qu'on dirait un morceau uniforme, bien qu'il y ait des centaines d'angles différents dans sa structure.
Les cellules combinant ces deux lignes ont également une structure hexagonale parfaite et les mêmes dimensions que toutes les autres. Pas une cellule n'est différente des autres. Les scientifiques sont profondément étonnés de la façon dont les travaux de milliers d'abeilles sont marqués d'un calcul si précis.
La détermination de la direction :
Les abeilles doivent généralement voler de longues distances et parcourir de grands territoires pour trouver de la nourriture. Elles recueillent la poussière des fleurs et les constituants du miel dans un rayon de huit cents mètres autour de la ruche. L'abeille qui trouve les fleurs retourne à la ruche pour informer les autres de leur emplacement. Mais, comment cette abeille peut-t-elle décrire cet endroit à ses amies?
L'abeille retournant à la ruche commence à faire une sorte de danse afin d'expliquer la position de la source des fleurs aux autres abeilles. Cette danse, plusieurs fois répétée par l'abeille, inclut des informations sur la direction, la distance et d'autres détails pour permettre aux autres abeilles d'atteindre la cible. En accomplissant cette danse, l'abeille dessine le chiffre 8 dans les airs. L'abeille forme le milieu de ce 8 en secouant sa queue et en faisant des zigzags. L'angle compris entre les zigzags et la ligne reliant la ruche à la projection du Soleil sur le sol donne la direction exacte de la source de nourriture.
Cependant, il ne suffit pas seulement de connaître la direction de la source de nourriture. Les abeilles ouvrières doivent également connaître la distance entre la ruche et la source avant de se mettre en route. Ainsi, l'abeille retournant de la source de fleurs secoue son corps plusieurs fois pour leur fournir cette information. Par exemple, afin d'exprimer une distance de 250 mètres, elle secoue la partie inférieure de son corps cinq fois en une demi-minute. De cette façon, les termes de distance et d'angle sont définis avec exactitude.
Si le voyage de la ruche à la source dure longtemps, un nouveau problème surgit pour l'abeille. Le Soleil se déplace d'un degré toutes les quatre minutes. Donc, tout en décrivant l'endroit de la source de nourriture, l'abeille fera probablement une erreur d'un degré toutes les quatre minutes en revenant à la ruche.
Cependant, l'abeille n'a aucun problème ! L'œil de l'abeille est constitué de plusieurs petits objectifs hexagonaux. Chaque objectif se concentre sur une zone étroite tout comme un télescope. Une abeille regardant vers le Soleil à un certain moment donné de la journée est toujours capable de s'orienter en vol. L'hypothèse généralement avancée pour expliquer ce fait est que l'abeille rectifie son vol en tenant compte de la différence de lumière émise par le Soleil selon le moment de la journée. Par voie de conséquence, l'abeille détermine la direction de la "cible" sans erreur, en effectuant les corrections nécessaires aux informations fournies au reste de la ruche au fur et à mesure que le Soleil avance dans sa course.
La conception de la stratégie de défense chez les abeilles
Des frelons géants au Japon sont les ennemis parfaits des abeilles d'Europe. 30 frelons attaquant une ruche peuvent exterminer 30.000 abeilles en trois heures. Mais les abeilles sont créées avec un mécanisme de défense parfait.
Quand un frelon découvre une nouvelle colonie d'abeilles, il communique la nouvelle aux autres en sécrétant une odeur particulière. La même odeur est aussi détectée par les abeilles, qui commencent à se rassembler à l'entrée de la ruche pour la défendre. Quand un frelon s'approche, environ 500 abeilles l'entourent immédiatement. Elles commencent à faire vibrer leurs corps et augmentent leur température corporelle.
Ainsi, le frelon a l'impression d'être dans un four et à la fin il meurt. Sur la photographie sensible à la chaleur d'une telle attaque, la température des zones blanches peut atteindre 48°C. Une température aussi élevée est supportable par les abeilles mais mortelle pour les frelons.
Le Coran attire notre attention sur la précision et l’intelligence de la création
13, [8] : Dieu sait ce que porte chaque femelle en son sein, de même qu’Il connaît le moment où les matrices se contractent ou se dilatent, car toute chose chez Lui a sa mesure. [9] Il connaît le mystère de l’Univers et ce dont peuvent témoigner les hommes. Il est le Grand ; Il est le Sublime.
25, [2] : Béni soit Celui qui détient le Royaume des Cieux et de la Terre, qui ne S’est donné aucune progéniture, qui n’a pris aucun associé dans Son Royaume et qui a créé toute chose avec mesure !
31, [20] : Ne voyez-vous pas que Dieu a mis à votre service tout ce qui est dans les Cieux et sur la Terre, et qu’Il vous a prodigué Ses bienfaits aussi bien apparents que cachés ? Et, cependant, il est des gens qui discutent de Dieu à tort et à travers, sans méthode et sans avoir de livre pour les éclairer.
45, [13] : Et Il vous a assujetti tout ce qui est dans les Cieux et tout ce qui est dans la Terre, car tout procède de Lui. N’y a-t-il pas en cela des signes pour des gens qui réfléchissent ?
65, [3] et Il lui accorde Ses dons par des voies insoupçonnées. Dieu suffira à quiconque s’en remet à Lui, et Ses arrêts s’accompliront toujours, car à toute chose Il a assigné une mesure.
Il est bon de méditer sur le fait que même les plus petites choses créées par Dieu, bien qu’ordinaires pour Lui, constituent des miracles pour nous.
Dans chaque créature, il y a des exemples de conception extrêmement complexes.
Nous n’avons cité que quelques exemples d’animaux pour alléger le propos.
A vous de poursuivre à votre guise l’observation et l’étude des créatures qui manifestent le pouvoir et la sagesse du Créateur.
Parfois, il suffit simplement de regarder avec un peu d’attention.